Ma note est purement technique. Brutalement, ce jeu est une grosse déception, car il passe à deux doigts d'être excellent, mais tombe dans le "si difficile que c'est saoulant", genre ASL.Le thème, la démarche progressive à adopter, sa globalité et ses détails en font un jeu qui devrait être immersif. Mais ce sont ces détails qui finalement tuent le jeu. Chacune de nos uniques actions va bientôt engendrer une cascade de conséquences difficilement gérable.Qui dit action unique dit jeu rapide... eh bien non ! Gérer cette cascade prend du temps à cause des multiples règles, et pendant ce temps, vos copains s'embêtent. Ils s'embêtent car le plateau étant collectif, ils ne peuvent pas anticiper sans voir toutes les conséquences de ce que vous avez fait. Projets, usines, CEP, congrès, niveaux d'expertise... Trop de paramètres vont varier, trop pour mon petit cerveau (mais pas que le mien je pense...). A ce niveau d'anticipation, autant jouer aux échecs ! Après une partie, je ne sais toujours pas comment se gèrent les CEP (autorisations d'émission de CO2) tellement celles-ci partent dans tous les sens.Au passage, c'est immoral, mais cela reflète bien la réalité: un joueur peut gagner grâce à l'accumulation des CEP...Monsieur l'auteur, votre jeu est bien, et il mérite des règles dignes de lui ! Elaguez, ou la lumière ne passera plus !
De principe, avant de donner un avis sur un jeu de ce grand monsieur LACERDA, il faut en avoir testé au moins un, une fois dans sa vie ludique.
Et ce jeu-ci, malgré un thème quelque peu "osé" (sauver la planète ou la laisser mourir à petit feu) vaut son pesant de cacahuètes. J'avoue qu'il m'a emballé dès qu'il a été posé sur la table même si dans les tous premiers tours, on ne sait pas trop où l'on va ni ce qu'il est judicieux de réaliser.
La mécanique, les tenants et aboutissants se développent peu à peu au cours du jeu. Et quand vient le dernier tour, on se rend compte de toutes les possibilités que nous aurions dû ou pu faire à chaque.
Bref, comme tout Lacerda qui se respecte, ce jeu à un goût de "On y retourne tout de suite parce que cette fois il va falloir sauver la planète Terre le mieux possible ! ! !"
Pour moi la force de ce jeu c’est la réflexion intense qui doit être faite . Il y a tant d’objectif a penser . Pas prête d’arriver au bout en 5 minutes !!!! Et ça c’est génial ! Le matos est superbe , les couleurs tellement belle ! Je suis emballée !
Ce jeu est absolument magnifique et de grande qualité graphique.
à jouer avec la variante officielle de l'auteur :
"Hi all,
With this variant you are weakening the value of building and make more obvious the power of installations, making it easy for first timers to understand instalations advantages avoiding the stall in the last decade. It also shortens the game.
1. CO2 must be played from 1 to 4 players as it was initialy designed.
Avoid the 5 players game, specially in your first matches.
2. CO2 always plays in a max of 4 decades on all player counts.
3. To install, players don't pay CEPs anymore and 1 expertise is increased to the player on the type of energy installed.
4. Building a power plant costs the player a CEP and 1 more coin, and does not increase the expertise anymore. "
Encore un excellent jeu de Lacerda.
Je n'avais jamais joué à la première édition, donc je ne comparerai pas.
Ici deux modes : un coop et un compétitif (avec un peu de semi coop car le jeu peut nous faire tous perdre). Les deux fonctionnent parfaitement et le jeu propose une gymnastique intellectuelle vraiment interessante avec une gestion du timing primordiale pour ne pas voir la pollution décimer la planète.
Le thème est parfaitement dans l'ère du temps, probablement plus encore qu'à sa sortie originale, et bien que cela reste un jeu de gestion, osa retranscription en ludique est assez bien sentie.
De la tension, des choix difficiles, du plaisir ludique, un matériel de qualité, bref du tout bon.
CO2 est un jeu totalement déconcertant pour de nombreuses raisons. Tout d'abord, il y a cette limite de pollution dont on peut lire parfois qu'elle fait joli, qu'on ne peut pas perdre, pas atteindre les 500. Et pourtant, nous avons une fois atteint 510. Donc il est tout à fait possible de perdre si l'on met trop de côté cet aspect. De plus, si la tension peut retomber facilement à partir du tour 3 ou 4, elle demeure tout de même bien présente et il reste possible que l'on doive adapté son jeu dans les dernières actions au niveau de pollution pour éviter le game over. Un aspect donc subtil, puisqu'il faudra pouvoir construire des projets que l'on ne souhaitait pas sans que cela ne nous pénalise.
