Le jeu consiste à réaliser des séries de couleur plus fortes que ses adversaires. Si un joueur sent qu'il ne pourra suivre, il peut décider de perdre un seau à cette couleur, détruisant progressivement sa précieuse pyramide. Cela aurait pu être une bonne idée, sauf que le jeu révèle ses faiblesses dès les premières manches : un hasard évidemment présent, une pyramide gadget (ne comptez pas sur la dextérité pour empêcher celle ci de chuter), mais surtout une grosse frustration pour les enfants (testé jusque 10 ans), alors que ce jeu leur est dédié. Reste une qualité d'édition réelle quoiqu'un peu plastique.
Réédition de « Alles in eimer », je pense qu’on peut appeler ça un classique, il l’est en tous cas pour moi. Petite boite autrefois avec des jetons seaux en carton, il revient avec des objets 3D et les super graphismes déjà aperçu dans Pick a dog … chaque joueur fait une pyramide de seaux de couleur multiple. Le but sera de faire écrouler la pyramide des voisins en posant des cartes numérotées de la couleur du seau qu’on veut voir tomber, si le joueur ne pas peut « monter » sur votre valeur, il enlève un seau. Et en 3D cela fait réellement écrouler la pyramide. Ca se finit bien souvent à un ou 2 seaux près. Il y a donc de la chance au tirage, on s’acharne volontiers sur celui qui n’est pas trop abimé. Ca me plaisait plus il y a quelques années, mais c’est moi qui ait dû vieillir, pas le jeu.
Méfiez-vous du Roi des Seaux, qui se présente volontiers comme un chamboul’tout coloré pour se révéler être une petite merveille de jeu de bluff et de tactique. Ne vous laissez pas abuser par le côté joujou des seaux de couleur et la bonne bouille des animaux d’Ari Wong : le Roi des Seaux est un jeu retors, qui se fait fort d’enseigner la fourberie à nos marmots. L’alliance de la surenchère des plis et de l’équilibre instable des pyramides fonctionne à merveille, et on comprend sans peine pourquoi ce jeu est régulièrement réédité depuis le début des années 2000. Vous pouvez ici y jouer dans une version qui flatte totalement les rétines et qui est parfaitement réalisée, donc n’hésitez pas à lancer les hostilités en déposant innocemment les seaux sur la table. Vous ne tarderez pas à voir les joueurs curieux venir s’installer autour de vous. Si on ne peut que reconnaître que le Roi des Seaux est taillé pour être joué à plus de 3 joueurs, on ne s’y ennuiera pas en comité plus restreint et il reviendra fréquemment vous titiller sur votre table de jeu. Tactique, bluff, adresse, fourberie… Ce Roi des Seaux a vraiment de sérieux atouts pour devenir le « petit jeu » référence que vous sortirez volontiers en fin de repas ou à l’heure du goûter, pour une ou deux parties entre « grands ». Une incontestable réussite.
Ça fait plaisir
Un look très accrocheur
Accessible et fun
Tactique et fourbe
Le lien étroit entre la pyramide et la main de départ
Les variantes
Ça fait moins plaisir
Un peu moins amusant à 2 joueurs
Les enfants, ça apprend trop vite la fourberie
Un petit jeu rapide jusqu'à 6 joueurs, chacun sa pyramide de sceaux de différentes couleurs, une main de cartes avec des sceaux des 5 couleurs dans des valeurs différentes. On joue de 1 à 3 cartes en montant sur la mise du joueur précédent ou en doit retirer un sceau de la couleur demandée de sa pyramide au risque de voir l'édifice s'effondrer. fun rigolo et rapide en début de soirée
On en aura fait des parties de "alles in eimer" avec les seaux en carton étalés sur la table
Il m aura fallut quelques temps pour comprendre (la faute à l illustration très "pick a...") pour me re,dre compte que c est le même jeu...Mais en 3 D, ce qui rend le thème plus parlant et plus crédible....
un bon ravalement de façade sur un jeu déjà au top.
a (re) découvrir
Les + (par rapport aux éditions Kosmos) :
Règle sensiblement différentes (on choisit le sens du jeu au début du tour)
On empile vraiment les seaux (3D)
Les illustrations (du même illustrateur que Pick a Pig, Pick a Dog ...)
Les - (par rapport aux éditions Kosmos) :
Il manque la variante 'Reverse'
Donc :
Réédition réussie