J'ai joué en solo seulement, environ 150 parties, au niveau max (overlord).
Je me permets de reprendre en partie ce que j'ai posté sur le forum, et de cloner mon avis pour Imperium:Legends et Imperium:Classics.
Pour la synthèse, je résume en: un excellent jeu solo!
On ne fait pas tous les jours plus d'une centaine de parties sur un jeu qui n'est pas vraiment très intéressant!
Pour les points négatifs, auxquels il faut faire attention:
\* il y a l'installation, en effet.
Moi, j'ai pu laisser le jeu installé, poussé dans un coin, donc assez vite ressorti quand je voulais jouer.
Mais si j'avais dû tout ranger et tout ressortir, ça m'aurait bloqué, c'est sûr.
\* Même bien organisé, il faut trier plein de cartes avant chaque partie. Moi, ça ne m'a pas dérangé, et finalement, le fait que la partie soit longue rend ce moment finalement plus "rentable" (c'est paradoxal, mais en fait, si la partie durait 15 minutes, ça serait plus gonflant). 5 minutes de tri pour 1 heure de jeu, ça va, et après 10 parties, on va plus vite qu'au début pour la mise en place.
\* Il faut prévoir de sleever le jeu, sinon vous allez le fusiller. J'ai opté pour les perfect size KMC, ce qui permet de mettre 23 cartes dans chaque compartiment de l'édition anglaise. Les paquets plus grands, je mets le surplus dans le paquet des régions ou autres cartes communes, avec un papier bricolé pour m'écrire comment c'est agencé (histoire que dans 5 ans, je ne sois pas perdu devant tous ces paquets apparemment mélangés yes).
\* les points de règles! Alors là, il n'y en a pas peut-être pas autant que dans un JCC - JCE, mais des détails à rater, c'est pas ce qui manque! D'ailleurs, plus de 250 posts de règles sur bgg, ça donne une idée (même si pas mal de points sont redondants ou dans la règle).
\* La courbe d'apprentissage est très rude: préparez-vous à perdre souvent, et aimez le die and retry (aux niveaux les plus élevés, en tous cas).
Pour ma part, je me suis fait assez rapidement, quand j'ai eu le jeu, ma propre liste de trucs que j'avais trouvé pas clair ou facile à oublier:
\* les "unrest" du bot sont joués dans la pile des unrest (il perd une action, quoi)
\* Le bot ne remélange qu'en phase de clean-up (j'ai passé 10 parties avant de m'en rendre compte, et ça m'a bien aggravé les branlées du début).
\* Lorsqu'une pile du marché est vide, on remplace par une carte du main deck, même si elle n'est pas du bon type.
\* Sur les cartes qui autorisent la pioche à un adversaire, le bot défausse son top-deck.
\* Le bot ne gagne des ressources ou des pvs qu'en comptant ses propres régions en jeu (ce n'est pas clair dans la règle).
\* Les 5 points de l'étoile sur la carte pouvoir du bot ne sont pas comptés (j'ai mis 20 parties avant de vérifier ce point frown).
\* La carte "king of kings" est toujours jouée sur la face A pour le bot (même si on a soi-même activé la face A).
\* On ne peut pas jouer plusieurs fois par tour la même carte "free action" (c'est dans la règle, mais ça s'oublie facilement).
\* Niveau wording, quand il est écrit "faire A et B", on fait au mieux chaque action. Si A est faisable, on doit le faire, sinon, c'est pas grave, on peut quand même faire B.
Pour "faire A pour faire B", il faut pouvoir faire A pour que B soit réalisable (c'est un coût).
Une fois tous ces points négatifs évoqués (ce fut long, mais c'est souvent le plus important à connaître), il reste un jeu à la mécanique de type dominion, où l'on mélange une nouvelle carte à chaque cycle de deck.
Ladite nouvelle carte est imposée par la civilisation que vous jouez, et l'ensemble de ces cartes de développement donnent une coloration, ou même une mécanique, très différente d'un peuple à l'autre.
Les possibilités de jouer différemment varient donc d'un peuple à l'autre, mais aussi en fonction du marché, de la stratégie choisie, à l'intérieur d'un même peuple, et de la nécessité de changer son fusil d'épaule en fonction de l'adversaire.
Bref, je le redis, un excellent jeu, pour les amateurs de "deckbuilding en jeu", et les persévérants face à la difficulté.
Préambule : si vous repérez le jeu de mot pourri dans le titre, vous aurez droit à un sugus (bonbon suisse). Mais rassurez-vous, il n'est pas question ici de camionette blanche.
Mais brefons, voulez-vous.
Avant toute chose (oui, ça fait un deuxième préambule, pardonnez-moi), veuillez noter qu'il s'agit d'un avis uniquement basé sur des parties en solo : je n'ai pas encore eu l'occasion de tester ce jeu à plusieurs. Cela ne m'empêchera néanmoins pas de décrire le jeu dans son ensemble puisque ce dernier demeure quasi similaire d'un mode à l'autre.
J'insiste également sur le fait (et un troisième...) que cette critique ne parle que de la boîte Legends. La Classics n'est pas encore arrivée dans mes étagères, même si une est censée me parvenir bientôt.
