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Tous les avis pour : Im Schatten des Kaisers (2004)
Dans l'ombre des gros jeux ?
Un thème auquel on ne croit que moyennement, pas mal d'interaction entre joueurs, surtout négatives, et un système intéressant de vieillissement de ses nobles. Plein de choses à faire chaque tour, différentes stratégies possibles et la tentative du putsch pour déloger le Kaiser, quoique finalement c'est pas mal qu'il reste.... Un jeu un peu trop complexe pour l'initiation aux jeux de plateaux, mais intéressant pour les gros joueurs. Compte tenu du premier point (difficulté d'accès), je ne l'ai pas ramené d'Essen, mais c'est un bon jeu. Deux parties à mon actif, et j'ai préféré la deuxième, assez différente de la première. Au final les scores sont assez serrés (à 4, le deuxième à toujours 21 points (valeur à confirmer par vous même!))

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19/06/2023

8
Un superbe jeu d'intrigues.
Un jeu complexe(une première partie de découverte est nécessaire pour découvrir les subtilités du jeu) mais une fois cet obstacle surmonté, c'est une petite merveille ludique. L'originalité consiste dans le vieillissement des pions qui permet de beau retournement de situation!Il est nécessaire d'accepter de perdre la souveraineté de certaines provinces pour mieux en conquérir d'autres et ainsi marquer des points!Une grande partie de la fluidité du jeu réside dans cet aspect des règles. Le vote, le vieillissement des nobles et l'arrivée d'une descendance arrive à nous replonger dans les intrigues du st empire au moyen Age. En résumé un excellent jeu mais à réservé aux joueurs avertis!

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17/08/2010

10
Planning familial
Un vrai délice que ce jeu sans éclat ,sans renommée (édité dans l'ombre de Caylus ?) mais pas sans intérêt ni originalité. Encore un jeu déballé par lassitude de le savoir s'empoussiérer sur une étagère, insignifiant parmi des piles plus aguichantes. Et puis un jour on se dit "tiens, si on essayait ça", et la (bonne) surprise est au rendez-vous. Alors on remet ça, et c'est toujours très bon. J'ai adoré le croisement fort complexe de la gestion de la durée de vie des personnages, des naissances, de la majorité pour l'influence, des bonus d'influence et des cartes d'actions limitées en nombre. Sous des apparences enfantines, un thème fort peu sexy, ce jeu est une perle de finesse, d'équilibre et de profondeur. A rééditer, et à jouer impérativement à quatre joueurs.

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20/01/2009

8
Qui veut ma fille ?! Qui veut ma fille ?
Un jeu d'une extrême originalité dans ses mécanismes, avec un thème présent, une richesse et une complexité intéressante. Tendu à souhait, Im Schatten vous permettra de réaliser les plus grandes fourberies possibles pour gagner (utilisation de médecins empoisonneurs et mariages forcés). Sous ce jeu de majorité ce cache un jeu d'alliance et de trahison avec deux mécanismes originaux : le vieillissement des pions (et donc leur mort) et la gestion des nouveaux nés avec le choix des cartes d'action. Un jeu qui ne paye pas de mine mais qui est pourtant fabuleux. A jouer et à rejouer.

