Gloom appartient à une catégorie de jeux un peu particulière : les supports ludiques pour raconter des histoires - il n'est d'ailleurs pas surprenant de constater que l'édition originale nous vient de chez Atlas Games, éditeur spécialisé dans le jeu de rôle et déjà à l'origine de Il était une fois. La mécanique de Gloom, plus élaborée que dans ce dernier, permet de jouer sans se donner la peine d'appuyer ses actions d'une justification narrative, mais il faut comprendre qu'elle ne présente pas un gros intérêt en tant que telle et que ce n'est bien évidemment pas l'intention du jeu. Mais l'avantage de disposer d'une mécanique de jeu consistante est qu'elle encadre la partie et ne suppose aucun non-dit là où Il était une fois s'avérait en réalité un jeu coopératif : l'intérêt d'une partie étant que les joueurs cherchent moins à gagner qu'à contribuer à l'élaboration d'une belle histoire commune.
Dans Gloom chaque joueur va jouer pour sa pomme - tout en s'efforçant de distraire la table en imaginant les événements tragiques qui vont faire l'intérêt de la partie. Chaque joueur dispose d'une famille de cinq freaks, genre famille Addams (et avec un graphisme très burtonien), et se doit d'accabler ceux-ci des pires tragédies possibles, jusqu'à provoquer leur décès prématuré - si possible quand ils sont au fond du gouffre ! La partie se termine dès qu'une famille entière a trouvé la mort et chaque joueur marque autant de points que la somme des tragédies qui ont frappé ses défunts. Le jeu est ainsi principalement constitué d'événements tragiques ou heureux (qui modifient à la hausse ou à la baisse le destin du personnage sur lequel ils sont joués, trois modificateurs au maximum pouvant apparaître grâce à un système de calque plutôt malin) et de morts prématurées (qui ne peuvent être jouées que sur un personnage dont le destin est négatif).
Gloom est particulièrement amusant à jouer si les joueurs se donnent la peine de fournir l'effort narratif qu'il suppose - car son intérêt strictement ludique reste limité. Par ailleurs le principe en lui-même, délicieusement morbide, est de nature à s'épuiser rapidement ; mieux vaut jouer avec parcimonie pour régénérer l'imagination et ne pas trop vite tourner en rond avec les mêmes histoires.
Belles illustrations, mais packaging de boite bien trop fragile. Les règles de base sont simple: Dans le premier tour de jeu on pourri son personnage avec de funestes mésaventures / celui du voisin en lui apportant d'inattendus bonnes nouvelles ou bien on le fait mourir avec une carte de mort prématurée. Tout le sel de ce jeu vas résider dans le fait qu'il faille obligatoirement que vous racontiez une histoire gentiment morbide des plus abracadabrantes (le plus souvent) sans quoi cela sera juste un empilage de cartes dans un silence ...de mort ! Petit plus, pour ceux qui veulent un jeu plus rapide, il suffit de jouer 4 membres par famille. Un quasi sans faute pour cette adaptation malgré 3 points noirs:
-Le prix de 25€ le jeu de cartes, fusse t'il en plastique transparent.
-La limitation de jouer à 4, alors qu'une ou deux familles en plus aurait permis de régler ça.
-Les cartes me semblent très fragiles.
Gloom est une petite pépite visuelle. Sur des cartes transparentes sont dessinés très finement des personnages et des décors, dans un style humour noir assez peu abordé. Les textes et les situations qui les accompagnent sont absolument charmants tant ils sont drôles et décalés. Dommage que la mécanique ne suive pas car on ne va faire que poser des cartes les unes sur les autres en faisant un peu avec ce que l'on a en main. Les parties risquent toutes de se ressembler, il vaudra donc mieux les espacer pour savourer pleinement le méchant (et réjouissant) esprit de ce petit jeu.
Oui, très intéressant visuellement et dans son décalage.... Oui, amusant une fois. Non, jeu trop peu impliquant et bien trop léger pour en refaire une seconde partie.
Bref, m'en ferais pas un tee-shirt...
Le design du jeu est très sympa et le principe de superposer des cartes transparentes également. Mais la mécanique laisse à désirer. C est long, très hasardeux. On ne maîtrise pas grand chose et on ne s amuse pas beaucoup. Dommage car le thème est bon et les cartes drôles. En fait ça me rappelle Munchkin. Ça ferait probablement une meilleure bd qu un jeu ...
