Avec sa mécanique de programmation de pose d’ouvriers associée à de la livraison de ressources, FRESCO est un jeu de gestion parfaitement réglé entre légèreté et profondeur, ce qui lui permet d’initier sans rougir les néophytes dans un décor très agréable.
L'avis complet : <https://lemeeplejaune.fr/2022/02/18/un-oeil-sur-fresco-revised-edition/>
"- Mais dites-moi... la peinture n'est pas simplement écaillée ! Ce sont des plaques entières qui se détachent du plafond... Elles doivent tomber sur les fidèles ! Regardez par terre..."
Cette fois, je sentais bien que l'évêque perdait son calme. Sa voix n'était plus aussi douce et paternelle comme au début de sa visite, elle montait à présent dans les aigus, d'autant plus que, la tête penchée en arrière, il continuait à examiner la voûte :
"- En tant que prêtre de cette paroisse, vous auriez dû m'avertir de ces dégradations depuis longtemps ! Non mais regardez-moi ça ! Adam n'a plus qu'une main, Abraham n'a presque plus de barbe, une grande tâche d'humidité cache le visage de la Sainte Vierge et Notre Seigneur là-bas... on devine à peine sa croix !"
Evidemment, j'aurais pu répliquer que si monseigneur l'évêque était venu plus régulièrement célébrer la messe dans la cathédrale, ou bien s'il avait lu les courriers d'alerte adressés régulièrement par mes soins au diocèse ces dernières années, on en serait peut-être pas là. Et encore, il a pas vu l'état de l'autel et de certains vitraux...
"- Monseigneur m'autorise-t-il à lancer des consultations auprès des artisans locaux ? Suis-je assurer du soutien financier de l’évêché ? "
"- Oui, faites cela sans tarder ! Et je veux les meilleurs hein ! Je ne veux pas qu'il soit dit plus tard que je suis l'évêque qui a laissé cette cathédrale dans un état aussi pitoyable ! Mais je vous préviens : j'exige également une gestion stricte des deniers de l'Eglise et croyez-moi, je vais rester en veille sur l'évolution des travaux".
La perspective de voir l'évêque rester un peu trop longtemps dans le coin me motiva encore plus pour faire accélérer les choses...
Fresco, c'est donc avant tout une histoire de chantier. Les joueurs sont des architectes/Peintres/chefs de chantier en concurrence pour refaire à neuf une cathédrale bien mal en point (toute ressemblance avec une situation réelle ou imaginaire serait fortuite et/ou involontaire) et l'enjeu est de taille : devenir en cas de succès l'artisan numéro 1 pour tous les bâtiments religieux de la région, voire plus loin encore,.. ça vous donnerait du travail en permanence. Et puis le client étant toujours solvable, la fortune de votre petite entreprise serait assurée sur la durée. Queen Games fut bien inspiré en éditant ce jeu que les deux auteurs, Marco Ruskowski et Marcel Süsselbeck, ont ensuite continué à développer si bien que Fresco compte pas moins de 10 modules, dont 3 sont étaient déjà fournis avec le jeu de base. Je les possède tous, même si certains sont plus dispensables que d'autres. C'est vraiment agréable de pouvoir composer votre jeu pour une partie en ajoutant les modules de votre choix, renouvelant ainsi à chaque fois les problématiques posées aux joueurs. Généralement, je joue avec 3 ou 4 modules, pas plus, afin de ne pas rallonger les explications et ne pas transformer Fresco en usine à gaz. Je n'ai jamais essayé la "full -partie" qui doit être au final bien trop chaotique avec une salade de points indigeste.
Alors comme je sens que la question vous brûle les lèvres, voici un classement, très personnel, des modules de Fresco :
- Les plus intéressants : Module 1 Les portraits, Module 3 Les mélanges de couleurs spéciaux, Module 6 Les vitriers (peut-être le meilleur des 10 modules), Module 8 La cloche, Module 9 La fresque Murale.