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02/11/2008

10
"- Et hop, je marie mon deuxième noble et du coup, avec mes deux couples, je pose... je pose... merde, je pose rien, j'ai plus de célibataire..."
**Le Jeu** Catégorie Jeu de "placement" et de "majorité" Le Déroulement Ouhlà... ça va être compliqué... En gros, il y a 4 province "nobles" et 3 provinces "religieuses". Dans chaque province, il y a des villes et des tours sur lesquelles on ne peut placer respectivement que des construction fortifiées (impériales ou seigneuriales) et des chevaliers. Il y a des emplacements pour les vassaux. Et il y a un emplacement pour le seigneur de la province (qui est "élu" parmi les vassaux). Chaque pion d'une province (seigneur ou vassal, chevalier, construction) rapporte des points de "force" (représentés par des tours) à son propriétaire. A chaque tour, celui qui a la force la plus élevée dans une province choisit un de ses nobles parmi les vassaux et le met à l'emplacement du seigneur. L'intérêt d'être seigneur d'une province est multiple : - Le renversement de l'ancien seigneur rapporte deux points de victoire au nouveau seigneur. - Chaque province a un pouvoir particulier dont le joueur qui la contrôle profite. - Chaque province apporte une voix\* pour l'élection de l'empereur en cas de tentative de renversement. \* sauf une d'entre elles qui en apporte 2, c'est le pouvoir qu'elle procure. Tout en haut du plateau, il y a donc une place pour l'empereur. Lui aussi a quelques avantages. Bref. L'empereur, les seigneurs et les nobles vassaux sont représentés par des tuiles carrées un peu particulières. Elles ont deux faces : une représentant un personnage seul et l'autre représentant un couple. Et sur chaque face, il y a une valeur sur chacun des quatre côté : 15, 25, 35 et 45. Quel intérêt ? Ben c'est qu'à chaque tour, tous les personnages (empereur, seigneurs et nobles) vieillissent de 10 ans ; on tourne donc la tuile les représentant d'un quart de tour. Chaque personnage de 45 ans devant vieillir est retiré du plateau. D'où une perpétuelle évolution sur le plateau. Difficile de maintenir un contrôle constant sur telle ou telle province tout en cherchant à s'étendre. Et comment qu'on joue dans tout ça ? Ben avec des cartes. "Quoi ? En plus, il y a des cartes ?" Ouais. Mais c'est pas trop compliqué. Il y a une certaine quantité d'actions disponibles (faire rentrer un de ses nobles sur le plateau, déplacer un noble, augmenter les votes donnés par une province religieuses, marier un noble, construire une fortification, etc.) mais en quantité limité. Elles sont donc représentés par des cartes pour qu'on sache quand il n'est plus possible de les jouer. Et donc à cette phase action, les joueurs, chacun leur tour, vont acheter ces actions avec leurs sioux (comment qu'on gagne de l'argent ? c'est un fixe par tour plus les fortifications construites mais c'est pas très important). De plus, ces cartes sont roses ou bleues (à deux exceptions près mais passons). Et en fonction du nombre de carte de chaque couleur achetée, chaque joueur "produit" un fils ou une fille par tour. Les fils sont représentés par un nouveau pion noble de 15 ans à poser sur le plateau. Les filles doivent être mariées avec des célibataires adverses uniquement. Et tout ça rend le plateau en évolution constante. Les Ressemblances Ces cartes d'action à acheter donne un tout petit côté "Puerto Rico". D'un autre côté, le principe des renversements province par province peut vaguement faire penser à "Zombies, la blonde, la brute et le truand". Mais très vaguement, hein ? Et bien sûr, un petit air de Citadelle pour le pouvoir qu'apporte le personnage de chaque province. Vous suivez toujours ? **Le Ressenti** Le Plus mieux - Beaucoup de profondeur, de stratégies possibles. - Il est possible de gagner sans jamais avoir été empereur. Le Moins mieux - L'explication des règles... Dur. ça donne au jeu un côté "hardcore gamer". - Plateau pas hyper sexy. Charles-Antoine Pfiouuuu, il a pas aimé l'explication des règles, Charles-Antoine. Trop velu pour lui. Il a décroché à la moitié et n'a donc rien bité à ce qu'il devait faire lors des deux premiers tours. Après, ça a commencé à aller mieux mais il s'est plus occupé comme il pouvait que de chercher quelles sont les "stratégies gagnantes". Du coup, partie plus que mitigée pour lui. Malgré tout, sur un malentendu, il dit pas non à une deuxième partie, mais faudrait qu'il y ait d'autres débutants, sans déconner. Qui est Charles-Antoine ? C'est l'éternel joueur débutant. C'est l'ami(e) qui ne connaît pas grand chose aux jeux (à part le Trivial et Taboo). C'est celui ou celle qu'il faut parfois convaincre d'au moins essayer ce jeu à l'air un peu austère. C'est celui ou celle qui s'emballe un peu lorsque le jeu démarre et qui râle le reste de la partie parce que c'est déjà plié pour lui/elle. C'est celui qui a envie de s'amuser, d'autant qu'on l'a poussé à jouer, et qu'il ne faut pas perdre en route.