Gloom a vraiment la qualité d'avoir une identité visuelle marquée et un thème (faire mourir sa famille) assez drôle si l'on aime cet humour là. Mais très franchement le jeu ne casse pas des briques et c'est dommage. Tous le sel du jeu réside dans le texte des cartes qui permet de décrire ce que l'on fait subir à ses personnages, mais passé cela, le gameplay et la stratégie sont plutôt absents. On pose une carte, on pose une autre carte, et puis une autre carte...
Avis pour Gloom 2nde édition :
Glauque, on aime sa noirceur.
Il n'en demeure pas moins agréable à jouer, sans tomber dans la vulgarité.
On se voit, sans le moindre scrupule, vouloir le pire à son clan.
Un gros + pour l'originalité des cartes transparentes et le thème, les symboles et petits changements graphiques.
Format de la boite : trop grand et peu pratique pour un jeu de cartes à emmener partout (assurément pour être plus visible en magasin et permet d'accueillir les extensions que j'ai hâte d'acquérir) mais plus solide que l'étui étroit de la 1ere édition. Il aurait fallu un entre-deux ;)
Ce jeu est vraiment sympa mais seulement dans certains conditions.
Dans un premier temps, l'aspect narration est important. Sans cela, on rigole en lisant les cartes, puis c'est tout.
Puis, le mécanisme n'est pas original, mais le thème l'est bien: rendre dépressive sa famille puis la zigouiller dans d'atroces conditions....ou pas trop en fonction de la personne qui met fini à la vie du membre de votre famille, le tout en respectant l'histoire. De plus, le jeu colle bien au thème et si vous êtes en panne d'inspiration, les cartes vous guident.
Enfin, ce jeu n'est pas prise de tête, on passe un moment amusant, les règles sont simples, .
A éviter si l'on n'est pas adepte de la narration et si l'on aime gagner des points pour gagner... ici il faut en perdre et ne pas survivre.....
Si ma toute première partie de Gloom n'a ressemblé à rien et que la second s'est éternisée sans en voir le bout, les suivantes ont été excellentes ! C'est un plaisir d'inventer des histoires qui se suivent même si on a tendance à rendre le personnage affreusement malheureux (à côté notre vie paraît tellement bien!). Heureusement quelques cartes sont là pour donner un peu de joie à ces malheureux, même si vos adversaires apprécieront pas vraiment de voir leurs points augmenter (plus c'est positif, moins c'est bien !). Après pour faciliter les parties et éviter qu'elles ne durent trop, il est possible de ne pas se concentrer sur les effets des cartes et juste les poser et raconter l'histoire. C'est aussi une façon de se concentrer plus facilement sur le côté "histoire" et moins sur les cartes qu'on pose au risque d'oublier d'appliquer un effet en cours de partie. Sinon, j'ai hâte de tester les extensions, certaines me semblent vraiment prometteuses pour rajouter une dose de fun !
Bien qu’à l’apparence originale, la mécanique de Gloom est extrêmement classique : vous prenez le jeu lambda où il faut amasser le plus de point possible pour gagner, vous échanger le (+) et le (-) et « GLOOM ! » : vous avez un nouveau mode de jeu.
Le reste du jeu est une bataille de méninge plutôt simpliste où il suffit généralement de foncer tête baissée vers la fin pour gagner.
L’intérêt du jeu se trouve finalement dans sa mise en place et ses règles, plutôt faciles à appréhender, qui vous permettront de jouer facilement avec des débutants ou des amis qui n’aiment pas les prises de tête. Cela dit, la partie scénario du jeu rebutera les néophytes ou les grands timides, qui n’auront pas forcément envie de se prêter au jeu.
Les textes d’ambiance sont plutôt farfelus, mais à la différence d’un « OSDT », les histoires tombent vite à plat.
Côté habillage, le jeu est à revoir : les illustrations sont plutôt plaisantes, mais trop peu nombreuses et le choix du plastique pour les cartes, bien qu’intéressant, aurait été plus judicieux si la production avait choisi un matériau de meilleure qualité (si vous aimez les jeux solides et que vous ne supportez pas les cartes cornées, oubliez tout de suite : elles finiront toutes pliées en deux et la boîte tombera en lambeaux après une dizaine de parties).
