Diamant d'or 2020 devant Maracaibo, On Mars et Barrage, qui se sont imposés depuis comme des références, ça faisait envie. Qu'en est-il 3 ans plus tard ?
La force de Crystal Palace n'est pas son originalité mais le fun qui se dégage d'une partie. C'est un jeu très divertissant grâce notamment à cette interaction lors de la pose de dés.
On commence avec 4 dés, dont on va assigner une valeur. 1 point de dé = 1 pound.
Poser des gros dés ? C'est s'assurer les meilleurs emplacement mais aussi s'exposer à des emprunts couteux.
Poser des petits dés ? Moins cher, mais on prend le risque de se retrouver privé d'actions et de bonus.
Commencer par les gros dés pour annoncer la couleur et prendre les bonus convoités ou les petits pour voir la dynamique de table ?
Une chose est sûre, jouer entre deux c'est la possibilité de surpayer pour ne rien prendre.
Ce ne serait pas forcément rigolo si tous les choix étaient justifiés ou raisonnés. Chacun développe son pavillon de son côté, n'oublions pas que nous sommes représentants de pays à l'exposition universelle de 1851, mais les intérêts vont inlassablement convergés vers certains lieux. Il faudra alors s'adapter, prendre des risques et sentir le jeu : on joue donc nos coups en réaction, ce qui rend le tour vraiment dynamique.
Chaque nation, il y en a 10, vient avec un plateau à objectif spécifique ce qui nous permet de nous focaliser sur certains éléments du jeu.
L'accès au marché noir nous offre aussi la possibilité de nous goinfrer en revenus de fin de manche. Sauf qu'à être trop gourmand, on peut se retrouver marron si le marché est trop encombré.
Le reste tient dans des opportunités de combinaisons de cartes : les brevets pour des choix stratégiques, ou pour lancer des peaux de 🍌 à ses adversaires, et des personnages pour des choix plus opportunistes.
Un format d'eurogames plutôt classique au final mais qui m'a séduit par l'intensité des choix à chaque tour de jeu. Un jeu qui peut se révéler punitif si on ne fait pas preuve pas d'adaptation mais qui nous offre assez de leviers pour nous donner des solutions (y compris rembourser ses emprunts en fin de partie).
Chaudement recommandé.
Apres les couleurs de Paris, encore une déception pour moi que ce super meeples….
Certes le matériel est beau…. le thème totalement plaqué…
Alors oui, je ne suis probablement pas le public pour ce type de jeu…. Mais après partie à 5 joueurs avec gros geeks, aucun n a eu une furieuse envie d'y rejouer.
J ai bien peur que le jeu ne reste comme une curiosité sur une étagère du possesseur…
Le mécanisme des des est intéressant...mais le tout est par trop alambiqué...trop complexe pour le joueur occasionnel ou meme moyen genre family + ou ++.
Alors si vous n'êtes pas doué d un qi à faire peur à un polytechnicien, j ai bien peur que ce jeu ne rate sa cible…
Pour moi, la complexite de certains "jeux" eclipse totalement le plaisir de jouer…
A chacun de se faire son idee...mais a mon avis a tester avant d'acheter….j ai eu du plaisir a le tester...quant à l achat ou y rejouer...non merci !!!!
Le jeu est très bon, mécaniquement facile d'accès avec une complexité qui arrive avec les choix de placement et la stratégie à suivre.
Une des "originalités" du jeu est proposer d'être jouable à 5 là ou normalement ce genre de gros jeu de placement / gestion "à l'allemande" sont souvent limité à 4. Mais ca rend la partie trop longue à mon gout, je serai curieux de refaire une partie à 3 ou 4 joueurs max pour me refaire un avis car à 5 les tours sont vraiment trop longs, l'interactivité étant limitée, on passe beaucoup de temps à attendre son tour et même si ca permet de réfléchir à son futur tour, c'est long ... trop long pour moi.
Une belle edition, sur un thème interessant, une mécanique innovante (des dés mais des dés qu'on ne lance pas! :) ). Crystal Palace est super prenant dès la 1ere partie et pas si complexe au final....
Un super jeu de gestion/placement que je vous recommande!
Autant vous le dire tout de suite, nous avons adoré Crystal Palace. Une fois l’explication des règles passée, les tours s’enchaînent bien et de manière fluide. Chaque nouvelle manche est le théâtre de dilemmes. Dois-je mettre de grosses valeurs de dés afin de jouer en premier quitte à me retrouver sans le sou ? Ou bien jouer la sécurité avec des valeurs moyennes pour conserver mon argent mais risquer de ne pas avoir de place pour poser mes dés, qu’il n’y ait plus de case action disponible lorsque viendra mon tour ou encore que la récompense que je convoitais me soit volée sous le nez ? Le jeu propose un bon équilibre entre prévision et prise de risque.
Le recours aux prêts doit être utilisé avec parcimonie car ils impliquent de gros malus de points en fin de partie, surtout si vous ne parvenez pas à les rembourser. D’autant plus que chaque prêt remboursé implique 10 livres de moins pour occuper un emplacement de recherche laissé vide sur notre plateau individuel. Il est souvent préférable de surfer sur la limite de votre réserve d’argent et d’utiliser les journaux pour compenser le manque d’argent et de ressources. Il est très important de ne pas négliger votre piste de revenus si vous voulez tenir la distance car elle baisse régulièrement au cours de la partie. La piste de buzz, outre les points octroyés en fin de partie, vous apporte des revenus en one-shot lorsque vous passez certains paliers, et aussi des revenus à chaque fin de manche.