Aerth

29/08/2008

8
Sur des sièges éjectables
Les + : Règles denses mais complètes Thème bien rendu Jeu complet : Placement, majorité, gestion de son stock (d’argent, de nobles et de chevaliers), interaction et donc négociation Principes de naissance, mariage et de vieillissement bien trouvés Diversités des actions, cependant limitées en nombre d’exemplaire Les - : Matériel assez laid (mais, reconnaissons le, vraiment fonctionnel) Pour joueurs avertis Petite incohérence dans le thème : Ce sont les filles qui demandent un noble en mariage Donc : Jeu proposant de nombreuses options tactiques qui fait le bonheur des ludopathes

PtitJu

22/08/2008

7
Du jeune avec du vieux, ou l'inverse...
Jeu sympathique typiquement allemand; "Im Schatten des Kaisers" propose d'explorer le thème de la famille allemande qui va infiltrer les cours nationales et régionales teutoniques. Le problème lorsque l'on pratique la géopolitique familiale, c'est que les membres de la dite famille ont tendance à vieillir et qu'il faut prévoir des petits jeunes pour assurer la continuité des pouvoirs tout en marquant des points de victoire. Dans le fond, outre cette histoire de vieillissement de population, le jeu est une succession de mécanismes assez classiques de cartes d'action et de placement de tuiles. On notera néanmoins le coté "amusant" du sexe des futurs bébés en fonction de la nature des actions entreprises. Les actions les plus puissantes produisent des filles, et les filles en environnement médiéval, c'est mal (enfin, pas intéressant dans le jeu), à moins d’arriver à la marier… Bref, bien qu'un poil austère, ce jeu reste bien sympathique, servi notamment par un matériel sérieux au style médiéval germanique (austère donc). Dans le style, j'ai une affection particulière pour le plus récent "Hameln" au matériel plus racoleur et coloré. "Im Schatten des Kaisers" souffre d'ailleurs du même mal que ce dernier, étant intéressant et assez chafouine uniquement dans sa configuration maximale à 4 joueurs. A essayer une fois pour parfaire sa culture ludique...

Pac

02/06/2008

8
Kolossal!
Ce truc au nom si poétique est en fait un très bon jeu, bourré de potentiel. Un empereur et son empire de 7 provinces avec ses souverains dans l'Allemagne médiévale. Grâce à des majorités, remportez des provinces. Un astucieux système d'achat de cartes actions (bleues et roses) vous aide à réaliser vos ambitions et à empocher des points de victoire. Attention toutefois au vieillissement de la population et à vos adversaires. Im Schatten machin est un jeu fluide, qui tourne parfaitement, à l'allemande, comme son nom l'indique. Difficile à maîtriser car plein de possibilités. Comme beaucoup de jeux allemands où le hasard est absent, on pense avoir trouvé la bonne méthode de jeu... jusqu'à ce qu'un petit camarade arrive à la contrer! Chapeau bas au matériel à l'aspect très kitscho-médiéval. Pas mal...

