très surpris lors de ma première partie de retrouver les (quasi ?) mêmes mécaniques de gestion des bâtiments du jeu de Uwe Rosenberg Le Havre.
la différence provient du reste du gameplay et de la manière d'obtenir des ressources pour acheter.
l'autre différence vient de la durée de la partie, retrouver des sensations de Le Havre en 30 mn de jeu, j'adhère !
je suis fan de le Havre, je suis fan de Harbour tout simplement
Harbour est un jeu qui utilise une mécanique simple de pose d’ouvrier, combiné à une pioche de 36 bâtiments qui offre un panel de stratégie afin sois pour auguementer la valeur ou la quantité de nos marchandises, ce qui offre à la fois une grande à une complexité intéressante et une grande rejouabilité. Mais la vrai star de ce jeu, c’est son système de marcher boursier qui est à la fois fun et simple à utiliser. Harbour est la preuve que jeu minimaliste n’est pas obligé de rimer avec terne, son matériel est à la fois beau et efficace, offrant une belle immersion dans cette univers de bande dessinée humoristique.
Jeu simple, très sympa, bien fichu, prix très correct, matos sympa et boîte peu encombrante... J'aime beaucoup ce jeu dont le seul défaut est de ne pas être jouable à plus de 4.
Rien qu'en mode simple le jeu est déjà très sympa mais en plus il y a plusieurs variantes qui vont vite devenir indispensables une fois les premières parties passées.
Je regrette juste deux trucs :
- la partie un peu courte. Il me semble que jouer jusqu'à 5 bâtiments construits serait mieux...
- les "chapeaux" de diplomates se gagnent trop facilement et nuisent à l'intérêt de prendre des bâtiments intéressants... Du coup, deuxième variante : on ne paie pas l'utilisation d'un bâtiment adverse seulement si on a plus de chapeaux que lui.
Voilà une bonne surprise avec ce petit jeu. Pas complexe, un anglais assez simple pour commencer les premières parties. Les illustrations sont vraiment "léchées" avec ce graphisme inspiré de la BD. Le jeu est très interactive, chaque action réalisée ne peut plus être prise par les autres, chaque achat modifie le cours des matériaux. Cela finit par devenir un gentil jeu de "fumiers". On bloque les autres avec les cartes "swap" mais on finit par avantager un autres joueurs (3 joueurs et plus).
Le jeu devient plus subtil à 2 joueurs. On peut anticiper l'achat de l'autre joueur et ainsi préparer son achat suivant finement.
Pas d'avis particulier en achetant ce jeu, mais je reste surpris par le plaisir rencontré avec mes gros joueurs. On rigole bien de nos coups fourrés et l'ambiance autour de la table est à la fois calculatoire, jubilatoire et amusé.
Il faut reconnaître que le "petit" jeu est beaucoup plus fin que je ne l'imaginais au départ. Il va rester dans la ludothèque comme une petite perle.
Harbour est un jeu minimaliste : peu de matériel, petite boite, petit prix.
Le matériel est soigné, une fois les cartes protégées elles rentrent encore dans la boite (ç’est un peu idiot comme critère je l’avoue !) et surtout les illustrations sont vraiment sympas.
Les règles sont simples (explication en moins de trois minutes) mais la maitrise du jeu est loin d'être aussi facile : c'est un jeu complexe qui nécessite pas mal de réflexion.
Le but est simple : avoir le plus de points à la fin. On a un plateau avec une jauge allant de 0 à 6 pour 4 marchandises différentes. On dispose d'un bâtiment au départ mais on pourra en acquérir d'autres durant la partie (condition de fin de partie : avoir 5 bâtiments). Durant son tour on active un bâtiment pour réaliser son(ses) effet(s) ...
ET ???
Et c'est tout !
Dans les actions possibles : acheter un bâtiment (on échange nos marchandises contre de' l'argent), récupérer ou échanger des marchandises entre autres. Les bâtiments ont des pouvoirs qui vont se cumuler (combos possibles).
Tout l'intérêt du jeu réside dans le fait que lorsqu'on vend une marchandise on perd tout notre stock et que la valeur de celle-ci varie en fonction d'un marché (quand on vend une marchandise, celle-ci se déprécie pour le joueur suivant). Il faudra donc essayer d'anticiper les actions des autres joueurs afin d'optimiser nos ventes et achats, d'optimiser les combinaisons de bâtiments, etc.
On ne s'ennuie pas car notre tour revient très vite et de toute façon lors des tours des autres joueurs on reste attentifs tant leurs choix ont un impact collossal sur notre tactique de jeu.
La configuration à deux joueurs me semble idéale, à quatre les variations du marché d'un tour à l'autre sont incalculables et rendent le jeu plus aléatoire (même avec la présence d'un second marché).
Pour résumer, Harbour est un très bon jeu, à priori assez équilibré, très intéractif, sans guère de temps morts et très stratégique ; une TRES bonne surprise.
Plusieurs parties jouées sur la version print'n'play proposée lors du Kickstarter, et une partie jouée sur la version finale.
**Produit final :**
Toute petite boite, très bien présentée avec son vernis sélectif.
Le matériel est de bonne qualité, et les cartes (joueurs et batiments) sont très nombreuses, assurant un certain renouvellement au jeu.
Les pions ressources avec autocollants sont très agréables à manipuler, et les meeples personnalisés très sympa.
Le jeu est intégralement en anglais, mais les mécanismes sont aussi présentées sous forme d'icône sur chaque carte. Et par ailleurs le vocabulaire est assez simple et répétitif. Joué avec des ados qui commencent l'anglais, ça ne pose pas de réel problème si un des joueurs maîtrise suffisamment pour comprendre et expliquer les règles.
**Jeu :**
Principe simple : en se positionnant sur des bâtiments, on acquiert des ressources (poisson, bétail, pierre, bois) que l'on stocke chez soi.
Quand on en a assez, on peut acheter les bâtiments en revendant ses ressources.
Les bâtiments que l'on possède donnent des petits bonus.
Le premier joueur qui possède 5 bâtiments clôt la partie, et on compte les points (valeur des bâtiments plus différents bonus).
La revente des ressources change leur valeur sur le marché, ce qui donne une modification continue du ratio stock/valeur de chaque joueur, demandant de s'adapter en permanence. De plus, on ne peut pas se rendre sur un bâtiment occupé par un autre joueur. Et certains bâtiments donnent des ressources aux autres joueurs.
Il y a donc une certaine interactivité.
La part de chance vient du tirage initial du personnage/bâtiment (mais que l'on peut aussi choisir si on se met d'accord entre joueurs), et du tirage de nouveaux bâtiments au cours du jeu. Ce n'est donc pas vraiment un mécanisme du jeu (pas de jet de dés par exemple) à part entière, mais une façon de renouveler le jeu à chaque partie.
**Avis personnel :**
J'avais beaucoup aimé la version print'n' play, la version finale très bien présentée ne m'a pas déçue. J'adore le mécanisme gain de ressource/ achat de bâtiments qui me rappelle un peu "Les bâtisseurs-Moyen age", mais avec une dose d'interactivité en plus.
Du tout bon.