Les + :
Règles simples
Matériel réussi
Thème original
Les - :
Parties beaucoup trop longues pour ce type de jeu
Textes en allemand sur les cartes
L’ordre d’arrivée des princesses est trop déterminant
Si un joueur prend la tête, difficile de faire quelque chose pour changer la situation
Trop de chameaux tuent les enchères
Donc :
Bof
2 parties jouées, 2 parties gagnées... bon je ne sais pas trop comment j'ai fait, mais j'y suis arrivé :-)
Le thème est sympa, cela change du temps des cathédrales et des chargements de bateaux.
Le jeu est assez beau, que cela soit au niveau du plateau ou des cartes.
Le fonctionnement change également de ce que j'ai pu faire : on n'achète pas des ressources pour acheter et on ne gagne pas de point de victoire !!!
Ici, on essaie d'attirer des princesses en améliorant différents postes : le palais, l'apparence, le statut...
J'aime beaucoup les cartes évènements. Elles peuvent changer le cours des choses sans pour autant pourrir de trop les autres joueurs.
Seul problème et de taille : il faut avoir du temps devant soit. 2 parties qui ont toutes dépassées les 5H de jeu ...
Un jeu dont je préférais le prototype, beaucoup plus fun et encore moins politiquement correct. La version éditée s'étire en longueur, mais j'aime bien le thème et le sujet, qui reste original.
Matériel : comme la plupart de leurs gros jeux Phalanx(Justinian, Mesopotamia ou Alexander the Great...), la boîte est lourde et bien remplie. Illustrations très sympa, inspiré par le charme des princesses des 1001 nuits.
Thème : Emira (qui devait s'appeler Harem) propose d'incarner des cheiks cherchant à attirer dans leurs palais des princesses aux qualités diverses (cuisine, ménage, romance...). Ce sont elles qui décident quel palais rejoindre en fonction de leur préférences. si certaines préfèrent l'apparence d'autres vont d'avantage être attirées par l'argent ou la taille du palais des cheiks.
Mécanismes : Chaque joueur possède un objectif secret qui lui est propre pour constituer son harem. il va falloir attirer les bonnes princesses. 6 actions sont disponibles pour les joueurs dont l'ordre dans le tour est décidé par des enchères, une action ne pouvant être effectuer que par un seul joueur.
Les actions sont en fait des améliorations (taille du palais, beauté du prince) ou des investissements dans des caravanes d'épices (gain d'argent) ou des chameaux (réductions sur les enchères). On retrouve un jeu de gestion/construction (genre Goa en plus simple). L'argent est le nerf de la guerre : gagner les enchères pour choisir son action et payer l'entretien de ses princesses à chaque tour.
Le thème politiquement incorrect est vraiment sympa et original, la gestion d'un harem avec ses princesses capricieuses et voleuses ou au contraire indépendantes financièrement mettent bien dans l'ambiance.
Pénible, c’est le premier mot qui vient à l’esprit. On retrouve bien des mécanismes intéressants, déjà vus ici ou là, mais la mayonnaise ne prend pas, même le thème n'y fait rien.
Bon, je l'avoue, je n'ai fait que 2 parties - à 5 joueurs/euses toutes les 2.
D'abord c'est beaucoup trop long (plus de 3 heures à chaque fois): trop de manipulations de cartes, de jetons de sous à donner/reprendre, de lectures d'actions (ici en néerlandais mais ça ne doit pas être plus facile que l'allemand).
Si tu démarres mal la partie, tu joues à l'eunuque en spectateur des orgies se déroulant dans les palais de tes adversaires.
La mécanique des enchères est en effet diabolique: seuls ceux qui ont de l'argent en suffisance arrivent à en avoir toujours plus. Très frustrant pour les autres.
Côté positif: cartes très belles, thême ahurissant de réalisme (si, si !)
Je me donne le droit de revoir ma cotation après une partie à 3 joueurs, qui devrait être plus rapide j'espère!
Bon, il me semble qu'il faut se plier à l'exercice de cassage de polémique avant d'entrer dnas le vif du sujet. Je n'aime pas quand un thème de jeu divise car, justement, ce n'est qu'un jeu. Le thème d'emira ne me semble pas plus provocateur et racoleur que celui d'un Cash'n'Guns par exemple. Mieux, il me semble nettement moins immoral qu'un jeu où on incarne un dictateur ou un chef de guerre qui massacre et pille. En plus, dans Emira, le harem n'est pas vu dans sa dimension sexiste puisqu 'ici ce sont les femmes qui ont le pouvoir. C'est même précisé dans la règle !
Ceci étant dit, quid du jeu en lui-même ? Bon, déjà c'est un gros pas facile, c'est clair. Le coup des objectifs secrets et des dotations de départs différentes n'est pas nouveau mais colle parfaitment au thème (comme tout le jeu d'ailleurs). Les multiples aspects à gérer sur un système de majorité sont très agréables et les possibilités tactiques sont nombreuses et variées. Avec un parti prit graphique original (même si je n'accroche pas trop), Emira a tout du très grand jeu.