- Intérêt moyen : Module 2 Les commandes de l’évêque, Module 4 La fontaine aux souhaits, Module 10 Le Médecin.
- On peut s'en passer : Module 5 Les feuilles d'or, Module 7 Les parchemins.
Que dire de plus sinon que le jeu est doté d'un matériel agréablement illustré, je le considère d'ailleurs comme l'un des plus esthétique de ma ludothèque. Depuis 10 ans, j'aime bien le sortir de temps à autres et le faire découvrir souvent avec succès. Il faut dire qu'on y trouve plein de petits mécanismes avec des interactions indirectes mais présentes sur pratiquement tout les aspects du jeu : Le marché des couleurs, les choix de portrait, la rénovation des tuiles (mention spéciale à la voûte qu'on découvre au fur et à mesure de la réfection), le choix de l'heure de levé, la lutte sur les vitraux, etc.. il y a de la programmation secrète d'action, de la gestion d'argent, un peu de management et puis il y a des couleurs de peintures (représentées par des cubes) qu'il faut mélanger soigneusement.
Bon, un défaut quand même ? Oui, même si j'ai vu parfois des écarts importants entre le premier et le dernier par exemple, j'ai rarement assisté à une large victoire, sans doute parce que le jeu est un peu trop équilibré... d'où l'importance des modules qui peuvent engendrer des écarts plus conséquents en offrant aux joueurs des voies stratégiques nouvelles... et libre à chacun de les jouer ou pas, sachant que les parties se jouent à des rythmes différents, sans un nombre de tour fixe.
Fresco est un jeu assez complet en sensations ludiques, jouable avec des joueurs aguerris ou des joueurs plus occasionnels, à découvrir ou redécouvrir.
2/5 c'est assez dur pour un jeu aussi joli que Fresco.
Il y a de bonnes idées dans le jeu.
Le gros point noir est que le jeu pour moi bugué, se retrouver 1er fait que l'on n'a pas de couleurs à acheter. La mécanique de jeu est tout bonnement pas bien étudiée.
L'avancée des PV est très chaotique.
Les extensions améliorent légèrement le jeu, le diversifie, mais ne changent globalement rien.
Une grande déception. Il y avait vraiment mieux à faire avec cette idée.
Je crois que je pourrais faire une partie par jour tant la mécanique de jeu, parfaitement huilée, met les joueurs en tension à chaque fois. C'est Beau, c'est Facile, c'est diablement Efficace et c'est une bonne Entrée en matières pour débuter les jeux de gestion. De plus, la boite contient les trois premières extensions qui permettent de combiner et d'enrichir à volonté. Du néophyte à l'expert et de 8 à 108 ans, c'est à consommer sans modération.
bon matos, graphisme sympa, temps de préparation assez long, temps de jeu plutôt long (1h30 à 2h à 4joueurs), peu d'interaction (uniquement sur l'ordre du tour), règle assez simple, thème agréable bien respecter, bien équilibrer.
Je n'ai pas fait -wahouuu- en ouvrant la boîte mais on passe un très bon moment de reflexion. la contrainte pour l'ordre du tour ( le 1er en point de victoire, choisi en dernier l'heure de levée de ses assistants) est très intéressante, il évite les envolés de points et impose une réflexion un peu plus poussé dans notre stratégie...
Un vrai bon jeu de gestion bien équilibrer, ou dans toutes mes parties je ne me suis pas s'ennuyer et les scores étaient serrés.
Les extensions sont d'ailleurs bien sympathiques...
Avec ma femme, on cherchait un jeu familial pour jouer avec des amis. On a pas mal de jeux Queen Games qui nous plaisent beaucoup, alors quand on a vu les critiques et les prix qu'a remporté ce jeu, on a foncé dans un café jeux pour l'essayer (car, il est un peu cher).
Et là, notre partie nous a donné un goût amer.
Le jeu a des qualités, le thème est bien rendu (se lever tôt met de mauvaise humeur...) on prend plaisir à mélanger ses cubes de couleurs ( un bleu et un jaune font un vert), et le plateau est beau.
