Ce jeu réussi la gageure d'avoir un jeu de civilisation accessible tout en gardant une certaine profondeur, le tout dans une durée raisonnable pour cette catégorie.
Basé sur une mécanique assez abstraite, le coeur du jeu se situe au niveau de son arbre de savoir, illustrant le developpement de son peuple, combinant différents effets et manières de scorer, bien imbriqués, laissant beaucoup de liberté, tout en gardant un certain équilibre.
Les règles sont claires, le matériel très bien pensé, on regrettera l'interaction assez faible mais les différentes extensions vont peut-être modifier cela, elles seront sans doute intéressantes à ajouter au fur et à mesure, l'enrichissant davantage et assurant une très grande rejouabilité.
Tous ces atouts le placent en très bonne position pour tous les amateurs du genre mais pas que, si bien qu'il va pouvoir sortir souvent.
Edit: pour une meilleure interaction, je recommande particulièrement l'extension Hegemon (voir mon avis)
Jeu de civilisations très très agréable, système astucieux de gains de ressources, et arbre de connaissances très original lui aussi ; complexe sans être compliqué et les règles sont finalement assez simples ; plusieurs parties seront cependant nécessaires pour appréhender tous les savoirs entre eux afin d'obtenir les meilleurs combos possibles !
Un gros coup de coeur ! (par les auteurs de Museum)
La première force de Dominations est assurément de ne pas être trop comparable aux autres jeux de civilisation comme Civilization, Through the Ages, 7 Wonders, Hadara ou Genesia. Si l’on y développe toujours sa civilisation en trois âges grâce à des cartes, l’oeuvre d’Éric Dubus, Olivier Melison et Holy Grail Games propose en effet déjà de placer des tuiles dans un environnement commun afin d’obtenir des ressources (connaissances) par adjacence, puis d’y construire des merveilles dont le contrôle pourra passer de l’un à l’autre et des cités. Il assume ainsi son assez indéniable absurdité thématique… sans du tout oublier son thème, qui n’est pas qu’un habillage mais irrigue paradoxalement certaines de ses mécaniques.
Outre la pose de très jolies merveilles qui rappelle soudain au joueur la dimension supposément historique du titre qu’il pratique, il lui faut acquérir des cartes Savoir qui constitueront une aide précieuse pour collecter davantage de connaissances ou bénéficier de bonus variés au cours de la partie, et qu’il devra combiner judicieusement dans un arbre de compétences au fond très vidéoludique, et en même temps si fonctionnel dans un jeu de société auquel il offre soudain une couche thématique assez forte (chaque savoir appartient à un domaine, porte un nom, et possède un niveau apparenté à un degré de civilisation) en même temps qu’un outil de personnalisation et d’expérimentation passionnant.
C’est que ces savoirs ne sont pas achetés dans quelque marché en rivière… mais sont tous constamment accessibles à tous les joueurs. De quoi les pousser à optimiser leur civilisation et les inviter à tester de nouvelles associations de partie en partie avec une rigueur tout à fait inattendue, en phase avec la quasi-inexistence du hasard dans Dominations, où d’ailleurs aucune autre information n’est cachée que la pile de tuiles où l’on piochera (et où l’on peut repiocher si notre réserve visible ne nous convient pas, c’est dire).
Étonnamment accessible et pourtant rigoureux et riche en choix tactiques, abstrait et pourtant joliment thématique, Dominations est un jeu de contradictions qui ne peut manquer de stimuler et de surprendre, au meilleur sens du terme, développant d’ailleurs plusieurs bonnes petites idées tout en parvenant à rester élégant de bout en bout, logique et satisfaisant.
Ce texte n'est que la conclusion de l'article publié sur VonGuru, où vous trouverez une présentation plus détaillée et une argumentation plus développée : [https://vonguru.fr/2021/05/18/dominations-civilisation-combos-et-un-arbre-de-competences/](https://vonguru.fr/2021/05/18/dominations-civilisation-combos-et-un-arbre-de-competences/ )
Bonne lecture !