Durant la partie, chaque joueur va composer avec son objectif national tout en essayant de comboter entre les cartes brevets et personnages qu’il va récupérer, car certaines sont liées, et si vous construisez le prototype d’une carte personnage que vous possédez, vous pourriez obtenir un bonus de points. Lorsque vous construisez un prototype, vous devez choisir à quel joueur profitera son bonus (ou malus), un bon moyen pour retirer ses dernières livres à un adversaire !
Pour résumer, on retrouve un très beau Diamant d’or qui promet de nombreuses parties avant de s’en lasser, d’autant que les possibilités changent avec le nombre de joueurs. Les illustrations sont chouettes et l’iconographie est très lisible, chose primordiale dans ce genre de jeu. À déguster sans modération, donc.
Le jeu est bon, la mécanique au final simple, les illustrations sympas et les objets et personnages cools, il s'adresse à des joueurs experts très clairement mais le reproche que je lui fais d'où ma note c'est qu'on affronte les autres et le jeu en permanence, on ne cherche pas spécialement à faire des points de victoire mais à éviter d'en perdre.
L'axe central est très clairement l'argent, il n'y a pas de hasard de dés mais une réelle stratégie de choix de face de dés pour éviter l'écueil de l'endettement qui est une fois tombé dedans presque éliminatoire.
L'autre point c'est de payer des dés qui s'avèrent inutilisables et ne rapportent qu'un d'argent lorsqu'on les places à des endroits stratégiques pour notre manche en court et qu'après nous d'autres joueurs placent un dé d'une valeur supérieure dans la même zone et nous prive bien souvent de l'accès à la case de résolution. Car oui il y a plus d'endroits pour se placer que d'endroits pour réaliser l'action du plateau et comme c'est d'abord la puissance faciale des dés qui comptent avant l'endroit sur la ligne on peut se faire avoir. Tout comme le black market qu'un joueur n'ayant qu'un ou pas de pions dessus prendra plaisir à faire sauter en remplissant la dernière case avant la phase 6 déclenchant l'arrestation de tout le monde sauf du dernier placé. Il y a 8 zones de placement, il est donc impossible même en voyant l'argent des autres et ce qu'ils font d'anticiper les endroits où ils se placeront ou le sacrifice de prendre un emprunt pour réaliser une action à laquelle il ne pouvait avoir accès avec l'argent restant. Je reste donc sur ma faim, j'ai eu le sentiment de lutter en permanence pour ne pas faire du négatif à mort à la fin (j'ai fait du -8 mais heureusement les autres ont fait jusqu'à -58). Il y a trop de possibilités de nuisance et trop de hasard sans pouvoir réellement anticiper ce qui va se passer ou réfléchir au tour à faire sans y accoler tout les accros qui peuvent survenir. Je serais donc plus nuancé que les autres avis que j'ai vu allant jusqu'à 10/10 qui me paraît exagéré.
Boite bien remplie (meeples ressource, cartes, pions, tuiles...) , ce Palace prend de la place sur la table avec ses plateaux personnels et ses 10 mini plateaux correspondant aux lieux qu'il va falloir arpenter pour réussir à oeuvrer dans cette exposition universelle. Des lieux qui ne pourront pas accueillir tout le monde. La mécanique de pose d'ouvrier est assez tordue dans le sens où vous payez pour vos valeurs de dés en secret. Le risque étant que quelqu'un ait payé plus et vous chipe la place ou vous évince tout bêtement.
Un jeu expert simple à comprendre, moins à appréhender. Il faudra gérer l'argent et deux autres ressources. Il faudra acquérir des brevets, faire le buzz, engager des mécènes... tout en activant (et payant les coûts) les cartes (avec, il faut le souligner, un petit historique instructif au dos) à la bonne période (le jeu se déroule sur 3 ans 1+1/1+1/1). Parfois on a besoin de l'effet de suite alors que si on avait pu attendre il était décuplé. Grrrrr! Il faut aussi s'arranger pour moins payer le revenu de certaines cartes à chaque début de manche. Il y a trop à faire, évidemment.
Le jeu ne dure que cinq tours, riches en choix et frustration. La première partie vous permettra de bien saisir les différents enjeux avant d'y revenir. Oui, car une fois la partie terminée on a une furieuse envie de faire mieux.
Voilà une petite merveille pour gamers !
Pour débuter, je commencerai par évoquer la qualité du matériel. Super Meeple nous y avait déjà habitué ; Crystal Palace ne déroge pas à la règle. De plus, les illustrations vont très bien avec le thème.
Au niveau du jeu, nous sommes dans un mécanisme de pause d'ouvriers avec des dés. Classique penserez-vous ! Mais la pause des dés et leur utilisation possèdent beaucoup de subtilités (un petit air de Coimbra) avec énormément d'interaction. Trois ressources dans le jeu qui sont hyper tendues : l'argent, les engrenages et les ampoules.
Pour marquer des points, il va falloir acquérir des brevets pour créer des prototypes, se faire aider par les célébrités de l'époque (Londres de 1849 à 1851), essayer de soigner ses revenus en évitant le recours aux prêts (difficile de les éviter), faire le buzz pour que notre pays soit le plus visité lors de l'exposition universelle de Londres.
En bref, ce sont 5 tours de jeu très riches. Les règles, avec l'aide des récapitulatifs sur les plateaux individuels sont plutôt accessibles, mais le jeu s'adresse clairement aux joueurs aguerris pour faire les bons choix.
Si vous faites partie de ceux qui n'hésitent pas à passer plusieurs heures devant un jeu, entrez dans le Crystal Palace, la décoration y est superbe et on peut le visiter de nombreuses fois avec de nouvelles découvertes à chaque fois.