A la recherche d'un petit jeu jouable aussi bien (et bon) à 2 qu'à plus, je me suis laissé tenté par Choson sur les conseils avisés du vendeur de ma boutique préféré. Je connaissais pas du tout Koryo et mon premier contact, visuel, avec le jeu, ne m'a pas emballé outre mesure. De plus, bien que possédant des règles assez simples, le nombre de personnages différents et leurs divers pouvoirs à connaitre par coeur pourrait rebuter plus d'un joueur. Mais après deux parties, tout est devenu clair et mon amie et moi n'avions qu'une seule envie: recommencer pour tenter de nouvelles stratégies, ce jeu ayant une excellente rejouabilité. Les pouvoirs de majorité sont grisants mais peuvent tous être contrés si l'on a bien préparer sa défense et anticipé au moins deux coups à l'avance (il faut bien prendre en compte le changement de 1er joueur). Les pouvoirs d'entrée en jeu sont peu nombreux mais une seule carte suffit à renverser un match si elle est utilisée au bon moment.
Bref, un excellent jeu où la chance n'a que peu de place car, à l'instar d'un 7 Wonders, il faut savoir se débrouiller avec ce que l'on a.
Chosŏn est la ‘suite’ de Koryŏ, du même Gary Kim, les deux jeux étant effectivement très proches (la mécanique de base est quasi identique, seuls les effets des cartes et la gestion des événements changent). Il s’agit d’un jeu de majorité : à chaque tour de jeu chaque joueur pose devant lui un ou plusieurs exemplaires d'un même personnage ou un exemplaire unique de deux cartes distinctes et, pour chaque majorité qu’il possède, peut activer le pouvoir du personnage concerné. A la fin de la partie chaque joueur marque des points pour chaque majorité, selon la valeur du personnage concerné (il existe neuf personnages, numérotés de 1 à 9, et présents dans le jeu en autant d’exemplaires que le numéro qu’ils portent). L’interactivité est assurée par les effets des personnages et par la pose de cartes événements qui permettent de détruire des personnages adverses ou d’intervertir deux personnages en jeu. Comme son aîné Chosŏn est rapide et plaisant à jouer, sous la réserve d’une iconographie absolument incompréhensible – comme tous les Monster Games – qui demande un certain temps d’adaptation. J’aurais du mal à dire lequel des deux jeux je préfère. Paradoxalement en facilitant le jeu des événements (ce qui ouvre agréablement les possibilités de jeu) Chosŏn donne aussi l’impression de subir davantage la partie. Et je suis légèrement dubitatif sur la gestion du premier joueur (qui tournait d’un tour sur l’autre dans Koryŏ alors qu’il reste le même à Chosŏn – sauf action spécifique pas si évidente que ça à jouer). Certes c'est un peu facile mais je suis incapable de trancher entre les deux ; c'est un peu le même jeu mais en pas pareil, avec une saveur légèrement différente.
Il est impossible de parler de Choson sans parler de Koryo : premièrement j'apprécie les illustrations que je trouve ici plus jolies que chez son prédécesseur. Ensuite, je trouve que ce jeu accorde une plus grande liberté et donc une plus grande diversité lors de chacun de nos 8 tours en permettant de choisir parmi 4 actions scrupuleusement différentes quand son prédécesseur pouvait présenter une certaine inertie de choix. Je trouve également que l'interaction finalement moins violente que précédemment mais également plus facile et moins coûteuse à mettre en place. En conclusion, il s'agit vraiment d'un bon jeu qui revisite intelligemment les bases de son prédécesseur, qui le renouvelle par conséquent et qui par certains aspects le dépasse.
J'avoue ne pas avoir accrocher à Koryo...alors Choson ne me tentait pas plus que cela, mais sait on jamais ...
Choson est une variation sur le thème de son prédécesseur... Bien sûr les pouvoirs sont différents, la matière de jouer également (enfin légèrement). On vise les combos...bref ça change sans changer
les fans du premier épisode apprécieront, les pas fans comme moi ne se découvriront pas une nouvelle passion...
Choson utilise la même mecanique de jeu que Koryo en modifiant legerement le pouvoir des cartes.
Pourtant ces changements donnent une réelle profondeur au jeu.
Les 1ers tours de jeu deviennent plus importants, il y a desormais plusieurs manières d'obtenir des points de victoire au cours de chaque manche, l'utilisation des pouvoirs de la plupart des cartes est conditionnelle... Bref les choix sont moins evidents.
Choson s'adresse donc à un public plus aguerri que Koryo ce qui n'est pas pour me deplaire...