un jeu de civ aussi impersonnel, j'ai vraiment eu du mal a rentré dedans, tellement que je suis jamais rentrer, 2h30 d'ennuis a savoir comment optimiser, mes dominos et mes savoirs, j’écris rarement des avis, mais là en l'etat je sonne une alerte, je ne suis pas dans le cœur de cible, pourtant j’apprécie les gros jeux de gestion mais là, Non la mayonnaise n'a jamais pris sur moi . je pourrais écrire plein de choses, pourquoi des dominos avec des villes a construire au centre ??? heu je construit mes ville sur quoi ? a la fin je multiplie mes cartes de couleurs par mes "perles" de la meme couleur...ah oui ? heu pourquoi ??? mes connaissance sont mes ressources ? ah oui ??? bhen je suis terre a terre, mes j'aurais préféré construire ma ville , avec du bois de la pierre, voir d'autre truc, mais la alors j'ai 3 art, et bhen hop une ville. heu ? sans compter qu effectivement on a jamais l'impression de jouer un peuple ( ni de tendre vers un peuple, ne jouons pas sur les mots, pour ce donner une excuse..), a la fin !! le big popotin de la soupe de point de victoire, en veux tu et voilà, tu avais 70 a la fin de la partie ...te voilà avec 267 a la fin !!!??? non et en plus , vue la durer, et l investissement que le jeu demande, j'ai meme pas envie de retester, je vais juste passer mon chemin.
Les jeux de civ ont le vent en poupe en ce moment. Ce qui est compliqué avec ce genre, c'est que tout amateur a en tête un cahier des charges très précis , mais ne reconnaitra pas pour autant comme tel un jeu qui techniquement répond au cahier des charges. "Il manque le côté épique", sans réellement pouvoir dire en quoi concrètement consiste cet "épique". Personnellement je parlerais plutôt de fun , de montée en puissance.
Et pour moi, ce Dominations répond parfaitement à mes attentes :
- le fun est , entre autre , dans cette réutilisation du principe des triominos. Principe simple, ludique et qui par le hasard du tirage (à chaque ère) amène cette dose d'adaptation aux aléas
- le développement est bien présent. La montée en puissance est bien là dans les pouvoirs. Dominations a le bon goût de se finir d'ailleurs au juste moment où les pouvoirs explosent et où on commence à ne plus savoir ce à quoi on a droit.
- Les 6 domaines classiques sont là (sciences, commerce ...) , pas de manière flagrante; reconnaitre leurs nuances fera partie des enjeux stratégiques. Pas de gestion de population, ni combat, à la place une occupation du plateau par ville qui d'une partie sur l'autre paraitra anodine ou au contraire très importante (chaînage de ville, contrôle de merveilles , etc ).
La première chose que je trouve remarquable dans ce jeu c'est la simplicité des règles. Si on reste dans des gabarits classiques de jeux de civ moderne (2-3 heures la partie, ça se réduit avec la pratique), les règles sont extrêmement simples et on prend tout de suite du plaisir. Un ratio rarement atteint dans ce genre entre accessibilité et richesse (qui viendra surtout des nombreux développements).
La seconde chose est la double utilisation objectif du peuple (qui est plus à voir comme une tendance, une réécriture) et arbre de savoir fonctionnant sur un principe de connexions de cartes à la Viceroy. Si cet arbre m'avait paru artificiel au début, je trouve son intégration de plus en plus intéressante. Les couleurs donnent une tendance et il faut manoeuvrer entre le développement de l'arbre et celui de notre peuple. Un pilotage qui parait fortement contraint, voir impossible au début, et qui s'avère plus souple et surtout bien plus intéressant avec la pratique (valider tous les objectifs du peuple se fait finalement assez facilement).
Au rang des petits défauts (outre le temps de jeu) : si certains choix éditoriaux sont très bien vus (tuiles triangulaires agréables) certains sont plus dommageable comme les curseurs (pourquoi ne pas avoir mis les 6 accolés au 5 ?). Je dirais bien aussi quelques manques d'équilibres, certains technos paraissent plus fortes. Mais vu que j'ai remporté ma dernière partie avec deux choix stratégiques qui me semblaient voués à l'échec ( se passer des merveilles, faire des cités de niveau 2 et 3) , je me garderais pour l'instant d'un jugement définitif et m'en tiendrai à la présomption d'innocence :) .
Dominations est un jeu de civilisation complexe ayant pour thème l'antiquité.
Le matériel est plutôt correct et abondant.
Les règles sont étonnamment simples (20 à 30 minutes d'explication) et la mise en place est très rapide pour un jeu de cette complexité.