Le système des CEP est complexe, mais il est très intéressant, car les joueurs n'ont pas vraiment intérêt à plomber le cours du marché, sinon les CEP en fin de partie valent moins, voire pire, si quelqu'un a l'objectif des CEP, il bien de faire les 16 points qui vont avec. Du coup, il faut dans les dernières décennies faire la part des choses entre le gain immédiat en argent et le gain à long terme en PV.
Une partie dure 2-3h et demande une très bonne lecture des règles, car on commet facilement des petites erreurs qui modifient pas mal le jeu. C'est le cas avec les scientifiques, la pose des projets ou les CEP. Pourtant ces détails sont nécessaires pour maintenir un jeu équilibré. Ce qui en fait tout le charme pour moi est le fait que l'on doit alterner entre stratégie et tactique et que surtout notre stratégie doit nous laisser suffisamment de possibilités tactiques.
CO2 est un jeu que l'on apprécie donc avec le temps, car plus on y joue, plus on y joue juste et surtout plus on voit les subtilités et l'on modifie sa façon de jouer. Une perle ludique.
Petit bémol: on ne vous donne qu'un grand sachet pour tout le matériel, ce qui est une blague pas drôle. Mais bon, le matos est de très bonne qualité pour un prix raisonnable, alors on ne rechignera pas à investir dans des sachets, surtout pour un si bon jeu.
CO2 allie le jeu et un coté pédagogique non dénué de qualités. On est ici dans le thème à fond, et le mécanisme est au service du thème (contrairement au jeu ç l'allemande ou le mécanisme est au service du thème...enfin le thème!). Le jeu de Vital Lacerda a des petits airs de jeu de Martin Wallace de la grande époque (Brass Steam, Age of Industry). On est dans une course contre la montre - ensemble - mais on joue aussi pour gagner donc pour sa pomme. On est pas un peu dans le réel là!!!
Bref si aimez les jeux aux thème fort et à la mécanique simple et logique, ne vous en privez pas.
Très bon jeu testé avec des amis joueurs.
On aime beaucoup :
- La mécanique de jeu globale qui met bien en lumière les enjeux derrière la transition énergétique
- Le système des crédits carbone
- La gestion des projets et la négociation nécessaire à leur gestion qui donne toute sa dimension semi-coopératif
On aime moins
- la vision de l'écologie (mais c'est la vision que nous propose l'auteur, on n'est pas obligé d'y adhérer et elle est très bien justifiée)
- la longueur des parties (joueurs n'aimant pas les parties de plus de deux heures passez votre chemin)
Voilà un jeu pour lequel ma note aurait pu atteindre 5/5 si j'étais resté sur ma première impression, avec plusieurs parties à 4 joueurs.
Le jeu est très immersif et le thème exploité à la perfection. Le petit côté semi coopératif ne nuit pas à la stratégie individuelle : un petit oeil sur la jauge de pollution et une réciprocité au niveau de la résolution des sommets mondiaux.
Tous les éléments du jeu sont très bien imbriqués et nos scientifiques sont soumis à rude épreuve.
Mais voilà, j'ai voulu faire tester le jeu à mes amis (gros joueurs) dans une partie à 5. Nous ne pouvons réaliser que deux actions chacun par décennie et c'est là que le bas blesse ! L'aboutissement de la construction d'une centrale d'énergie propre nécessite trois étapes. Les 2 ou 3 premières décennies (sur 6) se retrouvent donc totalement automatisées pour éviter une défaite collective. La stratégie est réduite à peau de chagrin dans la mesure où tous les joueurs suivent la même. Seules diffèrent les énergies choisies. Le jeu perd alors beaucoup de son intérêt.
En conclusion, je conseille très vivement CO2, jusqu'à 4 joueurs, si vous aimez les thèmes bien présents et parfaitement exploités. Si vous vous retrouvez à 5 joueurs, n'ouvrez pas la boite car le doux parfum délicat deviendra vite irrespirable.
A 5 le jeu n'est pas du tout adapté, on joue 1 min et on attend 6 min. C'est beaucoup trop long de plus nous ne faisons que 2 actions par année donc il est difficile de mettre en place une réelle stratégie. A 2 joueurs c'est vraiment mieux mais la règle est mal écrite et il y a plusieurs détails qui me chiffonne. Perso il n'y avait que le premier qui touchait de l'argent. Pour les ceps il est vrai qu'on s'y perd un peu pour savoir d'où ils viennent et où ils vont. Bref décevant l'idée est bonne mais il manque de finition.
Ce jeu au premier abord avait tout pour me plaire : un thème sympa sur la gestion écologie – CO² - argent – développement, un design agréable, une sensation de semi-coopération (si on gère comme des pieds, on perd tous ensemble).