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12/01/2008

6
Psychédélice
La première chose qui frappe en ouvrant cette petite boîte au format Carcassonne, c'est le matériel étonnant. Mes camarades de jeu sont unanimes à ce sujet: c'est laid, limite repoussant qu'on n'a pas envie de franchir le pas d'essayer d'y jouer. Personnellement, je trouve le graphisme encore passable, mais il est vrai que les couleurs choisies sont un tantinet osées. Passons ce premier contact difficile pour certains, pour découvrir un jeu de majorité original et captivant. Pour gagner les précieux (et assez peu nombreux) points de victoire, il va falloir devenir califfe à la place du califfe (que dis-je, duc ou archevêque) dans 7 provinces, au cours de 5 tours de jeu successifs. Le tout sous l'égide de l'empereur, les joueurs pouvant également tenter de briguer ce rôle utile, potentiellement rémunérateur, et surtout jouissif à souhait. Les majorités se gagnent en installant des nobles, des chevaliers ou des villes dans les provinces. Et là est la principale originalité: les nobles vieilissent de tour en tour, jusqu'à passer l'arme à gauche. D'autres nobles naissent çà et là, en fonction d'un système très bien pensé je trouve, à base de cartes actions disponibles en nombre limité. Tout se tient dans ce jeu, tout est lié. Le bétonnage de duchés ou archevêchés est voué à l'échec, car c'est en prenant une majorité qu'on gagne le plus de points. Il faut donc bouger au bon moment, et aussi pour ce faire savoir abandonner des positions conquises de haute lutte au cours des tours précédents. Tout cela est très bien équilibré. Bref, un jeu assez remarquable, que je note 4/5 pour l'instant en raison de petits détails (laideur du plateau, règle un peu longuette), mais il se pourrait très bien que si le jeu confirme son excellent potentiel à sa prochaine sortie, il se hisse dans mon club fermé des jeux à 5/5. A noter que ce jeu disparaît lentement mais surement des étals (en vo Hans im Gluck, il en reste peu; encore trouvable facilement dans sa version néérlandaise de 999games, sous le nom de Kaiser). *Nbre de parties jouées: 2*

MonsieurDe

26/11/2007

8
Pour qui tu vote?
Bon en tout cas je vote pour ce jeu, lol. Vraiment sympa, original dans ses fonctionnement, on passe un bon moment. Le probleme est que seul la configuration a 4 joueurs me parait fonctionner correctement... Second probleme: le plateau. C est pas beau tout ca, le jeu merite mieux...

yoda37

30/09/2007

8
souveraineté, renversement, mariages et vieillissement ! j'adore !!
Au premier abord, les règles ne sont pas évidentes en ce qui concerne la chronologie des étapes d'un tour. Une fois cette difficulté dépassée (il faut bien une partie pour intégrer le principe), le jeu devient génial. Le jeu est riche avec un système génial qui est celui du vieillissement des personnages qui servent à prendre le pouvoir (devenir empereur ou souverain). En effet, lorsqu'un personnage dépasse les 45 ans il dégage, meurt ou part en maison de retraite comme on veut ;-) Il faut donc gérer le vieillissement de ses personnages ce qui rend le jeu dynamique et stratégique. **conclusion : un très bon jeu intelligent qui demande de la planification et de l'adaptation. Il n'y a pas de temps morts, et il se joue très bien à deux joueurs. Un jeu allemand comme je les aime.**

Zarof

10/08/2007

10
Excellent
Un matériel un peu moche, surtout au niveau des couleurs, mais du pur bonbon comme jeu! Quoique complexe au premiers abords, le mécanisme du jeu est superbement bien huilé et fluide. De plus, les subtilités des règles desservent les joueurs visant l'optimisation des actions. Tout amateur de jeu purement stratégique se doit d'essayer au moins une fois ce petit bijou... D'ailleurs, je ne comprends pas les critiques reprochant au jeu le fait de nommer aléatoirement l'empereur au premier tour. Comme les autres joueurs placent chacun un Baron de 45 ans sur une case électeur, il est fort probable que l'empereur se fasse renverser avant d'avoir pu effectuer la première phase d'action impériale.