Le jeu se déroule en 3 âges (décompte à la fin de chaque) composés de 5 tours chacun qui sont eux même divisés en 2 phases.
La première phase consiste à poser un triomino pour acquérir des connaissances (6 différentes, ce sont les ressources du jeu).
Dans la seconde phase du tour on pourra dépenser ces ressources dans un premier temps pour construire ou améliorer une cité ou aider à la construction d'une merveille puis, s'il nous en reste suffisamment, pour acquérir des cartes savoirs qui permettront d'obtenir des pouvoirs spécifiques pour chaque domaine de connaissances.
Les cartes savoirs s'agencent entre elles aussi selon un principe de domino.
A chaque fin d'âge il y a un décompte : certaines cartes savoirs donnent des points selon notre degré d'évolution et pour ceux qui aiment thésauriser, la possibilité d'avoir de cartes bonus pour l'âge suivant pour chaque domaine de connaissance où les joueurs sont majoritaires.
Il y a aussi piste d'influence qui, selon notre progression, permettra d'acquérir des points ou des bonus et des cartes objectifs secrets de fin de partie
J'ai apprécié ce jeu notamment pour la simplicité des règles et le thème malgré quelques reproches.
J'ai trouvé que les objectifs secrets étaient assez inégaux et pouvaient générer un certain déséquilibre entre les joueurs. Selon les conditions de jeu certains seront plus ou moins faciles à obtenir : par exemple à 2 joueurs, posséder à la fin de la partie 2 merveilles est assez compliqué, surtout si l'adversaire a un objectif merveille.
Autre point qui m'a déplu : mis à part parfois pour certains objectifs croisés et le placement à côté de certaines tuiles merveilles à la rigueur, il n'y a guère d'interactions : chacun construit de son côté sa civilisation.
L'iconographie quasi inexistante nous oblige relire les textes des cartes savoirs en permanence, c'est assez fastidieux à la longue. Le texte est écrit en tout petit et leur agencement sous forme de patchwork désordonné ne facilitent pas du tout la lisibilité.
Mon avis est donc mitigé : le système de triomino est ingénieux et permet de gagner en fluidité à contrario de la gestion des cartes savoirs.
Dominations est un jeu agréable à pratiquer.
Il est bon dans la pratique, a sa propre identité sans réinventer la roue non plus.
Reste à voir si certaines cartes ne sont pas trop puissantes, ce qui pourrait atténuer l'intérêt du jeu (pas assez joué pour le moment, mais certaines cartes semblent effectivement très puissantes).
Il faut se faire à l'idée aussi d'avoir un nombre de cartes aides de jeu récapitulant les cartes existantes (essentiel pour ne pas jouer "les yeux bandés") plus que conséquent et limite indigeste.
Reste que l'éditeur, lui, déçoit. Ce fut déjà le cas pour Museum, et je pense donc que ce second KS chez lui sera le dernier me concernant.
Pourquoi ? Parce que pour les joueurs qui comme moi ont pledgé la totale, ça fait un sacré prix.
Le pledge a eu 1 an et demi de retard (et Museum, c'était pas mal aussi), ce qui est énorme.
Et quand tu leur envoie un mail (fait plusieurs fois), chaque fois le temps de réponse est très très long, et la réponse... décevante (oui, je ressors le même mot, mais là, ce n'est pas un livre que j'écris...).
1) Quand tu leur dit que tu n'as pas les autocollants pour les compartiments contenant les cartes (cf l'illustration de mise en place dans les règles), tu as pour réponse "oui, mais non, ils n'existent pas, c'est juste que sans, ça faisait pas joli". Oui, bah effectivement. Et vous ne trouvez pas que la réponse peut désarçonner ?
2) Quand tu leur demande s'ils feront (pour être poli, et ne pas demander "quand") les cartes corrigées de celles présentant des erreurs, ils te répondent "non, parce qu'il y en a peu. On proposera un errata à télécharger". Oui, et moi, votre jeu, j'aurais dû arrondir à la dizaine inférieure pour vous le payer et lorsque vous m'auriez demandé le manquant, j'aurais répondu "non, mais je le ferais pas, car il y a peu de différence au final...".
Bref, le joueur est étonné et déçu. L'agacement fait que je pense même me séparer du jeu, finalement...
Voilà un jeu qu'on aime ou déteste instantanément dès les premières actions dans mon entourage.