La partie commence. Les projets se lancent, on sent la pression de la pollution qui monte, qui d’ailleurs se fait sentir dès la fin de la 1ère décennie puisque personne n’ayant construit d’usines vertes, on se prend tous une claque en dépassant le cap des 350 points de pollution. Ca peut faire très vite mal. Crise écologique en Europe.
A la deuxième décennie, chacun développe ses projets, construit ses premières usines vertes, la seconde baffe arrive, crise en Océanie.
A la 3ème décennie, on lance des projets dans tous les sens, c’est la fête à l’ONU (on fait des sommets écolos en veux-tu, en voilà), on construit des usines vertes un peu partout, la pollution recule et s’approche des 350 points. Troisième crise écologique en Afrique.
Quatrième décennie, l’ambiance change. La pression écologique ? Finie, on a construit plusieurs usines sur chaque continent, donc bon … c’est plus notre problème. D’ailleurs, la pollution recule si bien qu’on passe sous la barre des 350 points, ce qui provoque la fin de la partie. Donc, on ne jouera pas la cinquième décennie.
Au final, au bout de 2h30 de jeu, je suis déçu. Le thème, le design, c’est bien mais c’est du vent. C’est de la mécanique pure. Le semi-coopératif n’existe pas car la pression écologique diminue fortement à partir de la 3ème décennie. D’ailleurs, je me pose la question si la barre des 500 points a une utilité. Pour les atteindre, il faut peut-être que l’ensemble des joueurs se débrouillent comme des pieds et ne construisent rien pendant 3 décennies. Sinon je ne vois pas comment cela est possible.
Au niveau des règles, un truc qui m’a vraiment énervé et dont je n’ai pas vu l’intérêt : l’éjection d’un scientifique d’un projet pour qu’un autre joueur puisse soit activer ledit projet, soit construire une usine, sachant qu’on vous indemnise avec 1$ et un 1 point d’expertise dans le domaine dont on vous à évincer. Waaouu, ô joie … En clair, il vaut mieux, investir dans l’argent et les cubes et être en embuscade, prêt à dégager un autre joueur pour lui piquer une usine sous le nez et prendre la domination sur un continent (cas réel vécu).
Et le meilleur, c’est que si on passe sous la barre des 350 points et qu’on provoque la fin de la partie, dans ce cas précis, on ne prend pas en compte le niveau d’expertise et les points de victoire qui en découlent pour un décompte final ! Superbe idée ! Alors quand vous avez plusieurs domaines d’expertises (biomasse, nucléaire, solaire, recyclage, forêt, …) où vous êtes premier ou deuxième, je peux vous garantir que j’ai été très content d’apprendre que mes efforts depuis le début de la partie n’ont servi à rien …
Quant aux derniers tours de la 4ème décennie (c’est au tour 1 de cette période que nous sommes descendus sous la barre des 350 points de pollution), cela n’a été qu’une succession d’optimisation de combos pour récupérer le maximum de CEP (permis d’émission de CO²). En effet les CEP permettent en fin de partie de faire un maximum de points de victoire.
Bref, la construction d’usines vertes, le lancement de projet ? Du détail ! Tout ce qui compte c’est les CEP. D’ailleurs, il est marrant de voir que les CEP avaient en moyenne un prix d’achat/vente de 4 $ pendant une grande partie du jeu puis d’un coup, du tour 2 au tour 3 de la 4ème décennie, le prix d’un CEP est monté à son maximum soit 8 $ …
Donc, si le début de partie a pu m’emballer, la fin de partie m’a congelé sur place. Peut-être que j’y rejouerais à l’occasion pour voir si je change ma note. Mais là, pour l’instant, je n’ai aucune envie de recommencer …
Excellent jeu dont le thème change de la production habituelle, ce qui mérite d'être souligné ! Peu d'actions possibles à son tour, mais des choix cornéliens et du blocage des adversaires car le système de pose est très futé. Pas mal de points de règles et de détails qui alourdissent un petit peu le jeu, mais il reste très plaisant à jouer et on ne voit pas le temps passer.
CO2 est un jeu très attractif : le thème est attrayant, le matériel et le design magnifiques. Malheureusement, le livret de règles apporte une première douche froide : 10 pages, pas moins, peu illustrés, peu d'exemples, écrit petit, avec des paragraphes sur 4 niveaux d'indentation. Compter une bonne heure d'explication pour le pauvre gus qui a en a déjà passé plusieurs à les intégrer…
Admettons, on en a vu d'autres : Age of Steam, RFTG ou Byzantium sont de mes jeux préférés, j'ai joué à Through the Ages et autres Brass sans trop de problème, je trouve Funkenschlag ou Tigre & Euphrate d'une simplicité enfantine.