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09/02/2007

10
Etonnant!
Vraiment étonnant ce jeu... Petit format chez hans in gluck (format carcasonne ou St Petersbourg), auteur pas très connu, dont j'avais bien apprécié néanmoins son magier von pangea (mais soyons honnète, j'avais pas fait le lien entre les deux jeux!), il est passé finalement assez inaperçu. J'avais eu l'occasion d'y gouter à sa sortie, et avait gardé un souvenir assez confus de la partie, avec un systeme bien pensé, mais pas du tout intuitif. Une nouvelle partie m'a permi de clarifier ce petit bijou... Tout d'abord, on a bien affaire à un jeu de majorité, mais avec quelques phases permettant d'ajouter pas mal de piment! Ainsi, si le but est d'emporter des majorités dans des territoires, si les avantages octroyés par leurs possessions est acquise, les points de victoire ne sont gagnés que par l'acquisition de nouveaux territoires! Donc s'il faut d'une part, consolider ses acquis pour empecher ses adversaires de faire du PV, il faut aussi envoyer ses nobles à droite à gauche pour ne pas stagner!!! Vraiment interessant. Plus subtile encore, la perte d'une souveraineté permet de gagner de nouveaux pv en reprenant sa possession! Sans entrer trop dans le détails, les mécaniques que j'ai trouvé vraiment originales étaient le vieillissement des nobles et surtout leur capacité de reproduction, rejeton fille ou garçon selon les configurations avec bien sur, des impacts bien différents... Enfin, la phase de vote pour l'empereur, jouississime et pleine de surprise, dont l'impact peut etre plus lourd qu'il n'y parait de prime abord, bref beaucoup de choses mais rien à jeter! Une pure merveille d'ingéniosité donc, malheureusement pas facile à appréhender, et du coup peut etre pas facile à sortir!!!! Une réussite totale, qui parvient à renouveller un genre figé et surtout surpeuplé, qui n'a peut-etre pas su s'affirmer de part sa richesse, dont la taille de la boite peut-être extrêmement trompeuse... A réserver aux joueurs avertis, mais ceux-la prendront leurs pieds, c'est une quasi certitude! gg merlin

merlin2812

04/02/2007

8
Dans l'ombre d'un rayonnage
Très intelligent que ce jeu, passé un peu trop inapperçu. Certainement que le conditionnement de la boite, du matériel en général, le manque de communication sur le jeu ou encore le thème pas très original, y sont pour beaucoup. Mais force est de constater qu'il est très bien pensé, intéressant à jouer, et pas trop cher en plus.

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19/01/2007

10
Dans mon ombre...
Alors voici un très bon jeu qui allie une certaine simplicité à une profusion de possibilité. Dans l'ombre de l'empereur, vous avez 7 phases ce qui peut paraître beaucoup mais en fait, il n'y en a que deux où vous allez pouvoir réellement agir. Le jeu est une combinaison de gestion, d'opportunisme, d'alliance et de majorité. L'essentiel du tour se déroule pendant la phase 4 où vous allez acheter des cartes qui vont vous donner des actions, mais aussi déterminer votre descendance. Au font, il y a une mine de bonnes idées. Le jeu ne dure que 5 tours mais ne vous y fiez pas, une partie dure environ deux heures. Beaucoup se sont plaint des graphismes du jeu, mais je trouve que cela colle énormément avec les tableaux de l'époque. Enfin le système de points cachés permet d'avoir de sacrées surprises à la fin du jeu. On peut ne jamais être empereur et gagner à la fin. J'ai aimé : - La mécanique très bien huilée qui simule le moyen age en Allemagne. - Le système de cartes qui limite le nombre d'actions mais qui attribue votre descendance. - Le système de vieillissement des pions - Le système de mariage qui avantage les deux joueurs J'ai été un peu déçu par le fait qu'on ne gagne aucun point de victoire à garder sa région (sauf une), cela oblige à changer perpétuellement de province pour gagner des points. Cela semble un peu étrange mais je suppose que cela rend le jeu moins statique et certaines provinces sembleraient beaucoup trop puissantes.

