Un jeu caricatural de l'école allemande :
- une mécanique correcte - on peut juste déplorer le côté un peu chaotique de la servante et de l'ivrogne) - qui permet éventuellement de bien se prendre la tête à essayer de calculer pour optimiser ses revenus.
- un thème franchement bidon, on pourrait se battre pour des plantations de carottes, avec un tracteur et un lapin remplaçant la serveuse et l'ivrogne, ce serait la même ambiance.
Du coup, le jeu ne ressort pas, il y a de meilleures mécaniques et de meilleures ambiances qui existent. Dommage, le thème faisait bien envie !
Les + :
Règles et mécanismes simples
Matériel correct
Parties rapides (21 tours)
Choix simultané avec bonus si un joueur est seul à avoir choisi une action
Association originale d’une brasserie et de bar à bière pour les revenus
Les - :
Thème et principe de jeu pas très cohérent :
- C’est le patron qui gagne la monnaie restante du partage (et donc, peut-être rien même si c’est un bon patron). Ce devrait plutôt être les serveurs
- Un patron peut être viré très(trop) simplement
Part de hasard importante (à la mise en place puis dans le tirage de 2 cartes par tour)
Très calculatoire pour les revenus et donc, pas marrant
Le jour de paie casse le rythme du jeu et demande pas mal de calculs
3 actions possibles mais, en fin de partie, il ne reste plus vraiment que 2 actions (plus d’extension de terrasse possible s’il n’y a plus de place) et cela devient monotone et lassant
Donc :
Goldbräu n’étanche pas ma soif de jeu, dommage !
Comment peut-on faire plus allemand ? Du calcul-placement sur le thème de la bière.
Le thème est présent quoique légèrement tiré par les cheveux. Un peu le même rythme qu'*Yspahan*: 3 semaines de 7 jours et une petite action a effectuer. Ici, on rajoute un côté "guessing" pas désagréable: chaque joueur choisit une des trois actions possibles; s'il est le seul à en avoir choisit une, il a droit à un joli bonus.
On peut être victime du tirage des cartes; je l'ai été sur ma seule et unique partie, mais celui-ci était assez marginal, je pense.
Sinon, les 2 mécanismes centraux sont ceux d'un jeu de territoires, façon *Lowenherz*, et de gains basés sur le nombre de parts des 10 différentes sociétés (4 brasseries et 6 débits de boissons), de la taille des territoires et de 2 éléments plus chaotiques, la jolie serveuse, et l'ivrogne, valorisant ou dévalorisant votre petite affaire.
Tout cela est parfaitement bien pensé, mais voici ce qui peut faire fuir bon nombre de gonzes. Les gains se font 3 fois dans la partie, à chaque fin de semaine. Leur calcul se fait selon la surface + bonus et malus, divisé par 2, moitié pour la brasserie distribuant sa bière, moitié pour le débit boisson. Ensuite, on divise encore par le nombre par de parts la somme attribuée à chaque débit de boissons; et le reste va au patron du débit de boisson. On fait pareil pour les brasseries.
Suivant les sommes à partager, il sera plus ou moins intéressant d'être patron; cela devrait être un des éléments déterminants dans vos choix tactiques.
Si on voulait jouer sérieusement, dans l'absolu, il faudrait avoir en tête les situations des 6 débits de boissons et 4 brasseries après chaque modification des territoires et des répartitions des parts des sociétés + patrons. C'est vrai que ça fait beaucoup. On peut se contenter de faire ça plus intuitivement, mais avec le risque de se planter totalement.
C'est un peu dommage, donc. Ce côté ultra-calculeux risque fort de détourner le commun des mortels. Restera quelques ouailles capables de d'apprécier ce
*Goldbrau* fort bien conçu par ailleurs.
Et oui une seule partie de ce jeu, juste assez pour me dire que je n'y rejouerai pas. Je ne saurais même plus vous dire pourquoi tant la seule chose que j'ai retenu a été : "La prochaine fois, dis non à ce jeu".
Alors même si j'ai oublié pourquoi, je fais confiance à cette petite voix et je joue à autre chose.
*Nombre de parties : 2 (à 3 et 4 joueurs)*
Ce qui m'a attirée dans ce jeu, c'est le thème évidemment : je ne suis pas alsacienne pour rien ;o). Mais il faut avouer qu'à l'ouverture de la boite on ne se met pas à chanter des chansons à boire...il doit manquer un petit rien de fantaisie dans le matériel.
Ce que j'aime dans ce jeu :
- Le nombre de tours prédéfinis (21...soit 3 semaines de 7 jours)
- Le fait de choisir simultanément une action parmi 3 et d'obtenir un privilège quand on est le seul joueur à avoir opté pour cette action.
