Sortis pour Essen 2008, des mêmes auteurs, "Der Schwarm" et "Cavum" sont pour moi comme des frères jumeaux. Evidemment, après avoir découvert le premier, le second me paraît nettement moins original !
Voyez : enchères pour déterminer l'ordre des joueurs, création de parcours avec connexion à des éléments au bord du plateau, superposition de cartes avec nombre de chemins croissants, possibilité de détruire les parcours adverses, système de calcul des points / argent sur la piste de score, et j'en oublie certainement.
Passé cette désagréable surprise à la lecture des règles, mise en pratique de celles-ci. Et Cavum, à défaut d'être innovant, est un bon jeu... de réflexion. Contrairement à Der Schwarm, rien n'est dû au hasard. Les joueurs sont maîtres de tous leurs choix : il y en a 12 à faire par manche, le jeu comportant 3 manches.
Bien sûr, le casse-tête peut épuiser certains joueurs ou faire traîner la partie en longueur (AP ?), mais cela me plaît vraiment. Creuser des tunnels, essayer de relier exploitations et cités en les connectant à des filons, le tout en évitant que mes parcours soient dynamités à la fin de la manche... j'aime beaucoup !
Ce jeu n'est pas plus répétitif qu'un autre jeu abstrait où chacun part toujours des mêmes éléments au départ. Et même si le thème semble abscons, on le sent quand même, à travers les enchères, les commandes, la création des tunnels, la récolte des gemmes. Mais, quel dommage qu'il s'agisse de gemmes en carton !