Avis édité en 2014. Jeu d'enchères à l'ancienne.
L'originalité de die kaufleute vient de ses enchères hollandaises à la descendante. Mais le reste est aussi à l'avenant, et la thématisation a rarement été aussi bien intégrée dans un jeu de Knizia.
Majorités sur 3 tableaux : la bourse, les comptoirs internationaux et l'implantation dans les quartiers d'Amsterdam qui peut se poursuivre d'une rive à l'autre.
Le plateau de jeu est austère mais lisible et fonctionnel.
La fameuse horloge est impériale et exempte de tout reproche.
La fluidité du jeu est assurée par les icônes des différents âges traversés
Quand on joue pour la première à die Kaufleute von Amsterdam on veut être partout mais c’est impossible.
Il faut dés le début se concentrer sur deux marchandises, deux quartiers et deux parties du monde. Bien sûr il faut choisir les parties du monde qui proposent le plus de comptoirs dans les marchandises choisies car pour un comptoir établit le joueur avance son jeton marchandise correspondant sur le marché.
Si vous êtes le seul à adopter cette stratégie vous gagnez la partie, et si tout le monde l’adopte certains joueurs seront désavantagés car ils seront en compétition avec plus qu’un joueur.
Cela reste à confirmer, mais il semble que participer timidement aux enchères ne soit pas très pénalisant en partie par ce que le rendement n’est pas très bon et en partie parce que le jeu peut avancer uniquement avec les cartes sélectionnées quand le joueur est le maire. C’est un mauvais signe pour un jeu justement basée sur les enchères.
Les phases d’enchères à l’horloge sont sympathiques certes mais le jeu ne m'a pas réellement accroché. Je n’y rejouerai qu’à de rares occasions car les jeux d’enchères sont nombreux et beaucoup sont meilleurs que celui ci. Un achat dispensable et une déception dans la production ludique du maître des enchères.
2003
Edit 2011: Jeu revendu, je regrette un peu l'horloge et la tension des encheres descendantes. A mon avis il ya un moyen de faire quelque chose de plus fun avec ce formidable materiel. Je suis capable de le racheter à nouveau mais pas pour jouer au jeu original.
Très bon jeu d'enchères du maître du genre. Un jeu un peu tarabiscoté, pouvant devenir casse-tête, mais avec du beau matériel, surtout cette grosse horloge d'enchères, unique ne son genre. Mais comment on joue, quand cette grosse horloge est cassée ?
Les + :
Règles simples
Mécanique de jeu en phase avec l’histoire d’Amsterdam entre 1579 à 1666
Système d’enchère original (avec le stress et donc l’ambiance qui en résulte)
Placement dans 3 lieux différents (Amsterdam, bourse de marchandises et colonies) mais pourtant tellement liés
Jeu d’enchère, de placement, de majorité avec un tout petit peu de prise de risque
Les - :
Plateau un peu fouillis et pions en carton un peu léger
Horloge bruyante. De plus, quelle sera sa durée de vie ?
Cartes marchandises trop fortes surtout lorsque le hasard de la pioche fait que ce sont toujours les mêmes joueurs qui tombent dessus (le joueur qui piochera cette carte la prendra toujours pour lui)
Beaucoup de décomptes
Donc :
Jeu intéressant si ce n’est les cartes marchandises qui faussent la partie. Cela gâche un peu le jeu. Tant que je n’aurai pas trouvé de variante pour ces cartes, ce jeu restera dans la moyenne.
DKVA (ben oui, le titre est vachement long, alors je l'acronyme).
DKVA, disais-je, est un pur produit Kniziesque: un système de majorité a la Medici, avec une mécanique proche de Tadsch Mahal. Fluide et rapide (moins d'une heure par partie, même avec 5 joueurs).
A chaque tour, trois cartes sont tirées par le joueur en cours: il garde l'une pour lui, en jette une autre (généralement celle qui intéresse ses petits copains mais pas lui) et en met une autre aux enchères.
Chaque carte permet d'étendre son influence sur un des 3 "plateaux" (divises chacun en 4 zones): la Bourse, Amsterdam et les colonies. De plus, un compteur temps tourne et déclenche régulièrement des décomptes intermédiaires.
Chaque décompte dans un plateau donne des brouzoufs aux deux meilleurs dans chaque zone du plateau concerné.
Le jeu est très équilibré: chaque joueur joue le même nombre de fois le rôle de Maire, qui est très avantageux.
Comme d'habitude chez Knizia, plusieurs paramètres a prendre en compte, mais l'aspect tactique ne plombe pas la partie qui reste très fluide.
De plus le système d'enchères est égalitaire: une horloge (quand même vachement bruyante) qui démarre avec un prix prohibitif et descend vers des montants ridiculement bas: le premier qui arrête l'horloge achète la carte au prix indiqué: il faut agir vite mais ne pas payer trop cher.
Rapide, équilibré et qui tourne. Bravo au Docteur Reiner, encore une fois.