Lilian

16/01/2007

10
Dans la quoi ??? de l’Empereur ?
**Type de jeu :** Dont il ne faut pas traduire le titre à la hussarde. **Nombre de parties jouées :** 2 à 2, 1 à 3 et 3 à 4 **Avis compendieux :** Mes deux premières parties à 2 m’ont laissé entrevoir un très bon jeu, même si je sentais que l’aspect diplomatique et notamment les élections, perdait de l’intérêt (forcément) et que l’aspect calculatoire augmentait (forcément aussi). Ma première partie à 4 (malgré des règles expliquées laborieusement, cf. infra) a plu à tout le monde. La partie a été très tendue et le score (on a des mémoires d’alouette et on cachait les cartes de points) a été une surprise. Le jeu est très fluide, très agréable, et assez vicelard : le fait d’être empereur est certes un avantage, mais pas absolu : l’empereur bullant inutilement sur son trône n’est pas là pour aider à créer des majorités dans les provinces, et comme c’est un jeu de majorité, mine de rien, un baron de moins, ça compte, même si ceci est largement compensé par les villes impériales, qui ne bougent pas cependant et par le fait que l’empereur a le dernier mot en cas d’égalité. L’utilisation des chevaliers est délicate, il faut éviter les situations dans lesquelles ils risquent de se faire « écraser » par un baron adverse. Il ne faut pas hésiter à évacuer les provinces où la cause est perdue, mais les cartes qui le permettent ne sont pas légion et il faut les utiliser avant qu’elles ne disparaissent. La carte médecin est bien marrante (mais je me dis que l’utiliser à profusion est peut-être un défaut de débutant, il y a sans doute mieux à faire que d’empoisonner les gens). **Clarté des règles (3) :** Ça fait partie des jeux dont j’ai laborieusement expliqué les règles, non qu’elles soient trop complexes, mais que je les avais oubliées en partie. Pourtant, tout est assez fluide et limpide, il y a certes un effort de mémoire à faire pour retenir la signification des différentes cartes, mais tout est fait pour qu’elles soient rapidement et durablement acquises. Ben avec moi, ça n’a pas marché, je ne saurai dire pourquoi… **Qualité du matériel (4) :** J’aime bien, c’est même ce qui m’a attiré dans ce jeu (le premier regard, quoi). Pourtant, beaucoup n’aiment pas qui la couleur, qui les dessins naïf, qui je ne sais quoi. Mais il m’arrive souvent de bien aimer un matériel décrié sur son aspect esthétique ; je dois avoir mauvais goût. Niveau pratique, un truc qui m’a surpris au début, c’est le fait que les points soient comptés par des cartes et non via la traditionnelle piste de scores. D’autant plus que les cartes ont tendance à glisser et à perturber le plateau de jeu. Mais l’intérêt de ça doit être qu’on garde les scores secrets (ce qui n’est pas dit précisément dans la règle du reste je crois). Donc si vous avez de gros doigts, mieux vaut poser les cartes à côté du plateau. A part ces cartes qui risquent de choir en mettant la pagaille sur le plateau, le tout est fonctionnel sauf peut-être le fait que lorsqu’on retourne les barons sur le côté marié, parfois c’est le même âge, parfois non. Mais c’est vraiment pour chipoter. Et tout a bien sa place dans la boîte, ah là là, le régal des boîtes Hans im Glück pour les psychorigides du rangement. **Reflet du thème (5) :** Rien que pour le fait de chercher à marier sa fille à la criée, je mets 5. C’est le point burlesque, limite grivois (j’ai quand même entendu une jeune femme au demeurant assez réservée s’exclamer : « Qui veut de ma fille ? C’est une blonde à forte poitrine. » Moi j’aurai jamais osé) du jeu qui le rend comique (sur cet aspect là). Bon, après