Mais ses défauts sont, pour nous, rédhibitoires. En effet, tous les tours sont les même, il n'y a pas d'évolution dans la partie. À tel point qu'au milieu du jeu, on avait l'impression d'avoir fait le tour. En moins d'une partie, c'est quand même une sensation très désagréable.
Les mécanismes sont très plats, on récupère des cubes qu'on transforme en d'autres cubes et avec,on achète des points de victoires. Et surtout, on n'est jamais frustré : on a assez d'argent pour faire ce qu'on veut, avoir les cubes de la bonne couleur demande juste un peu d'anticipation et nos employés sont rarement malheureux. Bref, ça se passe trop bien.
Enfin bref, dans les jeux familiaux de Queen Games, je préfère mille fois Alhambra, les voleurs de Bagdad ou encore Thèbes (quand on accepte la part de hasard)
Note maximale car ce jeu est trop peu connu. Il mérite sans doute un 9 mais bon. Plateau superbe, jeu de programmation simple, bien fait et intelligent. A ou 4 vraiment top. Pas à 2.
Critique + commentaires disponible ici: <//www.trictrac.net/forum/sujet/fresco-la-critique-du-jeu-qui-a-change-ma-vie>
------------------------------------------------------
***Fresco***
Par: Wolfgang Panning, Marco Ruskowski, Marcel Süßelbeck
Illustré par: Oliver Schlemmer
Édité par: Queen Games
Publication: 2010
Nombre d’expansions: 10 (oui, 10!)
Récompense: Swiss Gamers Award
2 à 4 joueurs
------------------------------------------------------
**Fres-Quoi?**
Fermez les yeux. Imaginez-vous faire un bond en arrière dans le temps de 500 ans! Ouvrez les yeux. Devant vous se dresse une majestueuse cathédrale digne des meilleures architectures de l’époque de la Renaissance. Vous avancez de quelques pas et vous voyez l’évêque qui vous fait signe d’entrer. Il vous fait visiter les lieux, vous pointe la grande fresque ornant le plafond et précise qu’il attend des invités de renom. Il faut absolument redonner à la fresque, visiblement en piètre état, son éclat d’antan! L’évêque vous presse de revêtir votre tablier et de vous armer de votre arsenal de pinceaux et de peintures, car vous ne serez pas le seul peintre à vouloir l’impressionner.
------------------------------------------------------
**Qu’est-ce donc que ce jeu?**
Fresco est un jeu de placement d’ouvriers où l’on doit planifier ses actions, anticiper les mouvements des adversaires et… peindre ! Le but du jeu sera d’obtenir plus de points de victoire (que l’on peut associer au niveau de reconnaissance de l’évêque) que vos adversaires. Pour se faire, il faudra entre autres peindre des sections de la grande fresque. Le thème de Fresco est captivant et immersif. Dans la boîte du jeu version originale, on retrouve déjà 3 expansions de base dont je vous reparlerai un peu plus loin.
------------------------------------------------------
**Comment y joue-t-on ?**
Le tableau de jeu possède deux côtés. Au recto se trouve le tableau de jeu pour 2 ou 3 joueurs, et au verso se trouve le tableau de jeu avec quelques petits ajouts pour 4 joueurs. Après avoir sélectionné une couleur parmi celles disponibles (bleu, rouge, vert et jaune) et mis en place les composantes, vous serez prêts à commencer à jouer.
Premièrement, et c’est ce qui m’a séduit dès le départ, c’est le système du « turn order ». Vous aurez à choisir à quelle heure vos assistants vont se lever pour aller effectuer toutes les actions que vous prévoyez faire aujourd’hui. Les amateurs de jeux auront déjà vu des systèmes semblables dans Viticulture, par exemple. Le principe est simple : plus vous vous levez tôt, plus grandes sont vos chances de jouer le premier. Vous aurez toutefois quelques désavantages comme un moral qui diminue puisque vos assistants seront grognons et des prix au marché plus élevés puisque les boutiques viennent d’ouvrir.