Mon avis est malheureusement biaisé : en effet si la seule partie que j'ai faite fut des plus agréable avec ce jeu d'enchères astucieux typique de Knizia et au charme bien réel, l'intérêt en est plombé du fait que l'horloge, pièce centrale du jeu, ne marchait pas bien, se bloquant avant d'avoir parcouru tout le tour... Et si j'ai bien demandé à me la faire échanger la nouvelle fut encore plus défectueuse.
Ce qui fait que ce jeu ne connaitra sans doute pas de mon côté l'avenir qu'il aurait du...
Bien dommage !
Le jeu m'a agréablement surpris.
J'étais réservé au départ :
-Le plateau est assez particulier... chargé, sans vraiment de style... j'ai pas accroché.
-La grosse horloge en plastique... on se croirait dans une dinette...
Et malgré ça, j'ai essayé une partie. Je n'ai pas été déçu :
-**Le système d'enchères descendantes**, typiquement hollandaises, est parfaitemement rendu avec ce chronomètre sur lequel on appuie pour déterminier qui achète et à quel prix. Diabolique !
-**Les majorités dans les quartiers**, avec les emplacements stratégiques des ponts et le fait que ce n'est pas le nombre de maisons dans un quartier, mais bien le nombre de maisons *connectées* qui compte !
-**Le choix des cartes qu'on propose** : à son tour, on tire succéssivement trois cartes. Une qu'on doit jeter, une qu'on garde pour soi, et une autre mise aux enchères. Là encore, diabolique : se garder une bonne carte, c'est bien. Rejeter une carte dans laquelle les autres peuvent refaire un retard, c'est bien aussi.... Et proposer aux enchère une carte convoitée... c'est bien aussi parce que ça va se battre et donc affaiblir la situation financière des concurrents...
Sinon, les aspects "majorités sur les continents" et "première position à la bourse" sont aussi intéressants.
Le jeu offre d'indéniables possibilités, mais il faudra encore quelques parties pour savoir si àa tourne bien.
Un Knizia intéressant, et pourtant pas très connu...
Autant le dire tout de go, la singularité de "Die Kaufleute von Amsterdam" réside dans la méthode d'achat par « enchères descendantes » autrement appelée « enchères hollandaises ». Cela se passe comme à la bourse aux fleurs à « Amsterdam » de nos jours. On amène un lot de fleurs avec une mise à prix assez élevée. Le prix va descendre régulièrement jusqu’a ce qu'un membre de l'assistance décide d'acheter le lot au prix courant. La subtilité est bien d'acheter le lot au plus bas prix, avec le risque qu'il vous passe sous le nez si un autre acheteur décide de l'acheter un peu plus cher que vous. Ce type d'enchères est diabolique puisque vous êtes toujours poussé à acheter un lot plus cher que prévu si vous aviez peur qu'il vous échappe. Dans le cadre de "Die Kaufleute von Amsterdam", nous avons une petite horloge mise à disposition, horloge qui se remonte au prix maximum, qui descend régulièrement jusqu' a ce qu'un bonne âme faible appui sur le bouton arrêtant les enchères... ici ce sont des cartes de placement de pions sur une carte qui sont achetés.
Parce que le reste du jeu et lui terriblement classique. Un jeu de placement et de majorité comme "Reiner Knizia" sait si bien les faire, tout ceci équilibré et tournant parfaitement. Le thème est donc assez froid, artificiel en dehors de cette sacrée horloge d'enchères hollandaises.
Un must pour les fans de « Knizia », une curiosité pour les autres...
Les ingrédients de kaufleute:
Pour les mécanismes
- de la majorité (c'est le but du jeu, être majoritaire pour avoir du pognon).
- des enchères (avec le gros truc qui fait du bruit)
- un peu de prises de risques (au moment du tirage de cartes pour avoir la meilleures pour soit, au moment de l'emprunt, au moment du placement (on prend des sous que l'on peu rendre si on perd les positions) et au moment des enchères forcément).
- un peu de chances(certaines cartes sont plus mieux que d'autres) et avec l'arrivé aléatoire des cartes sablier (qui font avancer le jeu parfois jusqu'a un décompte).
Pour l'ambiance:
- le jeu est trés fluide
- compter 1h30 à 5 joueurs
- bonne ambiance général avec l'horloge nottament
Pour le matos:
- L'horloge, excellente avec son gros bruit qui stress. L'aiguille ne va pas a vitesse continue en plus.
- Les pions en carton: moyen mais ça passe quand même
- Le plateau: manque de visibilité effectivement. C'est génant dans un jeu de majorité.
- L'horloge encore, bonne idée mais il est impossible de la mettre a égale distance des joueurs et la placer top prés du plateau peut faire virer tout les pions quand quelqu'un tape.
Bilan:
Un bon jeu sympa. Pas le genre qu'on sort toute les semaines mais un trés bon jeu quand même.