Ce ne sont pas les règles qui sont très accessibles et faciles à retenir qui posent problème, mais plutôt le fait de se retrouver devant un bac à sable sans direction évidente dès le début et pas mal de lecture à effectuer pour faire ses premiers choix.
Pourtant, la carte de civilisation/objectifs est là pour donner une orientation, mais faut-il d'abord cibler une carte de réduction des savoirs ou partir sur des ressources gratuites quand quelqu'un d'autre effectue une production ou encore gagner une ressource à chaque début de tour ?
En tout cas, de mon côté, j'apprécie grandement cette liberté qui rend chaque partie différente et pousse à tester des des combinaisons nouvelles ou tout simplement jouer l'opportunisme en fonction de l'évolution du plateau central (en fonction des cités et/ou des merveilles présentes).
Est-ce un jeu de civilisation ? Mmmm, oui, on acquiert bien des savoirs très divers, mais le thème disparait bien vite derrière la mécanique et l'utilisation des savoirs disparates qui forment une collection de bonus divers et variés hélas assez faciles à oublier car très variés justement (bonus de début de tour, bonus quand quelqu'un d'autre produit, réduction sur une construction et/ou amélioration de cités et/ou de merveilles, points de victoires ou point d'influence de fin d'âge, etc...).
Je peux comprendre que cet aspect déplaise à certains joueurs, mais si cela ne vous pose pas de problème, quelle richesse de possibilités !
A noter, pas de guerre (une seule carte, il me semble, permet de remplacer une cité par une des siennes) et une intéraction assez faible (sur la construction des merveilles ou sur le positionnement de ses triominos) donc c'est à prendre en compte selon ses goûts.
Autre point important, certains tours peuvent être assez longs car trouver le triomino et son emplacement qui va vous permettre de placer cette connaissance de niveau 9 qui va rapporter un max de PVs peut ne pas être évident à trouver. D'où des parties qui peuvent passer facilement la barre des 4h à 4, il faut le reconnaitre.
Le matériel n'est pas très immersif et il est dommage d'avoir mis des pièces en 3D qu'on ne peut pas toutes ranger dans la boite une fois montées (2 dans ce cas sur 12) mais, à part les plateaux individuels un peu cheap, l'ensemble est très fonctionnel.
Au final, un jeu expert à la mécanique limpide avec une belle profondeur mais peut-être un peu trop "fouilli" pour plaire à tous.
Graphisme très bon.
Mise en place simple et rapide.
Règles bien écrites et expliquées en 10 minutes.
Partie assez longue mais pour ce type de jeu j'aime ça, on ne bâtit pas une civilisation en quelques minutes.
Matériel de qualité, dommage que toutes les merveilles montées n'entrent pas dans l'insert.
Profondeur de jeu et rejouabilité importante.
Existence d'extensions qui permettront au jeu de vivre encore plus longtemps.
Possibilité de se raconter une histoire en fin de partie en expliquant le développement de sa civilisation.
J'ai joué 2 parties à 2 joueurs. Avant de donner mon avis, petite visite guidee de la boîte de base.
Tout d'abord, c'est un produit de qualité. Tout est bien pensé et les rangements hyper bien conçus. Du coup la mise en place est rapide et tout est bien rangé.
Les règles sont claires et le jeu a été simplifié par rapport à sa version proto. Le décompte alambiqué des nœuds est devenu optionnel et c'est tant mieux.
Mon avis maintenant, le jeu est vraiment bon. Beaucoup de choix, une belle courbe d'apprentissage. Le choix du thème de développement de civilisation est quand même présent à condition de se prendre au jeu avec le nom des cartes. C'est une façon originale de l'aborder comme Hadara ou Huns.
Pour résumer, les points positifs :
La qualité du matériel.
Les choix cornéliens entre la pose des tuiles, le choix des cartes savoirs, remplir ses objectifs.
Le rangement et mise en place.
Il y a quand quelques points négatifs.
La longueur du jeu, je n'ose pas imaginer une partie à 4.
Le système de glissière, j'aurais aimé un système à la zombicide pour l'expérience pour chaque piste.
La grande muraille qu'il faut démonter pour qu'elle rentre dans la boîte.
Le jeu est riche, très riche. Les premières parties manques un peu de fluidité le temps de s'approprié les nombreuses possibilités de développement offertes par le jeu.
