Les + :
Règles simples
Tours très rapides et donc, parties dynamiques
Interaction
Les - :
On bâtit des arbres et en plus, dans le désordre
Rien d'innovant
Pour gagner, il faut avoir la forêt la plus écologique possible mais il faut aussi tronçonner la forêt de vos voisin. Belle mentalité !
Donc :
Que du classique mais cela tourne
Un de mes jeux préférés dans la gamme Opla, avec la Glace et le ciel.
Il s'agit de poser stratégiquement ses cartes, de manière à avoir des lignes d'animaux, dont le nombre doit être le même que le nombre de forêts que l'on a constituées.
La mécanique est subtile et chafouine à souhait : on joue une carte, et on en donne une à un adversaire qui doit la jouer tout de suite.
Edition très jolie comme toujours chez Opla.
Dans Il était une forêt, vous devez développer une forêt tropical.
A chaque tour, le joueur actif pioche 2 cartes afin de constituer une main de trois cartes.
Il en pose une devant lui pour développer sa forêt puis en passe une à un de ses adversaires qu’il a obligation de poser dans a propre forêt. Bien sûr, la carte choisie aura pour but de le ralentir ou de le pénaliser dans le décompte de point final.
Il faudra bien sûr respecter certaines règles de pose ainsi que limiter la présence humaine dans votre forêt. Enfin, prendre soin des différentes espèces animales peuplant votre forêt pourra vous rapporter quelques points précieux lors de l’évaluation de la qualité de votre forêt.
Comme vous pouvez le constater Il était une forêt est un jeu assez simple mais où la stratégie et l’interaction y sont bien présentes.
Il est suffisamment simple pour permettre à des enfants d’y jouer et ainsi les sensibiliser aux problématiques écologiques J
Enfin, OPLA a une démarche d’édition très saine en cherchant à limiter au maximum l’impact environnemental de leurs productions.
Ce qui est à mes yeux un argument supplémentaire pour opter pour ce petit jeu.
En résumé, Il était une forêt est un jeu simple avec un petit côté vicieux et surtout très écolo dans l’âme.
Dans ce joli jeu de cartes, les joueurs vont construire une foret, disons plutot qu'ils vont essayer de batir des arbres :)
Chaque arbre a 4 étages (identifiés clairement), des animaux ou pas (2 espèces peuvent être présentes à chaque étage) et potentiellement des vilaines tronconneuses (Leatherface si tu nous lis).
A chaque tour nous allons donc poser une carte dans notre arbre, completer/modifier un existant, démarrer un suivant, puis passer une carte à un copain qu'il devra poser de suite, puis repiocher pour retomber à 3 cartes.
Pouf le décompte se fait en fonction du nombre d'arbres complets, en fonction du bon nombre d'animaux de chaque espece (points validés si autant d'animaux d'une espèce que d'arbres complets, et ce pour potentiellement les 8 espèces), moins les arbres non finalisés et les vilaines tronconneuses.
C'est un jeu agréable, bien réalisé, tactique et assez mouvementé (on a vite fait de se faire pourrir par le voisin). Pas le jeu de l'année mais j'y joue avec plaisir.
L'auteur semble obnubilé par une mécanique déjà à l'oeuvre dans "Myrtille" et reprise plus récemment dans "La glace et le ciel", même si des différences existent. Le problème c'est qu'il s'agit plus d'exécuter une "réussite" (façon "Dame de pique") que de jouer à proprement parler. Si le principe est résolument original, l'intérêt manifeste de l'auteur pour cet "exercice" n'emporte pas nécessairement l'adhésion de tous, surtout quand le "jeu", comme ici, n'est pas strictement coopératif, puisqu'il n'est en réalité proposé qu'une variante coopérative, le jeu principal étant -quant à lui- compétitif.
Bilan :
- une "réussite" plutôt qu'un jeu ;
- une mécanique de "jeu" qui demande à être finalisée avant d'être sans cesse reprise, afin d'éviter le syndrome Reiner Knizia (éditer 336 fois le même jeu avec un titre et un univers graphique différents, sans jamais réussir à présenter une version vraiment convaincante) ;
- une rédaction de la notice toujours aussi lacunaire même si le jeu est simple (ex. : le chapitre "fin du jeu" ne précise qu'indirectement quand il doit se terminer, au lieu d'écrire noir sur blanc : "le jeu se termine quand il n'y a plus de carte à jouer") ;
- des ajouts "encyclopédiques" à la notice, a priori plutôt bienvenus, qui ne prennent pas en compte la nécessité d'accompagner le lecteur/joueur afin qu'il comprenne que ce n'est pas lui qui tronçonne les arbres des adversaires, mais qu'il ne fait que jouer l'aléa que représente le développement d'une forêt, souvent dégradée par l'homme ;
- un format de boite justifié uniquement par l'ensemble de la collection ;
- une part de hasard trop importante et difficile à maîtriser qui renforce encore l'impression de ne pas jouer mais d'exécuter -même si c'est le plus rationnellement possible- des placements contraints ;
+ une "réussite" plutôt agréable ;
+ une mécanique qui demeure originale, n'en déplaise à certains commentateurs ;
+ un univers graphique assez réaliste plutôt convaincant ;
+ de bonnes intentions (l'écologie) transformées en actes (fabrication éco-responsable en France, qui de plus est de bonne qualité).
En conclusion : une curiosité ludique qui mérite cependant d'être essayée...
**Ça raconte quoi ?**
Tu es un humain aspirant à vivre en harmonie avec TA forêt A TOI. Tu as soif d’arbres, de biodiversité et d’équilibre des populations.