A découvrir
Knizia - enchères ?? Banal ! Et pourtant non. Knizia arrive à innover avec un système d'enchères original !!
Plusieurs points forts à ce jeu :
-le système d'enchères évidemment : cette aiguille qui tourne et qui baisse le prix d'achat jusqu'à ce que quelqu'un appuie dessus. Enchères à l'envers, fallait le faire. De la tension autour de la table, c'est palpable et ça rend toujours l'ambiance excellente.
-le déclin d'Amsterdam est très bien vu. Vous perdez vos bonus (maison ou argent) dans le dernier quart du jeu. Il faut donc bien voir le coup venir et le prévoir dans vos placements tout le long de la partie. Associer parfaitement une mécanique de jeu à un fait historique est une prouesse remarquable. Chapeau.
- la notion de prise de risque : à votre tour vous attribuez une action parmi trois à la carte que vous venez de piocher : soit la défausser, appliquer l'action pour vous même, ou soit mettre cet action aux enchères. A chaque carte que vous piochez, vous décidez : dilemne permanent.
Au niveau des points négatifs : le pendule pas très costaud (attention si vous trouvez ce jeu d'occas a bien le vérifier), le tirage des cartes marchandises qui peut drolement avantager le joueur qui en pioche souvent dans la partie (elles sont puissantes).
Bref, globalement, j'ai beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu réclamé souvent à juste titre par ma tablée. Il est vrai qu'il faut calculer un minimum la rentabilité de nos enchères mais on ne fait pas que ça. Excellent achat. (surtout si vous l'achetez à Essen 12 euros ;))
La mécanique d'enchère est unique et reproduit à merveille celle qui avait cours en ces années là en Hollande. Quant au jeu lui-même il est vraiment très agréable à jouer de part son dynamisme. En effet on ne s'ennuie jamais: il faut veiller à être à la fois bien placé à la bourse des matières, posséder les bonnes colonies à travers le monde et construire intelligemment à Amsterdam...Il faut donc jouer sur 3 fronts. Le moment où toutes les mains tremblent au dessus de la fameuse horloge est un très grand moment ludique et justifie à lui seul l'intérêt du jeu. Les années passent très vite (car le jeu se déroule de 1579 à 1666) et la partie file à une vitesse hallucinnante à tel point que la fin arrive même trop vite et c'est peut-être son seul défaut ! (de trop de décomptes naît une certaine frustration)
Alors allons y tout de go, j'ai trouvé le jeux tres tres fun. Un vraiment bon moment, des mécanismes pas spécialement neufs (à l'exception de l'horloge, tres sympa, proposant un type d'enchere différent) pour un jeux qui tourne bien!
Seul bémol, les décomptes. Il y en a beaucoup, trop je pense, et ca prend un temps fou à faire! Je me demande ce que ca ferait si on en éliminait l'un ou l'autre...
Merlin
Si l’horloge fait beaucoup parlé d’elle, c’est qu’elle est peu commune :)
En général les jeux qui implique une gestuelle rapide me donne l’impression d’être un cobaye conditionné et l’obsession dans ce jeu de devoir appuyer au bon moment sur cet espèce de minuteur géant est plutôt stressant.
Le jeu en lui-même n’est pas mal, je lui reprocherai son plateau qui manque de clarté, beaucoup de couleurs et des dessins provoquant un manque de lisibilité avec les petits jetons, mais pour les possibilités ludiques en elle-mêmes, il est convenable, sans plus.
A noter la présence d’un supplément sur le contexte historique du jeu assez instructif.
Le jeu est sympa : des encheres et du placement maquillé dans un thème plutôt présent où on vit la grandeur et le recul d'Amsterdam. Les choix sont véritables et interressant. La "pendule à enchères" apporte un vrai plus même si je pense qu'il faut être plus de trois pour vraiment l'apprécier.
Je ne dis que "sympa" car ce jeu est plombé par de tres nombreux comptages tres laborieux. Je crois qu'on passe autant de tant à compter qu'à enchérir.
Si quelqu'un a un système rapide pour trouver qui empoche quoi, je suis vraiment preneur car en dehors de ça le jeu est sympa comme les jeux d'enchères intelligents savent l'être.
Je n'ai joué qu'une partie, peut-etre qu'on prend le coup de main à force...
Et oui, dans ce gros jeu de Knizia il y a fort à faire : placement et enchères. Ce second aspect est le plus intéressant avec une horloge - buzzer très stressante mais bigrement efficace : remportera l'enchère descendante le joueur qui aura tapé le premier. Il paiera alors le prix en cours. D'où de splendides moments où il s'agit de payer le moins cher possible en attendant beaucoup, mais à trop attendre, quelqu'un appuiera avant vous, et vous n'aurez rien gagné...
Un jeu très prenant, très attractif et, pour une fois avec cet auteur, avec une thématique présente.
Une réussite qui mériterait d'être plus connue.