c’est de la bonne mécanique allemande, très typé jeu de majorité (qui ne sont guère propice au thème, allez savoir pourquoi), les différences entre province sont certes stylisées jusqu’à l’abstraction, mais la distinction provinces ecclésiales/provinces temporelles, le jeu de chaise tournante entre les barons, la façon de courtiser l’empereur crée une certaine ambiance qui n’est pas loin d’être ce que l’on peut qualifier de bon reflet du thème. Et puis quand on envoie sa fille au couvent (« Paf, au couvent ma fille, comment ça tu veux pas ? M’enfin, t’as vu ta tronche ? C’est ton seul espoir de survie, ma pauvre fille », ils étaient pas tendres, à l’époque), alors là, on y est pilepoil dedans… **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** C’est un jeu de majorité dont l’originalité tient dans le fait que les points ne se gagnent pas lors de décomptes réguliers ou non, mais lorsque la majorité change (en fin de tour). Il ne sert à rien de conserver la majorité, si ce n’est pour empêcher les autres de l’obtenir évidemment. Cet aspect en trouble plus d’un. Un autre aspect qui peut troubler est le faible nombre de barons : il faut faire avec, c’est bien pensé à mon sens, mais cela oblige à faire des choix difficiles, à abandonner des provinces trop fortement tenues, à être très mobile pour essayer de conquérir des provinces où l’on ne vous attendait pas. La grosse question de la partie sera : guerre des tranchées où l’on n’offre de points à personne ou guerre de mouvement avec une grande circulation des barons et de nombreux changements de majorité ? Cela pourra donner des parties très différentes, mais aussi intéressantes. Un autre aspect important à gérer, c’est la bonne gestion de son cheptel de barons si vous me permettez l’expression. Non ? Tant pis alors. Il faut en effet veiller à bien renouveler ses populations, et si le médecin est là pour retarder l’inéluctable, il faut surtout éviter de se retrouver dans la situation où plusieurs de ses barons iraient à la réforme, pardon, prendraient leur retraite (enfin, mourraient, quoi) en même temps. La marge de manœuvre serait considérablement réduite lors des tours subséquents (oui, j’aime bien ce mot, c’est mon préféré avec superfétatoire et prout je crois). Evidemment, et c’est très réaliste (nooon, je rigole), il faut veiller à avoir des garçons, parce que les filles, ça fait rien qu’à minauder (j’ai dit : je rigole, hein, bon). En terme de jeux, c’est quand même un moyen peu onéreux de renouveler le susdit cheptel, beaucoup plus que de recourir à l’immigration. Mais évidemment, les cartes bleues sont plutôt moins puissantes (même si les cartes médecin et déménagement sont très utiles, ainsi que les cartes relatives au vote). A ce jeu, il n’y a pas de hasard. Enfin, si : la détermination du premier empereur se fait au hasard en début de partie. Et mine de rien, cela peut avoir des conséquences : aux autres joueurs de faire ce qu’il faut pour ne pas laisser le trône trop longtemps au même joueur, tout en mesurant le risque pris en se lançant dans la lutte pour icelui, notamment le choix de cartes bleues concernant le vote, qui donnent certes des garçons mais qui n’aident pas à gagner de majorités sur le plateau tout en coûtant des sous. Bref, un jeu où les choix sont nombreux et difficile, Corneille ne l’eût pas nié comme eût dit l’autre. Enfin, je tiens à dire ici que j’aime beaucoup le « on tue des gens quand même » de M. Target, qui est criant de vérité : c’est vrai que ces rares dans un jeu allemand (bon, en fait, on les envoie juste à la maison de retraite, c’est tout).