Le matériel est magnifique bien que certaines miniatures de merveille soient un peu fines (je crains pour leurs durabilités) et l'insert de la boite est parfaitement pensé pour ranger le matériel et facilité la mise en place.
Les systèmes de domino et de l'arbre de savoir sont originaux et amènent des choix intéressant et une rejouabilité
D'abord c'est je soulignerai la lisibilité des règles. Elles sont fluides, agréables à lire et permettent d'accéder au jeu facilement. Ensuite j'ai un panoplie de mots/qualificatifs à donner à ce jeu :
Tempo - il y a un rythme dans ce jeu, une cadence qui s'accélère d'âge en âge, attention de le suivre ou, à tous le moins, de le donner... et ça j'aime.
Réflexion - dans domination, on réfléchit tout le temps, entendez par là que le jeu n'est pas "intuitif" dans le sens ou chaque placement, chaque carte choisie, chaque cité construite, chaque action entreprises pèseront dans le score finale et le déploiement du jeu... et ça, j'aime.
Disposition - les tuiles doivent être disposées avec intelligence, vraiment. Cette abstraction du jeu (dû au graphisme) pourrait en rebuté certain, moi j'ai trouver que cela simplifiait la lecture du plateau et donnait un goût particulier au jeu.
Biscornu - on peut s'inventer une histoire, sa civilisation sera une pure création souvent biscornue (astronome elle pourrait ne pas connaître la roue) mais peu importe cela force l'imagination et ça... j'adore.
Dominer - le titre du jeu pourrait faire peur à certain, et pourtant on écrase pas l'autre. Les cartes Domination obtenues en fin d'âge sont importantes mais pas indispensables à la victoire. Il n'y a pas d'arrogance du victorieux, on ne se sent pas écraser par la stratégie adverse et ça, j'aime beaucoup.
Accessible - Le rapport mécanique du jeu/équilibre du jeu ; matériel du jeu / prix du jeu font de domination un des meilleure du genre sur le marché. A mon humble avis.
Etant co-auteur du jeu, l'avis est donc un peu biaisé. Dominations est une jeu de civilisation dans lequel les joueurs vont développer l'arbre de savoirs de leur civilisation au cours de 3000 ans. En gros, on va joueur de l'âge de fer à l'antiquité voire même un peu au moyen-âge. C'est un jeu à courbe d'apprentissage car il y a plus de 60 cartes de savoirs à identifier réparti dans 6 Domaines différents qui vont générer des combos en cours de partie. C''est un jeu assez long, il faut compter bien 40 à 45 minutes par joueur et qui va vous faire suer des méninges.
L'originalité du jeu vient de dominos triangulaires que l'on place et qui vont donner l'orientation de votre civilisation avec les domaines que vous allez développer au cours de chaque tour. C'est un jeu à gros scoring, ce que certains appellent de la "soupe de points". Voilà en gros mon avis sur ce jeu.
Simple en positif mais complexe en négatif…
Le jeu s'apprend en 10 minutes… mais rapidement, il s'avère complexe à maîtriser (et nous amène a des premières parties qui peuvent être longues -mais que j'adore)… c'est ce qui en fait un jeu expert. C'est riche, très riche. Toutes les parties seront vraiment différentes, avec énormément de choix et de stratégies diverses, et même si le comptage final peut faire peur, il s'avère au final logique et simple, si tant est que l'on est organisé.
D'une grande souplesse, j'ai adhéré de suite à la mécanique et ai vaillamment pris le parti de défendre ce jeu qui, au bout d'une campagne KS surprenante (dans le bon sens du terme) sera aussi disponible en boutique.
Jeu assez long et "froid" malgré son thème, ce qui peut décourager certains.
Cependant la partie gestion / montée en puissance est très bien faite et le jeu est mécaniquement plaisant et riche. Les extensions semblent interessantes (toutes testées au moins une fois), mais non obligatoires : Hegemon pas mal pour plus d'interaction à 3 ou 4 joueurs de préférence. Dynasties très sympa mais simplifie un peu le jeu en apportant des bonus, Provinces apporte un axe supplémentaire sans complexifier le jeu outre mesure. Route de la Soie plutôt intéressant à 4, dispensable.
En tout cas j'y passe un très bon moment, et ai envie d'approfondir. 5 parties réalisées en 3 semaines, pas mal pour un jeu de ce calibre.