Deuxièmement, vous aurez à prévoir toutes les actions que vos assistants auront à faire pendant votre tour. Cinq destinations sont possibles pour vos cinq petits meeples. Cette étape se déroule secrètement et les autres joueurs ne pourront savoir ce que vous avez planifié qu’au moment du dévoilement.
Troisièmement, c’est l’heure de dévoiler votre jeu ! Simultanément, les joueurs écartent leur petit paravent afin que tous puissent voir ce qu’ils ont planifié. Le premier joueur – celui qui s’est levé le plus tôt ce tour-ci – joue d’abord. Premier arrêt, le marché ! C’est ici que le joueur dont c’est le tour décide des couleurs de peinture qu’il désire acheter. N’oubliez pas que plus vous vous levez tôt, plus celles-ci seront coûteuses ! Une fois que tous les joueurs ont effectué leurs actions au marché, nous passons au second arrêt, la cathédrale. Pour chaque assistant placé ici, vous aurez la possibilité de restaurer une section de la fresque, à condition d’avoir en votre possession la peinture nécessaire. Vient ensuite la troisième action possible, le studio. C’est ici que vos assistants pourront peindre des toiles qu’ils pourront vendre et ainsi vous rapporter un revenu décent. Si vous avez envoyé un assistant au quatrième lieu, celui-ci se dirigera vers l’atelier pour y effectuer des mélanges de peinture. C’est en mélangeant des cubes de couleurs primaires ensemble que vous aurez la possibilité d’obtenir des cubes de couleurs secondaires. Finalement, si vos assistants se sont levés très tôt, voilà votre chance de leur remonter le moral en les envoyant au théâtre.
Quatrièmement, une fois que tous les joueurs ont effectué leurs actions, c’est la fin du tour. Chaque joueur reçoit 1 thaler pour chaque tuile restaurée à la cathédrale et on distribue de nouvelles peintures au marché. On détermine l’ordre selon lequel les joueurs décideront de leur heure de lever. Pour ce faire, il faut procéder par ordre croissant des positions sur l’échelle des scores. Le joueur ayant le moins de points sera celui à décider de l’heure de son réveil-matin en premier alors que celui qui est en tête sera le dernier à décider. Il est donc parfois stratégique de renoncer à quelques points pour avoir la priorité au prochain tour !
Finalement, la partie se termine au bout d’environ 60 minutes. Comment savoir que c’est la fin ? C’est facile. Dès qu’il reste 6 tuiles ou moins à restaurer sur la fresque, le dernier tour est annoncé. Les joueurs devront donc retourner leur plaquette de planification des actions. Cela entraîne deux changements importants : il n’y a pas de revenu à la fin du dernier tour, et on a la possibilité de visiter la cathédrale deux fois plutôt qu’une. Une fois au début de la journée, après les courses au marché, et une autre fois à la fin de la journée, après avoir fait vos mélanges de peinture. Lors du dernier tour, nous n’avons donc plus la possibilité d’aller au théâtre. Juste avant le décompte final du score, chaque joueur marque 1 point de victoire pour 2 thalers (par exemple, 20 thalers en fin de partie rapporteraient 10 points de victoire supplémentaires). Le joueur ayant le plus de points est déclaré grand vainqueur. Vous pouvez ensuite remettre en place le jeu pour une seconde partie [;)]
------------------------------------------------------
**En voulez-vous des expansions ?**
En v’là ! Comme je le disais précédemment, le jeu de base vient avec les trois premiers modules qui peuvent être ajoutés ou retirés comme bon vous semble. Voici un bref aperçu des changements « in game » :
Module 1 : Les portraits
Ce module a un impact sur le studio. Normalement, chaque assistant désigné pour peindre des portraits vous rapportait simplement 3 thalers. Maintenant, vous avez le choix de prendre l’argent ou un petit bonus (instantané ou constant). Ceci introduit également une nouvelle condition de fin de partie : dès qu’il ne reste que 2 cartes dans le paquet et qu’elles sont dévoilées, le dernier tour est amorcé. Ce module ajoute donc 18 cartes-privilèges, se met en place rapidement et n’a pas un impact déstabilisant sur le jeu.