Les joueurs trouveront finalement leur compte dans la rejouabilité du jeu, mais c’est la moindre des choses pour un jeu à 25€, dont le prix de production s’élève à 25 centimes. Encore faut-il avoir envie de faire une seconde partie...
Un jeu réellement drôle, enfin!
Les tentatives d'humour dans les jeux de société, trop souvent bridées par une volonté de consensualité, se révèlent rarement efficaces. Ce n'est pas le cas ici, tant le partie pris de l'humour noir et de la provocation est assumé. Alors bien sûr on reconnaît le style famille Adams/Tim Burton, mais toute la saveur drôlatique réside dans les titres des cartes et leur texte d'ambiance, dont je ne me lasse pas.
Le jeu en lui-même présente un intérêt relatif, mais non-négligeable. Pris au "sérieux", il saura tout de même vous poser quelques problèmes tactiques sympathiques.
Si l'idée d'assassiner votre famille après l'avoir plongée dans la dépression la plus terrible vous amuse, n'hésitez-pas.
Glomo est rigolo. Harceler jusque'à la mort des personnages sinistres (mais attachant) est sans aucun conteste une nouveauté dans le monde des jeux (du moins à ma connaissance).
Les règles ne sont pas prises de tête. L'utilisation des cartes transparentes est vraiment une innovation. Donc, si vous souhaitez que votre personnage se suicide après avoir été humilié par un clown puis moqué par des nains ... Bloom est pour vous :o)
- Mécanique et avis général : La mécanique de superposition des cartes transparentes a été très appréciée. Les joueurs qui sont à l’aise avec la narration se sont bien amusés. D’autres parties se sont résumées à “je pose une carte, à toi de jouer”.
- Matériel et esthétique : Cartes originales et qui servent parfaitement le jeu et son thème funeste.
Les visuels de la boite, bien que thématiquement adaptées, ne rendent pas grâce au jeu.
- Avis de l'équipe: Un jeu qui nous a convaincu mais qui ne conviendra pas aux joueurs peu à l’aise avec la narration. La boite ne nous aurait pas donné envie de faire l’acquisition du jeu, mais après découverte de celui-ci, on se rend compte qu’il est plus surprenant/intéressant qu’il n’y parait.
Gloom est un jeu assez particulier, il aborde un thème assez peu mis en avant (à ma connaissance) dans le paysage ludique, et personnellement j’adore l’humour noir, j’étais une cible toute désignée pour cette petite boite.
Les +
- Cartes transparentes. Ce qui fait l’originalité du jeu déjà ce sont ses cartes, toutes transparentes (si ce n’est leurs rares emplacements joliment illustrés). Le jeu va en effet fonctionner selon un principe assez génial et peu exploité dans notre milieu : la superposition (il y en a probablement d’autres mais je ne vois que vitrail/on the dot qui exploite également ce genre de choses). Vous aurez devant vous les membres de votre famille, sur lesquels vous placerez progressivement des cartes à effet (qui pourront donc supprimer d’anciens effets ou se cumuler à eux –majoritairement des points de victoire).
- Thème. Un thème qui ne fera pas que des adeptes, imaginez, il faut faire subir aux membres de votre famille (d’un style très famille Addams) les pires malheurs pendant leur vie pour finir par les achever. Plus ils auront été malheureux avant de mourir plus ils vous rapporteront de points (d’ailleurs vous n’aurez pas le droit de les tuer avant qu’ils n’aient souffert). Pour moi en tout cas il s’agit vraiment d’un très bon point tant c’est original (une fois encore je ne vois pas beaucoup de jeux adoptant un tel thème à part Infarkt, you are the maniacs et l’Auberge sanglante qui me viennent à l’esprit).
- Générateur d’histoires. Le principal intérêt de Gloom va résider dans les histoires qui vont ressortir de vos parties. Bien sûr vous pouvez jouer pour gagner ; le jeu, sans être exceptionnel, reste relativement honorable (j’y reviendrais) mais que ce soit pour la gagne ou non il vaut mieux jouer en racontant une histoire à partir des textes d’ambiance sur les cartes, c’est ce qui fait le sel du jeu (prenez donc le jeu comme un il était une fois/speech mais sur un thème bien moins consensuel).
