Et un 5/5 de plus pour un jeu d'Emanuele Ornella.
Hermagor est un jeu très tactique où il faut prendre en compte de très nombreux paramètres.
Au niveau matériel, sans être extraordinaire, il est plutôt agréable.
La règle est claire et l'explication de début de partie prend environ 10 minutes.
Le jeu est divisé en 2 phases. La première se déroule au marché d'Hermagor où il faut placer ses 4 acheteurs de manière à gagner de l'argent et des matières premières. La combinaison des 2 n'est pas toujours facile car les acheteurs des autres joueurs vont venir perturber nos plans savamment élaborés. Cette phase est très tactique car on peut facilement perdre de l'argent dans le placement des acheteurs et se retrouver avec très peu de matières premières et ainsi quasiment coincé pour la seconde phase. De plus, on peut influencer le cours de vente des matières premières et par la même occasion le prix que toucheront les joueurs en fin de partie pour la construction des manufactures.
Dans la 2ème phase, notre marchand va se déplacer de village en village et vendre les marchandises récupérer lors de la 1ère phase. L'astuce c'est qu'on doit payer pour se déplacer, il faut donc essayer de faire les trajets les plus courts possible. De plus, on ne peut vendre qu'un type de marchandise par village et une seule fois au cours de la partie. Pour compliquer encore un peu notre affaire, il faut, avant de choisir les villages où on va vendre, tenir compte de trois paramètres qui ne sont pas toujours faciles à réunir en même temps. Le premier correspond aux régions : lorsqu'un joueur à vendu dans tous les villages qui entourent une région il va construire des manufactures qui vont lui rapporter de l'argent immédiatement et en fin de partie. Le second correspond aux duchés, qui sont au nombre de 3 , qui ne correspondent pas aux limites de régions et pour lesquels, en fin de partie, on ne tiendra compte que de celui avec le plus faible nombre de comptoirs (villages où on a vendu).
Enfin, le 3ème qui correspond à la route principal de la carte de jeu, et qui permettra, en fin de partie, au joueur qui possède le plus de comptoirs qui se trouve dessus de gagner de l'argent, mais qui va pénaliser le joueur qui a le moins de comptoirs dessus en lui retirant une somme d'argent.
Au final, on comprend qu'il faut être très concentré pour tenir compte du maximum de paramètres en cours de partie tout en anticipant le décompte final et en essayant de ne pas trop favoriser les autres joueurs en augmentant le cours des marchandises avec parcimonie.
Bref, du tout bon, où la moindre erreur dans la réalisation des actions peut coûter cher en fin de partie.
La durée reste raisonnable et se situe aux environs de 2h00.
Emanuele Ornella frappe fort encore une fois avec Hermagor qui s'adresse quand même aux joueurs initiés.
On ne peut pas dire que hermagor brille par son originalité. Aucun mécanisme n'est nouveau et les similitudes avec un Ys ou un himalaya sont nombreuses. Hermagor est un jeu de gestion où l'interraction est présente, calculateur sans être prise de tête. Un bon "poids moyen" qui plaira à bon nombre d'amateur mais sans révolutionner le genre ni créer la surprise. On regrettera pour la durée de vie un plateau statique, les ressources à vendre dans les villes auraient pu être tirées au sort ou les coût des chemins aléatoires...
Vraiment un jeu sympa. On se bat pour les marchandises désirées puis on parcourt la campagne pour les vendre, en sachant que d'une part chacun cherche à faire de même et que d'autre part avoir vendu dans toute une région offre des avantages.
Bref, le jeu est prenant, mais pour gagner il faut bien planifier et ses déplacements et ses achats sur le marché à l'avance (pour ces derniers quite à les payer plus cher que prévu pour éviter de flinguer tout le parcours prévu).
**les plus**
-mécanismes bien huilés
-tension constante pendant la mise en place du marché
**les moins**
-design qui peut plaire... ou pas.
-jeu chaotique, surtout au moment du décompte de l'argent à la fin ("t'es si riche que ça?" "ah ben tiens c'est moi qui gagne...")