Module 2 : Les commandes de l’évêque
Ce module a un impact sur les actions effectuées à l’atelier. Un peu comme le module des portraits, les commandes de l’évêque sont une action supplémentaire qu’il est possible d’effectuer si vous envoyez un assistant à l’atelier. Chaque tuile de la fresque que vous restaurez a de petites taches de peinture à l’endos. Lorsque vous réussissez à réunir trois taches de la même couleur, vous avez ce qu’il faut pour honorer une commande de l’évêque. Chaque commande réalisée vous rapportera des points de victoire instantanément ainsi que des cubes de couleurs à tous les tours. Vous devrez par contre faire une croix sur le revenu que vous rapportaient les tuiles restaurées que vous avez utilisées. Le premier joueur à réaliser la commande d’une couleur recevra plus de points que la seconde personne à réaliser la commande de la même couleur. Hmm, ça ne semble pas très clair… Allons-y avec un exemple. Le joueur 1 a restauré 3 tuiles sur lesquelles se trouve une tache de couleur violette. Il décide de réaliser la commande de l’évêque concernant la couleur violette. Puisqu’il est le premier à réaliser cette commande, il marque 10 points. Le joueur 2 a également restauré 3 tuiles semblables (violet) et décide aussi de réaliser une commande de l’évêque. Puisqu’il est le second joueur à honorer cette commande, il ne marque que 7 points. Ah, voilà qui est mieux expliqué ! Ce module introduit 12 tuiles « commandes ».
Module 3 : Les couleurs tertiaires
Ce module amène des modifications à l’atelier. Normalement, chaque assistant envoyé à l’atelier vous permettait de faire 2 mélanges de couleurs primaires (rouge, bleu, jaune) pour créer des couleurs secondaires (bleu, orange, violet). Ce module introduit deux nouvelles couleurs tertiaires : le rose (violet + rouge) et le brun (bleu + orange). Vous pourrez également introduire à la fresque 7 nouvelles tuiles à restaurer contenant les nouvelles couleurs, et rapportant également plus de points que les précédentes.
Comme vous l’avez lu dans la fiche du jeu, 10 expansions de ce jeu sont disponibles à ce jour. Elles sont toutes plus originales et uniques les unes et que les autres et, selon moi, elles rendent le thème du jeu encore plus profond. Certaines d’entre elles ne changent pas beaucoup l’expérience de jeu alors que d’autres changeront complètement vos stratégies habituelles ! Ces modules sont en vente en paquets de 3, à l’exception de ceux qui viennent avec le jeu de base et du module 7 qui se vend individuellement. Depuis 2014, il y a la possibilité d’acheter la « Big Box » de Fresco qui comprend toutes les expansions + un petit bonus surprise. Avec toutes ses possibilités, libre à vous de créer vos propres parties personnalisées de Fresco en sélectionnant vos modules préférés ou ceux qui représentent le plus grand défi pour vous !
