Bon jeu de gestion avec une règle si simple et peu de matos.
Bon le thème est plaqué, on ne sent pas l'air du large vers les Indes, mais la mécanique est bien présente.
Plusieurs façon de gagner: cumuler de l'argent, la course aux destinations, le commerce.....qui laisse pas mal de possibilités et oblige les joueurs à surveiller différents critère chez les concurrents.
La bonne idée du jeu: pour augmenter ses possibilités d'action il faut savoir diminuer sa quantité de marqueurs en conséquence. Choisir entre marquer des points, préparer des actions, envoyer des bateaux.... le dilemme est grand pour un si petit jeu!
J'ai trouvé ça sympa ! Une toute petite boite, un tout petit prix et un jeu qui ne l'est pas ! Les parties durent environ 45 minutes et sont assez tendus car les cubes dont on dispose servent à tout (marquer les points de score, marquer l'argent, naviguer en tant que bâteau, marqueur de ressources, de bâtiments...) donc il faut bien gérer.
Un moment bien sympa pour débuter ou finir une soirée. J'emets cependant un doute sur la rejouabilité !
( 2 parties a 4 joueurs )
J'ai fait une partie à trois cet aprem. Hé ben , ce second opus dans la game mini-jeux de chez Iello : Et c'est de la balle ! bien conçu, bien édité, franchement bravo! Juste un bémol , 60 mn sur la boite , chose pas courante : c'est trop ! ça dure - longtemps ! Du coup c'est cool , on peut en refaire une autre ! Et il y a un vrai gout de revenez-y ! Enfin bref, si vous savez pas quoi offrir pour noël a un pote , prenez ça les yeux fermés ! Pis à 13 e ça vaut pas le coup de s'en priver.
Après « trains », « string railways » ou « patronize » (de plus ou moins bonne facture) Hisashi Hayashi, le prolifique et changeant (il ne se contente pas de nous offrir lost legacy 27) nous propose une mini épopée maritime, dans l’esprit de « 8 minutes pour un empire » . J’ai bien dit dans « l’esprit » : plusieurs actions mais dans une économie de moyen (quelques cartes, des cubes étant à la fois, marchandises/bâteaux/marins/compteurs de points...)
Se déplacer, acheter, vendre, retourner au port, acquérir des technologies pour s’améliorer ou scorer en fin de partie.... Un vrai challenge que de faire un jeu de gestion cube en bois minimaliste.
Petit boîte, prix raisonnable, mais également petit jeu, certes agréable, pour lequel on a vite un coup de coeur mais limité au final. Il n’y a pas 50 stratégies à mettre en place et on peut douter de sa grande rejouabilité.
Mais le moment passé en sa compagnie (des indes) est fort plaisant.
Bientôt traduit...
Ce jeu de Hisashi Hayashi, publié par Okazu Brand et rapidement épuisé à ESSEN, nous conduit, à moindre frais, sur la célèbre route des Indes.
Quand je dis à moindre frais, ce n’est à cause de son prix, mais plutôt parce qu’il carbure sérieusement à l’économie de moyen. Voyez plutôt : 13 cubes et un tableau de bord par joueur, 12 cartes matérialisant la fameuse route et 3 cartes pour le tableau des technologies à acquérir. Si le matériel est minimal, c’est probablement parce que les japonnais ont plutôt des petits appartements. Mais si le japonais n’a pas de placards, il a des idées et la bonne idée de Sail to India c’est que les cubes sont multifonctions !
Pour stocker par exemple l’argent généré par les ventes de marchandises (cubes) il faut 1 banquier (cube) par tranche de 5 sous. Les sous serviront aux ingénieurs (cubes) à acheter des technologies ou à acquérir des bateaux (cubes), ces derniers pourront prendre possession de marchandises (cubes) ou laisser des garnisons (cubes) dans les villes. Tout cela permettra bien sûr aux historiens (cubes) de consigner des points de victoire.
Au final, on se retrouve avec un jeu de gestion simple mais exigeant où l’on doit faire des choix sans arrêt et où l’interaction, même si elle est indirecte, est très présente.
Ce jeu comporte quand même quelques défauts à mes yeux. Le premier, c’est que sans être tritanope j’ai eu du mal à distinguer les cubes bleus des cubes verts. Le second réside dans la mocheté des cartes (qui tranche avec la joliesse de la boîte). Il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que la version américaine prévue pour le début de l’année prochaine soit plus jolie.
Oups, c’est raté ! C’est AEG qui a racheté les droits…
avis posté initialement ici : <http://www.laselectiondudimanche.com/en-vrac-lewis-clarke-coup-reformation-targi-letters-from-whitechapel-et-sail-to-india/>