Le matériel est également d'un très bon niveau, et les règles sont claires et bien illustrées.
Au premier abord, on peut trouver l’esthétique de Dominations austère, mélange de tons gris et bruns, mais en fait cela met en valeur les informations importantes présentes sur les éléments de jeu (couleur des ressources, des nodus et des cités) et l’iconographie présente sur les cartes objectifs est très claire.
Concernant la mécanique, elle est très fluide et les tours s’enchaînent rapidement malgré le caractère expert du jeu : le joueur qui commence sa phase d’acquisition de savoirs peut le faire pendant que celui qui joue après lui débute son tour sans problème. Évidemment, cela dépendra des joueurs avec lesquels vous faites une partie 😉 Les cartes objectifs de civilisation nous guident dans une certaine direction durant la partie, ce qui évite de commencer en se demandant ce que l’on va bien pouvoir faire devant tant de possibilités : on a un cap à suivre et c’est très appréciable, surtout pour les joueurs découvrant le jeu. De même, le nombre important de savoirs disponibles peut déstabiliser au premier abord, mais les aides de jeu expliquant les pouvoirs de chacun permettent de s’y retrouver dans un premier temps, et après quelques parties on commence à bien les connaître.
Le placement des dominos est assez stratégique, car il s’agit non seulement de récupérer le plus de ressources possibles, mais également de ne pas offrir d’opportunité à nos adversaires. La course au contrôle des merveilles, communes à tous les joueurs, apporte également beaucoup d’interactions. Sur la fin d’un âge, on se prend à se demander s’il vaut mieux construire des villes et acquérir des savoirs, ou s’il vaut mieux garder nos ressources pour espérer gagner la majorité et la carte de domination correspondante, même si cela signifie perdre toutes ces ressources. Il y a donc également un petit côté prise de risque bien sympathique.
Dominations – Road to civilization offre donc un excellent compromis entre pose de tuiles, contrôle de territoire et développement de technologies, rendu accessible grâce aux cartes objectifs et aux nombreuses aides de jeu, qui ravira les joueurs aimant optimiser leurs actions, car la moindre approximation peut faire la différence entre la victoire et la défaite ! La rejouabilité semble excellente au vu du nombre de civilisations disponibles, et 4 extensions sont d’ores et déjà sorties, de quoi renouveler le plaisir ! Pour les amateurs, un mode solo officiel mais non présent dans la boîte et développé avec amour par Eins, un trictracien bien connu, est disponible sur le site Boardgamegeek en téléchargement gratuit.
Il est vrai que la mécanique du jeu (superbe) et le thème (attrayant) n'arrivent jamais vraiment à se lier.
On aurait tout aussi bien pu développer un parc d'attraction (c'est clairement moins sexy), ou un potager (mais complexe, le potager).
Bref, le thème est là pour la déco, et rapidement, on l'oublie (d'autant plus vite qu'on passe plus de temps à se concentrer sur les effets des cartes et leur couleur, oubliant très vite les domaines de connaissance que chacune représente). C'est dommage, car les illustrations sont belles, et la DA convaincante.
Mais c'est parce que la mécanique est excellente, et les parties, prenantes. Simple, riche, et efficace. Alors oui, il faudra plusieurs parties pour se l'approprier, essayer différents axes de développement et constater leurs effets. C'est un jeu qui demande à être rejoué. La première partie permet d'apercevoir son potentiel, pas de l'explorer.
Les parties sont plutôt longues (à deux, on monte à 3h à vue de nez) mais on ne voit pas le temps passer.
Effectivement l'interaction est réduite (mais permet tout de même quelques petites crasses - à réserver à ceux ayant le jeu bien en mains), mais pour ceux qui apprécient de se développer dans leur coin sans se faire embêter, ou qui n'osent pas embêter les autres, ça ne posera pas de problème.
Le matériel est plutôt bon dans l'ensemble. Les couleurs des pions en plastique sont un peu fadasses, mais au vu de la quantité de couleurs sur les dominos, je présume que c'était nécessaire pour conserver en lisibilité.
Dominos et cartes d'excellente qualité, leurs présentoirs sont hyper pratiques pour le rangement et pour la manipulation durant les parties.
Petit bémol sur la qualité des plateaux de ressources pour les joueurs, qui font vraiment cheap à côté du reste.