-Interaction. Il y a une très bonne dose d’interaction dans Gloom, en effet si vous pouvez mettre des bonus (enfin, je parles de ce qui vous rapporte des points donc techniquement ce sont des malus) sur vos personnages vous pouvez également mettre des malus (ou des bonus si le cœur vous en dit…), des effets (permanents ou non) sur les personnages des autres voire les tuer.
Les –
- Cartes à protéger. Il me semble plutôt indispensable de protéger les cartes (qui, une fois sleevées, vont un peu perdre en transparence à force de superposition –mais rien de bien gênant) afin d’éviter que les doigts naturellement gras de vos joueurs ne viennent souiller le matériel (par ailleurs, même si je n’ai pas eu ce problème moi-même –vu que mes cartes sont protégées- il semblerait que l’encre puisse s’effacer à force de manipulation). Problème, une fois sous protège-cartes ça ne rentre plus dans la boite de jeu qui est bien trop petite (prévoir une deck box donc…).
- Hasardeux et chaotique. Le jeu dépend fortement de la pioche donc il y aura une dose de hasard considérable (si vous ne jouez pas absolument pour gagner mais plus pour l’histoire ce n’est pas gênant) et vu que d’autres joueurs pourront jouer des cartes sur vos personnages il y aura une certaine dose de chaos.
- Improvisation. Les derniers mots de mon point précédent m’amène à parler de l’improvisation… il faudra en effet que vos joueurs soient capable de rebondir sur les évènements qui pourraient arriver. Par exemple, je cites un avis que j’ai lu avant d'acheter le jeu et qui m’avait alors choqué : « Ah non, c'était pas une bête des marais, il avait été à un pique-nique dans un parc... Hein? Mais donc l'histoire on s'en fout? Faudrait savoir! » Typiquement pour moi ce joueur (qui avait l’air de vraiment tenir à l’histoire pourtant) n’a simplement pas su se faire à l’idée qu’il fallait être prêt à tout… bah oui, par exemple le fameux tonton il peut très bien avoir fait croire qu’il avait été pris à parti par la fameuse bête des marais pour avoir un peu de paix en allant à son pique-nique. Je pense donc que pour que le jeu prenne toute sa saveur il faut que les joueurs –en plus de raconter une histoire- soient prêts à improviser et à remettre en cause leurs propres histoires qu’ils pouvaient penser acquis.
- Classique. Malgré son originalité (dans le thème et matériel) Gloom reste un jeu de cartes plutôt classique (gestion de main, combinaisons) mais qui n’est pas dénué d’intérêt vu qu’il pourra parfois poser de petits problèmes tactiques assez sympathiques.
- Traduction. Gros point noir, autant je trouve régulièrement qu’il y a des soucis de traduction chez Edge mais je trouve ça excusable (au regard des délais plutôt courts qui leurs sont imposés) mais là, pour un jeu où les textes et l’histoire ont une telle importance c’est vraiment très décevant. Certaines cartes s’en sortent honnorablement mais d’autres cartes ont un intitulé complètement incompréhensible ! J’ose espérer que si les extensions (ou la version Cthulhu) paraissent en Français un effort sera fait…
Conclusion
Bien qu’étant un jeu de cartes assez classique Gloom est intéressant pour son originalité et, si vous n’avez pas de jeux dans cette catégorie, il vaut le coup d’œil (si vous êtes ouverts à ce genre d’humour) et intriguera vos invités. Bien qu’il ne sorte pas régulièrement de ma ludothèque (pour ce faire un renouvellement avec les extensions serait plutôt bienvenu) Gloom est un jeu que je suis heureux de posséder pour les raisons citées plus haut.
Note (basée sur le système bgg) : 6 (Jeu plutôt bon, une certaine dose de fun/challenge. J’y jouerais de manière sporadique, si je suis d’humeur.)
Je ne commente et note que les jeux auxquels j’ai joué 10 fois minimum
Ce qui fait tout le charme de Gloom, c’est son humour parfaitement décalé, non sans rapport avec l’univers délirant de la famille Addams. Il faudra en effet affubler les membres de sa famille des maux les plus terribles de façon à ce que diminue leur niveau de Pathos. A contrario, on pourra jouer des événements heureux sur les personnages des familles adverses pour le leur faire augmenter.
