Nombre parties jouées: 3
Lorsque j'ai ouvert fébrilement pour la première fois ma boite d'Hamburgum, j'ai été plus qu'agréablement surpris par l'esthétisme et la qualité du matériel.
Concernant le mécanisme du jeu, point de surprise, puisque Mac Gerdts reprend pour la troisième fois le mécanisme de la fameuse roue d'actions. Et avec bonheur! Il parvient ainsi à nous offrir un jeu rapide, jouable en 1h30 sans problème.
J'ai joué à Hamburgum à 2, 3 et 4 joueurs et autre bonne surprise la jouabilité et le plaisir reste les mêmes quelque soit la configuration. Si vous êtes un joueur averti, qui ne dispose que de peu de temps pour jouer, je ne peux que vous conseiller d'essayer Hamburgum. En tout cas, pour ma part, c'est mon coup de coeur du moment!
Les + :
Règles complètes et bien pensées. Tout y est : fluidité, profondeur et équilibre.
Le principe de la roue
Matériel de qualité (j’adore les petites briques et les clochettes) et plateau réversible
Fonctionne quel que soit le nombre de joueurs
Les - :
Pas grand-chose en fait : peut-être la lisibilité de la carte pourrait être améliorée
Donc :
Ma première partie à Essen m’avait laissée un sentiment de frustration mais je n’avais pas compris toutes les règles (moi et l’allemand :( ). Aujourd’hui, je confirme que ce jeu est superbe (dans tous les sens du terme).
Un jeu à la rondelle qui n'est pas du tout le même que ses illustres aînés. En bref, même s'il fait moins original ici, Mac Gerdts réussit à créer un truc totalement différent de ses deux premiers opus. Toujours aussi fluide et dynamique.
Bravo !
Autant le système de roue dans Impérial ne m'avait pas gênée autant dans Hamburgum j'ai l'impression de tourner en rond et d'être inlassablement vouée à faire les mêmes actions.
Du coup, le jeu ne prend pas son envol et même en fin de partie, il n'y a pas spécialement de crescendo ou de tension palpable.
Hamburgum est un jeu malin, la mécanique de la roue tourne une nouvelle fois très bien, mais il n'apporte au final pas grand chose.
Dans un format identique et du même auteur, je lui préfère très largement Navegador, au thème plus sympa, à la mécanique du marché plus travaillé, et qui me donne tout simplement une plus grande envie d'y rejouer.
1 partie 3 joueurs
Jeu sympathique, et découverte du principe de la roue d'action de M. Gerdts.
Un très bon jeu de gestion et de placement, mais un certain manque d'intéractions entre les joueurs. Cela ne veut pas dire pour autant que certaines tensions ne sont pas présentes.
Je n'y ai joué qu'à 5 joueurs et j'ai vraiment l'impression qu'à 4 le jeu devrait se bonifier.
Mais quand vais-je trouver le temps de le ressortir?
En tout cas, je lui laisse sa chance et le garde dans ma ludothèque.
Pour ce qui est du jeu, c'est de la gestion avec un aspect placement intéressant et un thème vraiment pas commun! Le matériel est très bien et j'aime les grands plateau de jeu!
PS: Je remonte la note, car dans son genre il es très agréable et encore plus à 4 joueurs.
Mac Gerdts décline son génial principe de la roue avec toujours autant de bonheur.
J'aime beaucoup dans ce jeu son matériel atypique, avec un effort spécial de customisation des pions.
La mécanique est somme toute classique. On enchaîne des développer/produire/consommer, rythmés par le roue. L'interaction est faible, mais pas inexistante. Hamburgum devrait satisfaire tous les amateurs de jeux de développements.
Ceci dit, après 2 ou 3 parties de découverte, le jeu n'est plus ressorti. Une nouveauté ou un jeu de mon panthéon ludique passant systématiquement en priorité. Hamburgum n'a pas réussi à s'imposer chez moi. Il est très bon, mais ne s'est pas démarqué de la masse.
*Nbre de parties jouées: 2*
Hamburgum a d'indéniables qualités : il est fluide, il donne à réfléchir, il apporte un indéniable challenge aux joueurs. Oui mais voilà : Hamburgum ne parvient pas à être passionnant. Il est intelligent, mais il échoue à se démarquer des dizaines d'autres jeux dits « allemands », tristes comme la pluie sur la ville d'Hambourg en hiver un dimanche soir, quand la nuit tombe dès 18 heures. Et le « style graphique », particulièrement plat (pour ne pas dire moche), le thème convenu, et la mécanique de la roue, pour la troisième fois recyclée sans les épices des opus précédents, n'arrange pas les choses.
Des règles d'apparence complexes, mais qui se révèlent très simples. Le jeux est sans temps morts.
Par contre il faut bien peser chacune de ses actions et bien anticiper la suite du jeu. Un petit sacrifice de temps en temps peut rapporter beaucoup.
Il faut sans doute faire plusieurs parties pour bien maitriser le jeux
C'est du très bon! Riche, fluide et rapide, Hamburgum mérite d'être pratiqué à mainte reprise pour en comprendre tous les rouages.