------------------------------------------------------
**Ma critique personnelle**
Vous l’aurez sans doute deviné en faisant la lecture de mon descriptif du jeu : je trouve ce jeu complètement génial. Mon avis aurait peut-être été différent si je n’avais pas fait l’acquisition de la Big Box dès le départ. Je ne vous le cacherai pas, le jeu de base (sans le moindre module en place) est plutôt simple. Si vous organisez une soirée-jeu avec des amis novices, 10 minutes suffiront pour leur expliquer le jeu. À la limite, après le premier tour, ils auront saisi l’essentiel et seront même en position de vous battre à votre propre jeu ! Si ce n’est qu’avec cette version que vous jouez, il se peut que le jeu vous semble répétitif. Vous avez donc la possibilité de joueur au jeu de base en famille ou avec des néophytes pour ensuite, après une partie ou deux, les introduire à de nouveaux modules. Je vous avertis tout de suite : ils en redemanderont [;)]
Un autre point qui est particulièrement important à mes yeux est le fait qu’il soit possible d’y jouer à 2 joueurs. Le livret d’instructions mentionne très clairement ce qui doit être modifié dans votre manière de jouer si vous n’êtes que 2 joueurs. Contrairement à d’autres jeux où cette option n’est pas aussi attirante que le jeu à 3-4 joueurs, ici je n’y vois presque aucune différence. Peu importe le nombre de participants, le jeu demeure toujours aussi intéressant. Vous serez également peut-être surpris d’apprendre qu’il s’agit du jeu préféré de ma femme, qui était d’abord bien sceptique à l’idée de cet achat. Je crois que lors des deux semaines qui ont suivi notre achat, nous avons joué un minimum d’une partie tous les jours. C’est peu dire…
Oh ! J’ai failli oublier. Il est toujours possible pour n’importe quel joueur de « revenir dans la partie ». C’est-à-dire que même si votre adversaire peint la tuile que vous aviez prévu de restaurer, il sera toujours possible pour vous de marquer des points ailleurs ou autrement. C’est particulièrement vrai si vous jouez avec des modules qui permettent de marquer des points d’une autre façon qu’en restaurant la fresque du plafond de la cathédrale.
**Fresco en 3 mots :**
Élégant.
Addictif.
Varié.
------------------------------------------------------
**Section images**
Consultez la critique complète ici pour avoir accès à la section images: <//www.trictrac.net/forum/sujet/fresco-la-critique-du-jeu-qui-a-change-ma-vie>
Graphismes superbes
Mécanique simple mais qui offre diverses possibilités sur le plan stratégique
Thématique originale
J'attends avec plaisir l'opportunité de rejouer!
le matériel est superbe , le plateau époustouflant , un livret de règles de 8 pages avec 3 modules supplémentaires , très facile d'accès même pour les plus jeunes et les joueurs occasionnels , le but : restaurer une fresque , comment ? un tableau avec 5 actions pour une phase de programmation , allez au marché , restaurer un morceau de la fresque ( il y en a 25 ) , mélangé des couleurs , peintre des portraits et allez se distraire au théatre , bref très simple , une durée de jeu d'environ 60 minutes , une très belle découverte...
Ce jeu m'a vraiment plu : En plus de son originalité, sa mise en place est rapide et surtout expliquer le jeu a des nouveaux joueurs est plutôt aider. 1 tour et puis c'est bon.
J'appréhende toujours les jeux qui se jouent à 2 et plus ... Même s'il faut jouer pour un personnage fictif à 2, le jeu reste toujours aussi intéressant autant a 2 qu'à 4.
Je n'ai qu'une attente, c'est m'essayer a l'extension et qu'un regret c'est que cela s'arrête a 4 joueurs.
J’ai testé « Fresko », un jeu fort sympathique !
Vous devez repeindre les fresques d'une cathédrale et pour ce faire il vous faudra acheter des couleurs (et donc avoir des sous), réaliser des mélanges et essayer d’être le plus rapide à finir la fresque centrale.
Le matériel est magnifique et bien pensé, il ne faut pas longtemps pour comprendre la mécanique du jeu et chaque action plonge le joueur en immersion dans la peau d'un artiste de la Renaissance.
Ce que j’aime particulièrement c’est le système du lever et de l’humeur.
Un jeu de ressources, accessibles, familiales (adapté aux petits 7-8 ans comme aux grands), un thème qui colle parfaitement à la mécanique du jeu, plusieurs variantes et quelques petites astuces et originalités qui plairont au public plus gamer !
**Ça raconte quoi ?**
Tu es un peintre de la Renaissance. L’évêque t’ordonne de restaurer la fresque du plafond de la cathédrale. Tu as soif de couleurs, de gloire et de rédemption.