Il y a de plus dans Gloom une dimension narrative (induite par les cartes) non négligeable, voire même indispensable, pour insuffler au jeu l’ambiance et le petit grain de sel délirant qui feront essentiellement l’intérêt des parties.
Côté mécanismes, on reste dans le classique pour un jeu de ce type (Management, choix de cartes / Combinaisons) si ce n’est les cartes transparentes qui mettront en valeur les différents modificateurs.
Le hasard inhérent à tout jeu de cartes, associé à certains effets dévastateurs des cartes Evénements - et le chaos qui en découle - rebuteront les gros tacticiens.
Mais pour peu qu’on accepte le second degré et qu’on s’implique activement à la narration d’histoires loufoques et délirantes induites par les Textes d’ambiance des cartes, ou pourra apprécier le jeu et passer un excellent moment ludique. De plus, après quelques parties, une bonne connaissance des cartes permettra d’élaborer un soupçon de stratégie. A déconseillé tout de même aux joueurs introvertis.
Le matériel:Très surprenant, ce sont des cartes transparentes, froides, représentants de drôles de personnages (façon Famille Addams) dans un univers morbide. C'est surprenant certes, mais très alléchant. En tout cas c'est original et ça a attisé ma curiosité.Les cartes sont solides, la boite l'est beaucoup moins. Etrange façon de vendre un jeu d'après moi (celui de mes amis semble se dégrader assez vite alors que le jeu est neuf).Le jeu:La thématique est superbe et le mécanisme assez original. L'idée de superposer les cartes, de lire des petites histoires sur les problèmes de vos personnages ou de devoir pourrir son propre jeu est assez rigolo. En revanche, il y a quand même beaucoup de hasard et de chaos dans Gloom. C'est amusant mais c'est typiquement le genre de jeu qui peut lasser très vite. A réserver donc pour jouer en famille ou pour rigoler entre amis, et pour se reposer le cerveau (la stratégie n'est pas très importante même si elle n'est pas absente). Je trouve que c'est principalement un jeu à thème. Pour apprécier il faut absolument s'approprier l'univers et jouer avec. Ne pas hésiter à raconter les histoires, et créer une ambiance autour de ça. C'est ce qui est fortement appréciable dans Gloom. J'y rejouerai avec plaisir car il n'est pas commun d'avoir de tels jeux dans nos ludothèques. Le jeu se joue bien de deux à quatre joueurs mais préférez la configuration la plus nombreuse.Durée:Je n'ai pas chronométré mais je pense que notre partie à quatre joueurs a duré environ 40-45 minutes. Ca reste assez long je trouve pour un jeu de ce format d'où l'importance de bien s'approprier le thème.
un jeu à mon avis très particulier et qui rentre dans un segment relativement petit du monde des joueurs... il y a le jeu qui n'est en soi qu'un prétexte a laissé vagabonder son imagination dans un univers teinté d'humour noir... et sans la narration, le jeu n'a nul intérêt... Un jeu donc avant tout créatif et dont le plaisir dépend des personnes avec lesquelles on joue... pour peu que les joueurs ne s'investissent pas dans ce côté narratif, le jeu devient sinistre... même si le matériel est de qualité.
En vertu de mes goûts, un jeu donc plaisant mais dont je comprends qu'il puisse déplaire.
Si vous n'êtes pas conventionnel, ce jeu est pour vous. De prima bord, le prix quelque peu onéreux pourra en rebuter plus d'un, pour les plus généreux des curieux, il sera de bonne compagnie. Avec ses jolies cartes transparentes et de bonne facture, vous vous plaisez à malmené votre famille et chérir celle de vos adversaires. Soyez créatif, cruel, et sans pitié et certainement que vous serez le gagnant, alors que le plus méchant gagne!
L'ambiance est l'un des gros point fort du jeu, surtout si on se laisse aller avec l'aspect narratif évoqué dans la règle qui propose de raconter les horribles déboires de nos familles endeuillées !
Le second point fort est la mécanique qui repose sur la transparence et la superposition des cartes.
Les illustrations sont magnifiques, loufoques et soutiennent parfaitement le thème.
Un jeu accessible et amusant, dont le seul défaut est d'être parfois un peu long.