Il faut aussi savoir (¡y quatro!) que cela faisait longtemps que j'étais à la recherche d'un jeu de civilisations pouvant se jouer seul. Franchement, quelle douleur pour moi de voir de belles bestioles telles que Through the Ages ou Clash of Cultures requièrent obligatoirement des amis (des amis motivés, en plus, sans compter qu'il faut l'être soi aussi). Alors oui, on a longtemps entendu parler de la campagne KS de Monumental sur les forums, mais à chaque fois, les (trop) nombreux avis mitigés me détournèrent du bouton "Pledger". Quelle ne fut donc pas ma joie de voir arriver le fameux Imperium !
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A présent, finis les préambules, parlons du jeu ! A nouveau, je précise que cet avis parlera surtout de la boîte Legends, ce qui n'empêchera pas quelques déviations sur sa soeur Classics puisqu'il s'agit du même jeu mais avec d'autres civilisations.
Imperium Legends, c'est un jeu de cartes de type Deck Building. Pas de plateau, pas de figurines, juste des cartes, des jetons et un d6 pour le solo.
Vous aurez dans la boîte de Legends huit civilisations uniques, tels que les Arhturiens, les Chinois, les Egyptiens etc. La boîte de Classics en propose également huit, et comme son nom l'indique, des bien plus classiques, comme les Grecs, les Romains, les Perses etc.
Comme tout jeu de civilisations qui se respecte, il s'agira ici de faire prospérer sa civilisation qui ne part de rien tout en évitant son effondrement. A la fin de la partie, le joueur ayant amasser le plus de points sera le grand vainqueur. Classique (non, là c'est juste un adjectif, je ne parlais pas de la boîte Classics) !
Pour ce faire, il va falloir produire des ressources, conquérir des provinces neutres, acquérir des technologies (communes ou propres à votre civilisation) et même faire un peu la guerre avec les autres joueurs.
Je dois d'ailleurs vous prévenir que personne ici ne vous prendra par la main. Contrairement à un jeu de draft comme 7 Wonders où vous vous contentez d'accumuler des cartes sans effort, Imperium s'en prendra directement à votre matière grise, car rien ou presque ne viendra gratuitement. Vous souhaitez acquérir une carte du marché ? Pas de problème, mais dans ce cas, trouvez le moyen de le faire ! Vous souhaitez développer le savoir de votre nation ? Dans ce cas, travaillez dur !
Ce que je veux dire par là, c'est que vous avez bien entendu des outils à disposition pour vous développer, mais cela nécessitera peut-être des ressources, dans ce cas vous devrez utiliser vos outils pour avoir des ressources, et peut-être que pour cela il vous faudra prospérer, et dans ce cas cela nécessitera d'avoir des provinces etc.
Vous voyez un peu le truc ? Quand je disais que rien ne vous tombera directement dans les mains.
Mais rassurez-vous, une fois que vous aurez saisi l'essentiel, vous vous lancerez avec fierté dans le rôle de chef - voire empereur - de civilisation ! Vous choisirez ce qu'il y aura de mieux pour votre peuple : peut-être la religion, les arts, les alliances avec les autres clans, les forces armées, la construction de villes, l'expansion continue etc.
Mais prenez garde, car plus votre nation prendra de l'ampleur, plus elle nécessitera un bon coup de balai. Qu'est-ce que ça veut dire ? Tout simplement qu'un grand empire est fragile : il faut l'entretenir pour éviter qu'il ne s'écroule tout seul. Voilà ce que cela signifie en terme de jeu : chaque fois que vous mettrez la main sur une technologie commune, vous échopperez probablement d'une carte "Troubles" (Unrest en VO) qui viendra semer la pagaille dans votre deck. En plus de prendre de la place, ces cartes vous feront perdre des points si vous ne vous en débarrassez pas. Pire, si toutes ces cartes sont accumulées par les joueurs, alors l'effondrement aura lieu, et cela sera fatal ! Vous aurez donc tout intérêt à gérer cela. Mais rassurez-vous, les moyens sont nombreux, même si parfois coûteux !
Jusqu'à présent, je vous ai surtout parlé de technologies communes. Mais les attentifs se souviendront que dans Imperium, il est aussi question de technologies "maison" : celles propres à la civilisation.
Comment cela marche ?
Eh bien dans Imperium, chaque fois qu'il vous faut piocher et que votre deck est épuisé, votre nation se développera.
Rappelez-vous : votre civilisation commence à l'état de barbares (à moins que vous ne jouiez certaines civilisations comme les Atlantéens). Vos premières découvertes seront assez basiques. Mais une fois ces dernières acquises, votre civilisation deviendra empire, lui donnant accès à ce qui se fait de mieux ! A partir de cet instant, ils vous faudra dépenser des ressources pour poursuivre votre développement, le prix indispensable pour devenir la nation ultime ! Au temps dire que vous aurez vu votre bébé grandir !
Mais se développer, c'est bien, mais à condition de connaître la gloire également ! Pour cela, les méthodes diffèrent selon les civilisations. Mais dans l'ensemble, cela sera pour acquérir des cartes très puissantes en terme d'effets mais aussi de points. Vous verrez : une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en passer !