Le système de roue pour le choix des actions lui va à merveille et aucune place n'est laissé au hasard.
Il faut vite que j'y rejoue!!
Que dire : SIMPLE, FLUIDE, RICHE, jouable en 1h30. Que du bonheur. Le système de la roue met un coup de boost dans le rythme du jeu, les possibilités tactiques nombreuses, et surtout, il n'y a pas de voie toute faite pour aller chercher la victoire. Hamburgum gavez vous en !!!
Pour ceux qui aiment gérer des domaines de façon méthodique, voir froide, Hamburgum rempli à merveille sa mission.
Originalité (et bonus) de la roue d'action, nous permettant de choisir différentes actions, avec la possibilité d'aller plus loin moyennant facture. Eh oui, dans le commerce, il faut des fois savoir donner pour récolter plus.
Tout petit bémol, au sujet de la ville qui est un peu trop vite saturée. Heureusement les multitudes possibilités permettent de s'en sortir autrement.
**Type de jeu :** Où l’on brasse de la bière.
**Nombre de parties jouées :** 5
**Avis compendieux :**
N’allez pas me demander de comparer Hamburgum avec Antike et Imperial, mhh ? Ils ont certes des points communs, le système de la roue, la fluidité qui en découle, l’auteur. Mais justement, reconnaissons à l’auteur une grande qualité : il fait des jeux qui ne se ressemblent pas entre eux (un peu comme Wallace mais là n’est pas la question). Hamburgum est un jeu qui séduit d’emblée (enfin en ce qui me concerne en tout cas) par sa fluidité et la grande sérénité qui en découle. Allez savoir pourquoi, construire des églises en brassant de la bière, j’ai trouvé ça serein. Ça peut surprendre mais voilà, j’ai peut-être raté ma vocation d’ailleurs, tiens, enfin las. Jouer à Hamburgum, c’est se livrer à un très intéressant exercice d’optimisation de ses actions : on fait une course permanente, contre le temps, contre les autres joueurs, contre le fait qu’on est toujours là où l’on ne devrait pas être sur la roue. On doit veiller aux choix des emplacements sur lesquels on pose ses citoyens, à la quantité de marchandise que l’on achète d’un coup, à ce que l’on peut vendre. Combien de fois ne sera-t-on pas conduit à regretter de ne pas pouvoir vendre et acheter en même temps (mais c’est ce qui fait l’intérêt du jeu, évidemment) ? Quant à l’interaction, il y en a, grâce au port, à l’achat limité des bâtiments, à la course à la construction aux églises et à la chasse aux faveurs qui y est liée, bref, à part la boîte, pas grand-chose à reprocher à ce jeu, si ce n’est un aspect général de déjà vu (le coup de je vends ceci pour acheter cela et obtenir des points, on nous l’a déjà fait un petit peu souvent même ; mais c’est l’enrobage et la mise en orchestre de tout l’ensemble qui est remarquable). Sans parler des clochettes.
**Clarté des règles (5) :** Je ne les ai pas lues, si bien que je ne saurai dire si elles sont rédigées clairement ou pas. Mais la vertu du principe de la roue agit ici comme chez les prédécesseurs de ce jeu : l’explicateur des règles n’aura guère qu’à expliquer les différentes actions liées aux positions sur la roue (plus leurs interactions) et les auditeurs auront tôt fait de comprendre. Finalement, la roue est une grande invention pour les gens qui expliquent souvent des règles.
**Qualité du matériel (3) :** Bon, alors, évidemment, la couverture de la boîte, on ne peut pas lui retirer qu’elle a son charme. Mais on ne peut pas nous empêcher de ne pas le voir de prime abord non plus, soyons franc. Quant à l’intérieur, le plateau aurait pu être plus lisible, il n’est pas toujours évident de raccrocher les couleurs des églises sur le plateau et sur les tuiles, car elles sont assez proches. La lecture du plateau n’est donc pas forcément des plus aisée, les connexions, tout ça, on a vite fait de se faire filouter aux entournures si vous voulez bien me passer l’expression, merci. Enfin, le gros truc, ce sont quand même les petites briquettes, les bouts de bois, les vrais, pour faire les colombages des maisons et les bateaux et, naturellement, les inénarrables cloches. Allez savoir pourquoi, j’aime bien les cloches. Je me sens proche d’elles.
**Reflet du thème (4) :** Bon, encore une fois, je dois reconnaître que je ne suis guère au fait des mœurs des bons bourgeois des villes de Hambourg et de Londres à l’époque susdite. Mais qu’il y ait pu y avoir des gens qui se sont retrouvés en porte-à-faux entre leur croyance chrétienne (où l’on dit bien que l’argent ne fait pas le bonheur) et leur profession de marchand (où le but du jeu est quand même d’avoir le plus d’argent possible, si, non ?) et qu’ils aient été conduits à s’acheter une bonne conscience en faisant des donations pour ériger des églises, je n’aurai aucune difficulté à l’admettre. Après, l’ensemble des mécanismes de Hamburgum est organisé en un tout très cohérent qui permet de suivre le développement économique de la ville, l’évolution de la vie de son port et l’érection des édifices religieux. Le thème est donc bien là, même si on peut très bien en faire abstraction (pas besoin de jouer avec une grosse fraise autour du cou, laissons cela au monsieur de sur la boîte) et même si des abstractions sont faites, comme le temps par exemple, on ne sait trop quelle durée le jeu est censé couvrir, sans doute quelques décades, les églises ne poussant quand même pas comme des champignons, surtout arrosées par la bière.
**Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :**
Hamburgum est sorti à peu près en même temps que Cuba et Brass. Je suis tombé sous le charme discret du premier, ai eu du mal, sans doute à cause de la comparaison avec les autres, à accrocher à Cuba (mais j’attends de pouvoir y retourner) et ai été fortement marqué par le dernier. C’est stupide, mais la proximité de ces sorties influence ma perception de ces jeux, alors qu’il n’y a pas forcément matière à les comparer (oh, on pourrait toujours, hein, on compare bien, après tout, Antike à Imperial ou bien encore Caylus au Monopoly).
Bref, parlons d’Hamburgum. Alors tout d’abord, je n’aurai pas du tout la prétention d’en être un fin stratège, ouh là non, je laisse ça à d’autres. Mais ce qui est rigolo à ce jeu, c’est de se demander comment commencer.
*Quelques temps plus tard.* Bon, c’est là que je me rends compte qu’il ne faut jamais remettre à demain ce qu’on peut faire aujourd’hui. Je voulais approfondir un peu le jeu avant de compléter cette partie et hop, on est passé à autre chose, l’excès de jeux en étant la raison, pas Hamburgum auquel je regoutterai volontiers. Ce que je voulais dire, c’est qu’il y a plusieurs façons de commencer, donc. Mes camarades commençaient souvent par aller allumer un cierge, histoire d’avoir de quoi implanter leurs premiers bâtiments. Personnellement, j’ai souvent commencé en essayant d’accumuler les marchandises de façon à ne pas aller à l’église pour rien, ça m’amusait de construire d’emblée une église toute entière, bam, et avec ça monsieur le pasteur qu’est-ce que ce sera ? Votre église je vous la mets où ? Noon ? Pas quand même ? Ah, bon, vous me fîtes peur (drôle d’humour pour un pasteur protestant quand même). Ca permet d’être assez rapidement bâtisseur d’église et donc de pouvoir faire ses bâtiments partout où l’on veut. Evidemment, pendant qu’on accumule toutes ces marchandises, les autres prennent quelques bâtiments et le fait de faire des églises par gros pâtés (pardon mon Dieu) ne donne pas énormément le choix sur les bâtiments à prendre. Mais c’est très rigolo comme façon de faire et de toutes façons, si ça sent le pâté, on peut toujours aller à l’église avant, histoire de se mettre bien avec la religion parce qu’après tout on est là pour ça, bande d’impies ! Un truc rigolo à faire aussi, c’est de construire un bateau d’entrée de jeu. Ca permet de vendre plus efficacement (deux marchandises en même temps) et ça peut gêner un peu les autres, s’ils comptaient vendre plusieurs marchandises identiques en même temps (même si au début de la partie, ça ne gêne pas trop). Bon, ce n’est pas grand-chose et les spécialistes du jeu (ou même pas spécialistes) trouveront sans doute à redire là-dedans. Mais c’est que j’aimerai bien en refaire, moi, des parties d’Hamburgum, en fait.
Je parle de la roue de Mac Gerts, un pricipe qui semble pouvoir se décliner indéfiniment, quel que soit le thème. Ici d'ailleurs, on ne peut pas réellement parler de thème transcendant, mais tout est tellemnt prenant, la planification ne pardonnant pas l'erreur, on oublie bien vite qu'on bâtit des église grâce à de la bière, on est pris dans la nasse des idées et des enchaînements sans pouvoir souffler. L'intéraction est un peu faiblarde, certes( juste une course au meilleurs jetons et aux meilleures places, certes il n'y a pas le frisson de la guerre come dans Antique, mais Hamburgum se suffit à lui-même, et j'attends avec impatience les Princes du Macchu Picchu.
Comme l'indique la fiche c'est un jeu pour "joueurs passionnés" à comprendre joueurs expérimentés ou niveau "experts" ! Amateurs, soyez très patients et attentifs. Les règles sont complexes ou plutôt touffues : ça prend pas loin d'une demi-heure rien que pour se faire expliquer les règles et après faut digérer tout ça. A ma grande surprise même sans trop tout maîtriser ça tourne à peu près bien, parce que c'est assez répétitif alors ça fini par rentrer... Une petite chose que j'ai trouvé énervante : l'impression que d'anticiper les choses ne sert à rien et que la majorité des choix faits sont les mauvais... car celui qui a gagné n'avait pas les mêmes priorités que moi et ce que j'ai voulu faire a souvent été fait par le joueur juste avant moi...
Bref, c'est un jeu prise de tête, mais je le recommande à tous ceux qui apprécient les jeux de gestion. A souligner : un beau matériel et un thème original aussi.