Verdict: un jeu correct parmi d'autres
Voilà, un bon jeu gestion:placement très fluide où les tours s'enchainent rapidement et les possibilités de gagner de l'argent (donc des points) sont multiples.
Le matériel et de bonne qualité, un petit bémol sur les
couleurs du plateau qui obligent à une forte concentration pour bien voir les limites de chaque région et les ingrédients disponibles dans celles-ci.
La phase de placement au marché provoque une forte interaction entre les joueurs et les coups assassins sont de mises surtout pour le dernier joueur!
Il est assez difficile de savoir où en sont vos adversaires, donc le décompte final peut réserver quelques surprises!
Un jeu donc à garder dans sa ludothèque avec un excellent rapport qualité prix!
Un jeu de trés bonne qualité, mais ne rivalisant pas avec les ténors, car malgré un mécanisme intéressant, le jeu ne se renouvelle pas assez souvent et on tombe vite dans une certaine répétition...mais ne faisant pas la fine bouche...y a pire !
Voila un jeu qui n'est pas une reelle nouveauté certes, qui n'invente rien certes, mais qui reste tres interessant et qui a enthousiasmé les joueurs a qui je l'ai présenté.
Il y a une bonne dimension stratégique dans la pose de ses sbires qui vont chercher des marchandises, puis encore une autre dimension stratégique avec les chemins que l'on prends sur la carte.
j'ai trouvé ca au final un peu original et je lui met le max par rapport au plaisir pris en jouant.
**Hermagor** est un jeu plein de qualité : les mécaniques de "j'acquiers puis je vais vendre" sont à la fois fluide et stratégique, y a pas mal de facteur à prendre en compte, y a quand même de l'interaction...
Certes, mais au final, le jeu n'est vraiment pas fun. Tout est froid et mécanique, le matos ne ressemble pas à grand chose, bref, c'est pas folichon.
Un bon jeu, mais qui ne donne pas vraiment envie d'y jouer.
c'est pas le jeu du siècle, mais c'est fluide et ça tourne. Le thème est sympa, on y joue avec plaisir et les possibilités de victoire sont assez variées. De la bonne came comme on aimerait en voir plus souvent...
Vraiment un jeu sympa. On se bat pour les marchandises désirées puis on parcourt la campagne pour les vendre, en sachant que d'une part chacun cherche à faire de même et que d'autre part avoir vendu dans toute une région offre des avantages.
Bref, le jeu est prenant, mais pour gagner il faut bien planifier et ses déplacements et ses achats sur le marché à l'avance (pour ces derniers quite à les payer plus cher que prévu pour éviter de flinguer tout le parcours prévu).
Hermagor est un jeu d’optimisation de parcours (et, en cela il ressemble à Elfenland) avec une importante partie majorité, sous la forme d'un marché.
Ce marché est d'ailleurs la meilleure partie du jeu (celle pour laquelle je mets 4/5).
Dans ce marché, il va falloir concilier 2 objectifs à priori contradictoires, placer ses acheteurs correctement pour récupérer des tuiles marchandises mais les placer judicieusement dans les allées pour récupérer de l'argent! Argent nécessaire pour ensuite vendre les produits autour de la ville d'Hermagor.
Tout le sel du jeu est là, dans ce marché où on se bagarre à couteaux tirés.
En effet, la suite est moins plaisante, le déplacement sur le plateau est très mécanique, puisque si on l'a bien programmé au préalable (et c'est essentiel), et bien tout est fait... Ce n'est plus ... un jeu! Tout a déjà été joué au marché, celui qui n'aura pas récupéré les tuiles qui lui sont nécessaires assistera, passif ou presque, au tour de jeu des autres...
Ainsi si l'on fait des mauvais choix initiaux au niveau du marché, il n'y aucun moyen de revenir dans la partie, on subit le jeu.
Gros problème du plateau: la lisibilité des villages, une fois que des constructions y sont présentes, on ne voit plus rien...
