Il faut apprécier Imaginarium.
On dit que les rêves étaient curieusement absents des ateliers d'Imaginarium ; la fausse bonne idée aurait été de ne sortir une extension que pour faire apparaitre la production des machines à songes.
Avec cette nouvelle piste des rêves, le jeu prend une autre dimension. La mécanique est toujours présente, mais le rythme est absolument modifié. A la régularité du tapis roulant s'ajoute le temps de la révasserie. La productivité n'est pas la seule voie.
Chiméra permet donc de jouer contre nos habitudes. La course se déroule à la fois dans la réalisation d'objectifs et physiquement sur le parcours. Pour être pleinement efficace, il faut encore davantage combiner les différents aspects du jeu. Ce qu'on pense perte de temps peut devenir fondamental, l'optionnel se transformer en décisif.
De nouvelles machines, quelques objectifs supplémentaires et des assistants bien retors qui nous ouvrent plein de possibilités. Voilà qui aurait suffi à renouveler et enrichir nos parties.
Mais le mieux reste à venir.
La possibilité de jouer en équipes de 2 ingénieurs, jusqu'à 6 joueurs. Des équipes constituées de joueurs aguerris qui pourront tirer parti de nouvelles synergies, combos et synchronisations.
L'expérience est prenante, la discussion entre équipiers permanente. La tension vraiment palpable.
Moins nombreux ? Pas grave. Nous avons également joué à 3 avec 2 ingénieurs chacun. Même à 2, en face à face, avec un saboteur par joueur. (la variante est détaillée sur )
Et ça marche au delà de nos espérances. On ressent toutes les subtilités, l'interaction est à son plein. Avec un paramètre inédit à gérer, la chronologie des actions entre nos deux personnages.
Plus qu'une extension, Chimera nous emmène vers un Imaginarium tendu, mais qui reste fluide. Attention, avec des joueurs de niveaux égaux, les options seront variées mais les scores proches. Une mécanique de précision.
Et puis, je peux jouer avec le Vert !