La partie commence : beaucoup de manipulations, on ne sait pas trop où on va, il faut être super attentif à ce qu'on fait pour ne pas faire d'erreur. Pas d'attente excessive cependant, les tours étant assez courts. À éviter à 5 joueurs quand même à ce niveau là…
Mais c'est en fin de partie que le bât blesse. Le jeu semble souffrir d'un défaut d'équilibrage, ou plutôt de fragilité (un peu comme Container d'ailleurs). Les règles de « semi-coopération », outre le côté thématique, incite les joueurs à coopérer un minimum, sans quoi le jeu se bloque : on fait les projets les moins intéressants possibles pour ne pas que les autres joueurs en profitent. Par contre, si les joueurs coopèrent « trop », en fin de partie, les ressources abondent, la coopération devient totalement inutile, et chaque joueur tente simplement de maximiser ses PV. Du coup, le jeu se bloque complètement en un petit travail d'optimisation peu intéressant. Après avoir péniblement marqué 30 points sur les 3 premières phases de jeu, on en marque plus de 150, complètement imprévisibles (à moins d'avoir une calculette greffée au cerveau) sur la fin de partie…
Dans les deux cas, c'est très décevant : la fin de partie n'est plus du tout intéressante, et c'est d'autant plus frustrant que le jeu avait demandé un investissement certain.
Soyons clair tout de suite, CO2 est un gros jeu pour joueurs avertis qui aiment se triturer les méninges pour marquer leurs points de victoire. En plus, il faut y rajouter des règles pas toujours très clairs, parfois mal traduites (en français, mais aussi in english!) voir oubliées par l'auteur! Mais le jeu et sa mécanique en valent le coup! Le thème colle parfaitement du début jusqu'à la fin (on se retrouve dans des discutions niveau ONU pour ne pas trop polluer la planète c'est le côté coopératif du jeu, mais aussi on doit agir en fonction de sa propre stratégie par marquer le plus de point possible et tant pis si on prend un risque pour la planète!).
Bref, amateur de gros jeu CO2 est pour vous!!
Le jeu est sympa à jouer mais soufre, à mon gout, de gros problèmes comme les règles qui sont "lourdes". Une personne a mis 40 mn à nous les expliquer et nous avons utilisé la plaquette d'aide pendant les 20 tours du jeu (et pourtant 3 joueurs un peu velus).
Les objectifs ne me semblent pas équilibrés.
Comme dit précédemment la pollution monte cruellement au départ mais ne pose plus aucun problème/challenge par la suite, en fait dans notre configuration (à 3) elle ne sert absolument à rien du coup.
En conclusion le jeu est sympa mais pas assez fluide et le niveau de pollution n'est pas assez contraignant à mon gout. Les parties sont au
ssi un poil longue pour ce type de jeu (3h00).
Déjà un préalable. Ce n'est pas un jeu coopératif.
le niveau de pollution, à mon humble avis, ne doit son existence que pour inciter les joueurs à jouer sans se regarder en chiens de faience.
En effet, beaucoup regrettent de voir leurs beaux projets volés par les autres joueurs et cela pourrait vite bloquer le jeu s'il n'y avait cette épée de Damoclès avec le niveau de pollution.
Concernant le jeu lui même, je suis bluffé par les mécanismes, l'inventivité de l'auteur, le respect du thème et la finition du jeu qui est d'une beauté incroyable.
je m'éclate vraiment à chercher des solutions pour mieux scorer et optimiser mon jeu. Cela n'est pas simple car il faut vraiment trouver un équilibre entre les CEP, l'argent et les cubes.
Pour moi ce jeu mérite un 5.
Un bémol sur l'aboutissement du jeu qui présentera de temps à autre, un équilibre délicat notamment avec ce satané niveau de pollution qui monte sur les 3 premières décennies et ne menace plus guère sur les 2 dernières bloquant un peu les initiatives.
A cause de cela, je redescend à 4.
Autre bémol, il est réservé à des joueurs exigeants, capables de s'investir un petit peu tout de même. (il faut compter 3 heures de jeu)
le thème ne parlera pas à tout le monde non plus.
amateurs de jeux d'ambiance, passez votre chemin, vous êtes en territoire étranger...
On aimera, on détestera. moi, j'aime...
Les règles ne sont pas aussi complex qu'il semblerait. Après un tour de jeu, et une longue explication les joueurs comprendront le jeu.
Il fait bien penser que le temps indique sur la boîte n'est pas du tout ce que nous avons observé. À 3 on a passe plus de 3:30, loin des 120mn.
Bon, ok, le principe,semble un peu alambiqué, je le reconnais, mais oublions cela, le jeu est bon et c'est tres plaisant, mais long :)