Il y a hélas une petite ombre au tableau : il est relativement facile, pour un joueur ayant prit un bon départ, de bloquer complétement ses adversaires en s'assurant pratiquement le contrôle de la plus grosse caravane. Bon, ca fait aussi partie du jeu et ce n'est pas totalement irrrémédiable mais c'est un point à prendre en compte. Et puis la tonne de texte sur les cartes tout en allemand c'est pas facile...
Emira est un excellent jeu mais son côté peut-être un poil trop complexe pour moi (surtout avec les textes des cartes en allemand) lui font rater le 5/5. Peut-être qu'avec une version française...
Taxer ce jeu de machiste ce serait comme dire de Puerto Rico que c'est un jeu raciste...D'autant que dans ce jeu ce sont les FEMMES qui décident dans quel harem elles vont aller (!) c'est donc tout le contraire.
Excellente ambiance, matériel de qualité, bonnes idées qui tournent bien, cela suffit largement à en faire un bon jeu d'enchères, plus prêt d'un jeu familial (dans la façon aléatoire dont les princesses arrivent) mais suffisamment tactique dans le choix des actions à faire (comment empêcher le sultan d'en face de recevoir la belle Leila!) pour plaire aux habitués.
Bref: une bonne surprise, non exempte de défauts mais avec de bons aides-mémoires maison (il y a bcp de cartes avec bcp de texte en allemand!) c'est un jeu très agréable, distrayant et pas prise de tête.
L'idée est simple, à chaque tour on peut embellir son palais,... et à chaque tour une demoiselle se présente avec ses envies (être riche, être dans un grand palais, ...) et celui qui a le palais qui correspond le mieux aux attentes de la demoiselle l'accueille dans son harem.
Le problème c'est que dès que la dame se trouve dans son palais, il va falloir lui donner l'argent qu'elle demande... et là c'est la cata, car il faut gagner de l'argent. Bref, la stratégie est la même pour tous les joueurs: d'abord gagner de l'argent, puis s'occuper de son palais.
Un jeu dont le but est d'accueillir le plus possible de femmes dans son harem, il fallait oser. On veut croire que c'est du second degré... on se trompe.
Le matériel est beau, oui, très beau. Hélas, il ne parvient pas à sauver une mécanique de jeu déséquilibrée.
En vente à chaque tour : un petit jeton de commerce, un gros jeton de commerce, un jeton d'apparence, une annexe de palais (une seule), une carte de statut et un chameau. On ne peut acheter qu'un seul des six, chacun à son tour.
Ici, c'est la loi du plus friqué. Même les tours de jeu sont mis aux enchères. Les plus friqués sont amenés à devenir encore plus friqués, et les autres à subir la partie. Chaque tour, une femme (tirée au hasard) ira rejoindre le palais d'un joueur, en fonction de sa préférence : soit le plus beau, soit le plus riche, soit celui qui a le plus haut statut, soit celui qui a le plus grand palais. Comme on ne peut pas investir partout, on met le paquet sur un des quatre. Comme on a le malheur de ne pas avoir misé sur les annexes du palais, on se retrouve rapidement en manque de place pour accueillir les femmes, et on ne peut que regarder, impuissant, les femmes aller habiter chez l'adversaire.
Comme si le jeu n'était pas suffisamment dépourvu d'intérêt, on y ajoute des cartes-actions (devinez comment on se les procure) qui n'apportent rien au jeu, sinon deux phases supplémentaires où l'on a le temps de s'endormir pendant que les richards choisissent méthodiquement leurs cartes inutiles.
Thème dégradant, déséquilibre frustrant, mécanique lourde, hasard exacerbé : un jeu qui a tout pour déplaire.
Dans ce jeu les joueurs incarnent les princes arabes qui tentent d'attirer des princesses dans leur harem.
Chaque princesse se laisse séduire soit par la prestance du prince, soit par son statut social, soit par la taille de son palais, soit enfin par sa richesse.
Les joueurs doivent donc acquérir les caractéristiques correspondant aux princesses qu'ils souhaitent séduire.
Il s'agit d'un jeu de gestion et d'enchère, chaque prince doit en effet gérer les revenus que lui procurent ses caravanes marchandes, participer à des enchères qui lui permettront d'acquérir de nouvelles caravances ou de gagner des qualités (statuts, prestance,...) tandis qu'à chaque fin de tour une princesse ira rejoindre le prince qui convient le mieux à ses aspirations.
Mais attention, avoir un harem important coute cher à entretenir à chaque tour d'autant que certaines princesse imposent des pénalités.
Bref, un jeu subtil sur un thème original et haut en couleur. De quoi passe de très bons moments.