Ce que je n'aime pas
- Un manque de lisibilité notamment des enseignes de brasseries.
- Des points de règles contestables...notamment quant au remplacement d'un patron en place. La règle favorise énormément le changement de patron. Il y a sûrement des points de règle qui m'ont échappés et je suis prête à me repencher dessus pour peaufiner mon avis...
- un comptage un peu fastidieux
*Lecture conseillée pour se mettre dans l'ambiance : Les maîtres de l'orge, BD de Jean Van Hamme et Francis Vallès, tomes 1 à 8*
Pour mettre dans l'ambiance tout de suite, goldbrau est un jeu sur le monde de la bière allemande. C'est un jeu de placement allié à un jeu de commerce. Le thème est finalement pas si nul et je trouve que le matos pour un jeu allemand est plutot correct.
J'aime bien la mécanique principale du jeu : a chaque tour un choisit une des 3 actions : acheter des parts sociales des biergarten ou des brasseries, postuler au poste de chef ou agrandir sa terrasse. Les choix sont corneliens et et le jeu est rapide car tout le monde joue quasiment en même temps...
Oui mais ... j'ai le sentiment d'un jeu pas totalement terminé. Quelques imprécisions dans la règles (sur les parts sociales) ou quelques problèmes dans la gestion des cartes notamment en attaque/defense me donnent un sentiment final mitigé. c'est vraiment dommage car dans l'ensemble le jeu a un bon potentiel et j'ai quand meme passé un bon moment.
Ma note : 2,5/5 soit .... 2
*Note susceptible d'etre révisée à la hausse en cas de variantes sur les cartes ou de précisions sur les règles*
Je n'ai fais qu'une partie... Voici ce qui se dégage de nos impressions :
Plusieurs points sont sympathiques :
- le double niveau de jeu pour gagner de l'argent avec un petit bar ou la brasserie qui l'alimente (ainsi que d'autres éventuels).
- le jeu en quasi simulanéité fait qu'on n'attend pas souvent
- La possibilité de miser sur un bar sans risquer de coup d'états.
- On peut également jouer le jeu en négociant, ou non, en faisant des compromis ou non, le jeu est très intéractif si on le désire.
Cependant, les pions ivrogne et serveuse n'apporte que du chaos et du hasard dans le jeu, et les renversements de majorité sont difficiles (ce qui était également un point positif).
edit mars 2008 : je n'y ai jamais rejoué.
Le thème de la vente de bières en grande quantité n'avait pas encore été abordé. « Goldbräu » propose donc de se plonger dans le monde capitaliste des vendeurs de bière. Si le jeu est une réussite au niveau des mécanismes, nos amis teutons se sont à mon avis encore plantés sur l'ambiance du jeu.
Concernant les mécanismes donc, Goldbräu met en œuvre des modes des fonctionnements à base de placements/majorités somme toute assez classiques, auxquels se rajoute un système d'agrandissement des terrasses de bars à bière à la "Richard cœur de lion/Löwenherz". Le système est donc béton et sans faille. Mais l'ambiance me direz-vous ?
L'ambiance ? C’est raté !... et pour de nombreuses raisons. Pas d'identification possible au niveau des marques de bières et une atmosphère froide autour de la table s'installe rapidement (malgré les pintes qui tournent allègrement !).
Je crois que je vais essayer de "franciser" un peu le jeu en y collant des autocollants de marques de bières maison, et en insufflant une ambiance un peu moins germanique, ce qui est le comble de l'ironie pour un jeu allemand qui traite de bière !
dans Goldbräu, le but du jeu est de faire de l'argent en développant des jardins à bière, et des brasseries qui touchent la moitié des recettes du ou des jardins qu'ils approvisionnent.
il faut choisir à chaque tour et simultanément une action parmi trois:
- agrandir la terrasse d'un jardin dont on est le patron pour augmenter les recettes
- prendre le contrôle d'un jardin ou d'une brasserie(si on est actionnaire et que le patron actuel n'a pas la majorité absolue), ou établir un nouveau contrat entre un jardin et une brasserie qu'on contrôle (càd évincer une brasserie concurrente)
- acheter une nouvelle action d'une brasserie ou d'un jardin
il vaut mieux être seul à choisir un type d'action pour en profiter au maximum (2 mouvements au lieu d'un ou action moins chère). Un autre point important est que dès que les 6 actions d'une entreprise sont vendues, les petits porteurs (1 seule action) perdent leur part.
Rien de très original donc, mais des règles simples, un matériel irréprochable, un thème sympa, des parties rapides, un jeu qui tourne parfaitement.