**Ça marche comment ?**
On commence avec 3 peintres, 5 assistants, un peu (un cube) de chacune des trois couleurs primaires, et juste de quoi lancer le chantier (12 thalers). Dans la cathédrale (sur le plateau), la fresque est complètement recouverte de caca (de tuiles à retirer). À la fin, on a une fresque (presque) complètement nettoyée (les tuiles ont été retirées), et le caca (les tuiles, toujours, mais posées côté verso devant le joueur qui les a retirées du plateau) nous aura rapporté de la thune, des couleurs secondaires, et surtout plein de points de victoire.
Trois mécaniques : d’abord du worker placement, ensuite du worker placement, et à la fin, du worker placement. Il paraît que c’est un jeu de worker placement.
* *Worker placement n°1*. Le joueur le plus nul choisit l’heure à laquelle il fait sonner son smartphone dans son atelier. C’est l’heure à laquelle ses assistants se font brutalement réveillés, entre 5h et 9h du mat. Impact immédiat sur le moral et le salaire qu’il va falloir donner à ces feignasses. Accessoirement, ça détermine l’ordre du tour.
* *Worker placement n°2*. Les peintres donnent des ordres à leurs assistants (chaque joueur place simultanément et secrètement ses meeples sur son tableau d’action).
* *Worker placement n°3*. Les peintres envoient à coups de pied au cul les assistants sur leur lieu de travail, la cathédrale ou l’un des bâtiments alentour. Ils s’acquittent de leur tâche dans l’ordre du réveil (voir Worker Placement n°1, faut suivre).
+ Le marché permet d’acheter des couleurs.
+ La cathédrale permet d’utiliser ses couleurs pour restaurer soit la fresque soit l’autel.
+ L’atelier du peintre permet de réaliser des portraits afin de gagner de l’argent ou divers avantages.
+ L’atelier tout court permet de mélanger les couleurs primaires en couleurs secondaires puis en couleurs complexes.
+ Et le théâtre permet de remonter le moral des troupes, traumatisées d’avoir été sauvagement réveillées à 5h du matin.
**Ça vaut quoi ?**
Une mécanique classique dans ses grandes lignes : on bouge du meeple et du cube en bois pour gagner des PV ; mais avec tout plein d’astuces originales : l’ordre du tour, le mélange des couleurs, ou encore cet évêque qui se balade dans la cathédrale et qu’il faut attirer au bon moment pour qu’il puisse nous faire un gros bisou (bonus de 3 PV).
On apprécie aussi les nombreux modules (3 testés : portraits, commandes de l’évêque et mélanges de couleurs spéciaux) qui augmentent la profondeur du jeu et lui permettent sûrement de se renouveler sur plusieurs parties. Deux points forts à retenir : une thématique franchement originale et bien traitée, et un très bon ratio profondeur de jeu / complexité des règles. Fresco, c’est un peu une œuvre d’art quoi.
Jeu de gestion pas très complexe, que je situerais dans un format familial +. La prise en main est rapide, d'autant que le plateau de jeu est très clair, bien illustré, lisible. Le thème est accrocheur et très bien rendu à travers les cubes de couleurs à mélanger, les achats de pigments au marché, les tuiles de la fresque à aller décrocher. Mon impression finale est agréable, bien qu'un semblant de monotonie me soit apparu au cours de la partie, ce qui n'est pas bon signe. A réessayer avec les extensions, puisqu'elles ci semblent indispensables au jeu de base pour s'y amuser davantage.
Jeu de planif, de pose d'ouvrier, avec transformation de ressources en PV. C'est jolie ,il y a potentiellement pleins d'extension pour varier les plaisirs.
Bon jeu
Jeu familial avec un thème original,une fois la partie d'initiation faite je vous conseil de jouer avec toutes les options,car sinon le jeu est assez redondant
Les + :
* Un bel univers,
* La logique des actions (Se lever, Disponibilité au marché, Mélanger, Peindre),
* Une programmation assez simple et pas trop prise de tête,
Les - :
* Peu d'interactions entre les joueurs.