Un jeu qui vaut pour la première phase de chacun des tours surtout. Mais cette phase là vaut à elle seule qu'on l'essaye.
Un jeu où se mêlent efficacement majorité, déplacement , et projection.
A la lecture les règles semblent volumineuses et trop denses pour être fluide, ce n'est qu'une apparence, il se dégage dés la 1ere partie une envie de tenter de nouvelle tactique (opportuniste) et une frustration conséquente, un binôme quasi indispensable à tout les grands jeux.
Bien sûr on retrouve ça et là du déjà vu (Ys par ex.) mais ce pompage ne fait pas d'Hermagor un plagiat, plutôt une belle relecture de mécanismes approuvés.
Bravissimo
C’est certain Hermagor ne fait pas preuve d’originalité. Il fait penser irrésistiblement au célèbre Elfenland. Pourtant ce jeu a sa propre « personnalité » et séduit par bon nombres d’aspects.
Le matériel est de bonne facture et agréable à l’œil. On pourrait chipoter sur la lisibilité du grand plateau mais dans l’ensemble on peut être satisfait d’une édition soignée et incontestablement au dessus de la moyenne.
La première phase, celle où l’on récolte les ressources est très prenante et constitue assurément le point fort du jeu. Il s’agit de bien se placer et d’embêter par la même occasion ses adversaires. Les meilleures places sont aussi les plus chères…Il y a de l’interaction et des grincements de dents pendant cette phase qui conditionne presque entièrement la suite du jeu. En effet il faut anticiper sur le parcours et prévoir les marchandises qui seront utiles au voyage ultérieur.
Un bon placement au marché est donc primordial mais ne suffit pas à s’attribuer la victoire.
La deuxième phase, plus classique et qui s’apparente au voyage de Elfenland, doit être négociée également avec habileté. De nombreux choix sont possibles pour s’attribuer en premier les bonus (comme dans Thurn et Taxi). Il y a moins d’occasion de gêner les adversaires mais cette course très opportuniste aux bonus est très captivante.
Les mécanismes sont parfaitement huilés et la fluidité est exemplaire. On pourra seulement regretter la manipulation incessante de billets (pour un peu on se croirait au Monopoly) qui donne au jeu un aspect un peu répétitif.
Hermagor est certes peu innovant sur le fond mais réussit à convaincre par des mécanismes parfaitement imbriqués les uns dans les autres et une ambiance tendue jusqu’à la fin.
Voilà un jeu qui mérite d'être découvert.
Assez simple au niveau des règles mais après beaucoup de calcul et d'anticipation, multiples options pour optimiser son score, temps de jeu limité.
Le placement au marché est un petit jeu en soi, un redoutable casse tête qui conditionne la suite.
Beaucoup de plaisir, même à deux, j'ai toujours un à priori négatif sur le fait de jouer un "mort", mais là ça passe très bien. Beau matériel en plus, attention pas mal de manipulation mais quand on aime...
On ne fait réellement une opinion que par soi même : en lisant différents avis, j'avais peur qu'Hermagor ne ressemble trop à Thurn and taxis que je trouve très moyen. Au final, je ne lui trouve qu'une légère ressemblance et tant mieux !
La phase du marché est selon moi, la plus intéressante : attention aux adversaires qui feront tout pour vous empêcher de récupérer les tuiles convoitées.
Quelle est astucieuse cette phase de placement de ses pions : à vous de les poser judicieusement afin de prendre une majorité et ensuite de récupérer un peu d'argent. (Et quand on sait que ce placement peut se faire d'une manière adjacente, en coin ou encore directement sur les tuiles, on se triture l'esprit afin de trouver la meilleure combinaison à moindre coût)
Vient ensuite la seconde phase après mise à jour facultative des cours des marchandises : Il vous faudra tenter de réaliser au mieux 3 objectifs :
- vendre ses marchandises dans les villes et fermer des régions afin de poser des bâtiments de production
- être majoritaire sur la route principale
- occuper au mieux les 3 duchés
Bien évidemment, on ne peut être partout ! On rage parfois contre le coût des déplacements trop chers ou encore parce qu'il nous manque une denrée lors de ce tour pour pouvoir fermer une région.