**Ça marche comment ?**
Le but du jeu est d’avoir un écosystème optimisé. On va donc marquer 3 points par arbre complet (c’est-à-dire avec une carte à chacun des 4 étages, identifiables au recto comme au verso des cartes) et 1 point pour chaque espèce animale dont le nombre d’individus (dessinés sur le recto des cartes, entre 0 et 3 individus pour 2 espèces par étage) est égal au nombre d’arbres de la forêt. Un arbre incomplet entraîne une pénalité d’un point, les tronçonneuses (dessinées sur le recto des cartes) une pénalité de deux points chacune.
Chaque joueur aura chaque tour trois cartes dans sa main : il devra en poser une dans sa forêt, et une dans la forêt d’un adversaire. À la suite de quoi il piochera deux cartes sur l’une des piles de pioche disponibles, et où l’on peut donc voir le futur emplacement de la carte dans l’arbre (sol, étage 1, étage 2, canopée). On ignore évidemment le nombre d’individus présents et s’il y a ou non une tronçonneuse.
Seules une contrainte et une possibilité viennent compléter cette mécanique :
il est impossible de commencer un nouvel arbre si l’arbre en cours n’est pas achevé,
on peut remplacer une partie d’un arbre existant par une autre (poser une carte sur une autre déjà posée).
**Ça vaut quoi ?**
Présenté comme ça on a l’impression d’un jeu pour geek en train de construire son modèle mathématique de dynamique des populations, mais en fait c’est UN VRAI JEU DE P… car, vous l’aurez compris, l’essentiel repose sur les cartes que l’on « offre » à ses adversaires et celles que l’on reçoit ! Là-dessus, les capacités de Frère Tuck, qui, bien entendu, est GENTIL, sont radicalement mises en défaut, certains l’ayant même accusé à plusieurs reprises de jouer coopératif ! Disons simplement que notre sens aigu de la moralité nous a quelque peu freiné dans l’exploitation des différentes possibilités offertes par ce jeu vivement déconseillé aux couples.
Ce jeu est agréable à jouer, mais il ne laisse pas non plus un souvenir marquant. Il me semble un peu trop édulcoré : un peu de méchanceté (la tronçonneuse) mais pas trop , du calcul (lié au système de décompte) mais pas trop, car on dépend de la chance à la pioche... Bref, c'est très bien pour un petit moment sympa en famille, mais on n'enchaîne pas forcément les parties. Dommage, car le thème est original et agréable.
Avec Il était une Forêt, l'auteur poursuit dans la même veine que Migrato, aussi bien sur le thème (l'écologie) que sur le format, avec un petit jeu de cartes simple et malin, qui se joue cette fois jusqu'à 4 joueurs.
L'objectif du jeu est de former plusieurs arbres (entre 2 et 4) en assemblant 4 sections (de la racine à la canopée), constituées de cartes où figurent aussi différentes espèces d'animaux, étagées sur 8 hauteurs. On marque des points pour chaque espèce animale dont l'effectif correspond exactement en fin de partie au nombre d'arbres complets posés dans sa forêt.
A son tour, on joue une carte chez soi, et une autre dans une forêt adverse (de préférence avec des tronçonneuses qui coutent des pénalités en fin de partie), avant de piocher 2 cartes pour compléter sa main à 3. Ce principe produit une forte interaction puisqu'on peut pourrir l'adversaire tout comme l'avantager si on n'y prend pas garde.
Faire coincider nombre d'arbres et d'animaux rend le jeu relativement calculatoire malgré la simplicité des règles et malgré le hasard produit par la pioche. Mais c'est aussi ce qui lui donne sa dimension tactique et toute sa saveur.
Le jeu étant très rapide (15 à 20'), il reste néanmoins pleinement familial et peut se sortir facilement avec tous les publics.
Testé lors de la TTTV... le tester c'est l'adopter ! bon jeu, belle collaboration avec l'équipe du film, beau sujet, belle conception ...
Un petit jeu simple mais assez calculatoire, un peu perfide aussi ... ^^ un très bon jeu, j'ai hâte de tester une partie à 4 pour pouvoir jouer en équipe.
Il va faire parti sous peu de ma collection c'est sur !
Un jeu plutôt simple d'apparence, mais complet quand on s'y penche:
Le fait de devoir contruire son arbre strates par strates, l'évolution des différentes parties en fonction des cartes reçues (et/ou) données par son adversaire, ainsi que la gestion du nombre d'animaux par arbres en font un jeu riche, et utilisable dans le cadre d'animation pédagogique sur le thème de la biodiversitée!
J'accroche et je vais utiliser se "petit" jeu dans mes animations pour les classes découverte!
Merci et bravo pour ce petit jeu ;)
Il était une forêt est un jeu de cartes très agréable, servi par de belles illustrations et une mécanique retorse qui autorise à jouer dans le jeu des autres. Cela permet de sortir de la simple logique de collection pour aller vers une forte interaction. ll faut en effet bien surveiller la forêt des autres pour repérer la carte qui va le plus les embêter tout en gérant la sienne de la manière la plus optimale possible. Quelques dilemmes, quelques fourberies...
J'ai joué à 2, 3 et 4, et c'était très sympa dans toutes les configurations. Plus tendu à deux, comme souvent, car la seule interaction possible est avec l'autre. Par contre je n'ai pas compris l'intérêt de la variante solo, je suis sans doute passée à côté.
Côté matériel, rien à redire, c'est impeccable: petite boîte qui correspond au matériel, cartes agréables à manipuler, règle de jeu claire augmentée d'informations sur la forêt... tout bon. De plus, comme pour tous les jeux de cet éditeur sympathique, des règles éthiques et écologiques ont été appliquées à la fabrication, ce qui est très appréciable quand on y est sensible.