La boîte est également un peu petite peut-être, il faut jouer d'ingéniosité pour y rentrer toutes les merveilles sans les démonter (ce que je déconseille, au risque de les abimer à l'usage).
Un jeu beau, bon, et stimulant les neurones. Je recommande.
(Apparemment, j'avais lu je ne sais où que la pyramide était buggée, je l'ai donc exclue de mes parties en attendant de retrouver sa correction)
Dominations un jeu de civilisation où durant trois âges (15 tours) vous allez construire des cités, participer à la construction de merveilles et développer des savoirs.
6 ressources sont nécessaires pour développer votre civilisation, l’artisanat, le commerce, l’art, le civisme, la religion et la science. Pour l’obtention de ces ressources il faudra poser des tuiles triangulaires.
Un tour de jeu se décompose en trois phases, 1() croissance 2() construction et 3 () développement. Les tours s’enchaînent assez vite. Durant la phase trois rien n’empêche le joueur suivant de commencer son tour.
Je trouve l’idée des tuiles triangulaires pour obtenir des ressources très originale. Les objectifs permettent d’orienter notre stratégie. Une rejouabilité infinie. Le mode solo encore une fois une merveille. Pour l’avoir testé plusieurs fois (5 parties) c’est un moyen de se familiariser avec le jeu. Quand à l’arbre de savoir c’est très sympa et donne un aspect de notre civilisation.
Les illustrations sont magnifiques. Le matériel est de très bonne qualité et bien pensée.
J’avais pledgé le jeu et je ne regrette pas.
Un bon jeu de civilisation , partant d'un principe de jeu simple , mais tout est imbriqué avec une montée en puissance , un passage entre deux âges astucieux et un système d' arbre de savoir qui est le cœur du jeu , les choix sont multiples ce qui donne une forte rejouabilité .
Bien prendre son temps la première partie pour bien assimiler tous les points de règle , ensuite on a obligatoirement envie d'y rejouer !
On peut bien sur y jouer sans trop se poser de question mais si en face cela se creuse un peu les méninges , le différentiel peut aller du simple au double
Bonne découverte
Présenté comme un jeu de civilisations, Dominations est en réalité un jeu de combinaison de cartes.
Chaque joueur va effectuer 15 tours de jeu et durant ces tours il va, à l'aide de triominos, récupérer des ressources (6 couleurs différentes) puis à l'aide de ses ressources construire une ville qui lui permettra de récupérer plus de ressources dans les tours suivants et enfin, le plus important ,il va pouvoir acheter une carte technologie lui octroyant des avantages immédiats ou différés. Ces cartes technologies formeront un arbre et si tous se passe bien se combineront pour récupérer des points.
Vous avez là un résumé du coeur du jeu sachant que quelques mécanismes annexes (achat de merveilles à la place de villes, agencement de l'arbre des technologies, objectifs de fin.....) rendront plus touffues les parties.
Sur votre première partie la difficulté est de découvrir les nombreuses technologies disponibles (plusieurs dizaines) et de découvrir celles qui sont le plus complémentaires et efficaces.
Il n'y a aucune notion d'exploration, aucun combat; l'interaction très faible est limitée à la récupération souvent opportuniste d'un étage de merveille.
Chacun agence dans son coin ses cartes en utilisant au mieux les triominos fournissant les ressources.
Cela tourne bien et il y a visiblement de nombreuses voies à explorer pour marquer des points en raison du nombre important de cartes différentes. De même au démarrage vous avez des objectifs orientant votre partie et vous empêchant de jouer toujours de la même façon (ce qui est possible car toutes les technologies sont toujours disponibles et on arrive relativement facilement à récupérer les ressources voulues).
L'installation est rapide, les règles sont claires, les parties peuvent être longues avec des joueurs qui veulent réussir le coup parfait. De même il faut être bien concentré pour durant la partie ne pas oublier les nombreux avantages et bonus que vous donnent vos cartes.
Compte tenu de la très faible interaction y jouer à 2 ou 3 ne pose aucun problème.
Comme toujours dans ce type de jeux la connaissance des cartes est vitale et un joueur expérimenté pourra dépasser les 400 points quand un débutant aura du mal à atteindre les 200.
On est bien loin du jeu de civilisations à la Clash of Cultures ou même d'un jeu à la Through the ages.
Ne vous y trompez-pas mais si vous aimez les jeux à combinaisons Dominations est un jeu réussi et relativement original.