Au final, Hermagor est un excellent jeu, très prenant et agréable à jouer. Les choix sont difficiles à prendre sans être cornéliens non plus. On ne sait pas vraiment qui est en tête au cours de la partie, mais finalement, cela peut réserver bien des surprises lors du décompte final !
Nombre de parties : entre 10 et 20.
Chaque année, après Essen, c’est la même histoire : on teste tous les jeux sortis, en traquant celui qui vous titillera un peu plus que les autres. En 2006, pour moi, dans la catégorie poids moyen, ça a été Hermagor.
J’aime beaucoup l’imbrication des deux phases totalement différentes en un même jeu, réussir parfaitement son coup au marché, ou s’en sortir en prenant d’autres chemins que celui qu’on avait prévu au départ. Ne pas clore tout de suite une région ‘H’ ou au contraire se précipiter pour prendre la dernière place sur une marchandise. Et même la terrible frustration de s’apercevoir qu’on a oublié une ville et que du coup, non, on ne va pas clore ces trois régions ce tour-ci…
Au niveau des défauts, le jeu nous force à beaucoup de manipulation de billets. En fait, il faut garder peu de monnaie et convertir assez vite en gros billets : on n’aura besoin, globalement, d’assez peu d’argent pendant le tour.
Le plus gros défaut vient du fait qu’on peut se retrouver sans une marchandise cruciale au dernier tour, et ce même en position de premier joueur, ce qui peut faire perdre la partie (surtout à 3 joueurs, le marché étant plus petit).
Hermagor est un jeu qui m'enthousiasme sur bien des points.
Tout d'abord, la mécanique en est simple, assez astucieuse, et invite systématiquement les joueurs à se faire des méchancetés, ce qui est bien réjouissant.
Le marché est une phase à la fois frustrante et méchante, un vrai moment de bonheur ludique. La phase de déplacement est parfois un peu longuette, même si on peut se faire des coups vaches en particulier quand il n'y a plus assez de place sur certaines lignes.
Je reste réservé sur trois points : la lisibilité du plateau, le fourmillement de manières de marquer des points qui rend le jeu un brin bordélique, et surtout cette histoire de numéros sur les tuiles pour désigner le premier joueur.
En effet, jouer en dernier au marché donne un avantage considérable, mais je doute qu'on puisse se permettre de viser une tuile qui ne nous intéresse pas le moins du monde uniquement pour cela... Du coup, celui qui a la chance d'en avoir besoin part avec un gros avantage sur les autres. Un pur hasard qui crée finalement de lourds handicaps pour certains. Un peu dommage.
Un excellent jeu dans l'ensemble donc, dont je dirais qu'il ne manque qu'une petite couche de vernis pour en faire un chef-d'oeuvre.
*Nombre de parties : 2*
Rien de très innovant dans Hermagor. Certes, le jeu est plaisant, les mécanismes bien huilés, le jeu est fluide mais il manque un "je ne sais quoi" pour sortir du lot.
Seul aspect "nouveau", le marché et le positionnement "double" des ouvriers : pour obtenir une majorité sur une tuile et gagner quelques deniers selon leur alignement. (un jeu dans le jeu ?)
Suit une phase un peu rébarbative de déplacement sur la carte, qui, en fin de partie, peut devenir un vrai casse-tête qui s'éternise. (Je ne suis d'ailleurs pas fan, en général, des jeux de parcours. Ceci explique peut-être cela)
Un avis mitigé donc, je ne refuserai néanmoins pas d'y rejouer afin d'affiner mon avis.
Un jeu qui tourne bien, quelques mécanismes sympas permettant un minimum d interactions entre les joueurs. Planifier sa partie en gardant l oeil sur les déplacements des autres participants. Un jeu bien dans la catégorie des 1h30 à 2h de durée à 5.