Meeeuuhhh

27/10/2006

8
Un jeu complexe mais si prenant...
...complexe, oui ! Les règles ne sont pas simples, mais les mécanismes du jeu sont bien malins (surtout celui du vieillissement des nobles) et je conseille de faire un petit effort pour rentrer dans ce jeu, car il le mérite ! Les parties sont tendues, les choix étant toujours cruciaux, et le vote de l'empereur haletant ! Je conseille d'ailleurs d'y jouer à 4 pour profiter pleinement de ses capacités. Im Schatten Des Kaisers fait partie de ces jeux trop méconnus à mon goût mais qui pourtant offre beaucoup de plaisir !

daguiseb

16/09/2006

8
pas bo, mais presque un grand
j'ai récupéré Im Schatten dans une enchere et personne n'en voulait. A tord car c'est un bon jeu, mais c'est sur au premier abord il est repoussant car assez laid. Mais apres on tombe sur des mécanismes très originaux et qui marche fort bien: personnages qui veillissent, descendance de fils ou de fille selon le type d'actions qu'on a le plus fait dans le tour, et jeu de majorité mais ou il faut changer ses zones le plus souvent possible. C'est ce dernier point que j'ai trouvé le plus bizarre: on a interet a ne pas garder une zone dejà controlée mais au contraire à prendre possession de nouvelles zones (en perdant les précédentes car impossible à conserver faute de nobles). Ca rend les choses dynamques c'est vrai, mais on a l'impression d'y etre forcé par une règle un peu artificielle. C'est ma seule réserve sur ce jeu sinon très agréable.

ddbas

24/05/2006

8
mince y'a un thème
2 parties. Une petite affection pour ce jeu un peu particulier. C'est un bon jeu à l'allemande comme on les aime, avec des tours rapides, différentes manières de marquer des points, un petit côté mathématique, etc... Mais pas que ça. Le système de vieillissement est surprenant de simplicité et efficacité, et permet en plus quelques fourberies assez inhabituelles dans les jeux allemands (on tue des gens quand même !). Le principe de naissance est bien vu lui aussi, garçon ou fille, en fonction des actions choisies au tour précédent. Bien sûr, une fille ça craint, ça fait rien que chialer, tout juste bon à marier. C'est l'occasion de quelques marchandages pour la refiler à un autre joueur. Il y a aussi l'élection de l'empereur, là aussi, conspirations en tout genre pour récupérer un vote. Très bon jeu.

tt-9bdf9561286ea2e...

31/10/2005

8
Quelques mariages et plein d'enterrements
De prime abord, *Im Schatten des Kaisers* a tout de même de quoi faire peur: un nom imprononçable, un aspect graphique d'une austérité redoutable, des règles à profusion où les phases de jeu s'enchaînent sans compter. Bref, l'archétype du jeu allemand jusqu'au bout des ongles. Mais passée cette phase d'angoisse, il serait dommage de ne pas s'essayer à cet excellent jeu de majorité, dont l'originalité n'a d'égale que la richesse. Car voilà un jeu diablement bien fichu et stratégique à souhait. *Im Schatten des Kaisers*, c'est un peu le *Destins, le jeu de la vie* pour les barons germains du XIV siècle. Naissances, mariages forcés, conquête du pouvoir, vieillesse, tout y est: les années passent, les nobles trépassent, et deviennent de temps en temps empereur à la place de l’empereur. C’est qu’il s’en passait, des choses, à l’époque. Le thème est magnifiquement rendu, même s’il faut bien l’avouer qu’on n’est pas là pour rigoler. Côté mécanismes, plusieurs trouvailles sont une vraie réussite : le système de vieillissement, qui oblige à anticiper le renouvellement des générations, les cartes actions qui non contentes d'être en nombre limité influent sur les naissances à venir (sachant, ô, comble du vice, que les actions les plus puissantes produisent malheureusement des filles), les pouvoirs spéciaux associés à chaque région... Autre particularité remarquable, la « prime de mobilité » qui incite à conquérir de nouveaux territoires plutôt que de rester campé sur ses positions, ce qui renforce la rotation et donc le dynamisme du jeu. Rajoutons à tout cela une forte interaction, avec de la majorité, des blocages, des votes, de la diplomatie, de la négociation, le tout sans hasard : *Im Schatten des Kaisers* est une perle ludique injustement méconnue, qui mérite largement sa place dans toute bonne ludothèque.

bilbo

03/08/2005

8,2