Et comment cela se finit, tout ça ?
Plusieurs conditions déclenchent la fin du jeu, comme l'épuisement du marché de technologies communes ou l'acquisition de toutes les développements spécifiques à une civilisation. Quand cela arrive, on entame un dernier tout et on compte les points.
Et accrochez-vous, les cocos, car ce dernier passage n'est pas de tout repos.
Autant être franc : j'aurai rarement vu un jeu où compter les points est aussi compliqué. Pourquoi ? Parce qu'il ne s'agira pas seulement faire des additions : il faudra vous assurez d'avoir bien tout compté sans vous emmêler les pinceaux. Car des points, il y en a partout à récupérer grâce aux cartes. Souvenez-vous donc bien de ce que vous avez déjà calculé ou non, sous peine de tout recommencer (le comptage des points, pas la partie, évidemment).
Et combien de temps cela dure, dans l'ensemble ?
Autant vous le dire tout de suite, les parties ne seront pas de tout repos. Il vous faudra sûrement compter deux heures pour votre première partie en solo. Mais avec l'habitude, vous réussirez peut-être à diminuer le temps de moitié. Et bien entendu, si vous y jouez avec des amis, cela prendra encore plus de temps !
Et le solo dans tout ça ? Eh bien cela sera rapide, car presque rien ne change.
Vous jouez toujours votre civilisation, comme d'habitude. Le bot (oui, ici on l'appelle le bot) jouera la sienne, avec des règles simplifiées pour éviter trop de lourdeur. Et ce qui a de super, c'est que le bot ne jouera pas de la même façon selon la civilisation que vous lui aurez choisie ! Les Mauryans vous embêteront souvent avec leurs éléphants, les Egyptiens chercheront à bâtir l'empire le plus grand possible, les Chinois seront en quête constante de gloire, les Grecs ne vous ficheront jamais la paix etc.
Vous aurez en plus cinq niveaux de difficulté pour votre bot (et même un 6ème au cas où vous devenez vraiment très fort.e). Ajoutez à cela un petit mode campagne que je me réjouis de tester.
Soyons francs : le mode solo de ce jeu est une vraie réussite et justifie purement l'achat juste pour cela.
Maintenant, est-ce que ce jeu est fait pour vous ?
Il s'agit d'une question que vous devez vous poser, plus encore que pour d'autres jeux !
La boîte ne coûte que 35 euros, mais c'est un gros jeu velu qui vous attend à l'intérieur, et il en découragera plus d'un. Pour les raisons que les choix à faire sont nombreux, que la durée d'une partie est conséquente et que les règles, en plus d'être très difficiles à comprendre pour un nouveau joueur (je ne peux que vous encouragez à regarder des vidéos), ne vous donneront aucuns exemples ou conseils : vous serez lâché.e dans l'univers sans savoir ce qui est bien à faire ou non.
Par conséquent, si, comme moi, vous être motivé.e à incarner des civilisations et prouver aux autres qu'elle est la meilleure, alors Imperium vous procurera beaucoup de plaisir une fois que la compréhension des règles et des stratégies de bases sera acquise.
Si par contre le thème ne vous emballe pas plus que ça et que vous cherchez surtout un jeu pour changer de votre routine, alors sûrement qu'Imperium ne sera pas le bon candidat.
Il faut également prendre en compte le fait que l'interaction n'est pas des plus directes dans ce jeu. Alors oui, vous pourrez régulièrement embêter vos adversaires en utilisant des cartes "Combat" mais vous passerez l'ensemble du temps à vous développer dans votre coin, en évitant de vous faire chipper les cartes communes qui vous intéressent.
Un dernier point quand même ?
Oui, le jeu sera traduit en français pour octobre 2021, il me semble. Et s'il vous intéresse, essayez, dans l'idéal, de commencer par la version Classics dans laquelle les civilisations sont plus faciles à appréhender.
Voilà, il y aurait encore beaucoup à dire sur ce jeu, mais je vais éviter d'abuser, mes critiques étant déjà assez longues comme ça.
Pour le moment, je ne mets qu'un 9 au jeu pour la raison qu'il est encore nouveau dans ma ludothèque. Mais si mon ehtousiasme ne décroit pas d'ici ces prochains temps, alors il y a fort à parier que sa note deviendra maximale, ce que je n'offre qu'à mes jeux vraiment préférés.
Sur ce, j'ai tout une Antiquité à conquérir !
EDIT : J'ai oublié de préciser que le jeu est, malheureusement, doté de quelques erratas, notamment pour ce qui est du jeu solo (par exemple, il n'est nulle part indiqué que les cartes Unrest du bot sont automatiquement résolues quand elles sont tirées). Je vous invite donc à lire et télécharger la liste d'erratas sur Board Game Geek !
[Spoiler jeu de mot]
Vous n'avez pas compris le délicieux jeu de mot dans le titre ? Allez, je suis gentil, je vous l'explique.
Il y a deux boîtes Imperium : la Classics et la Legends. Et nous sommes ici sur la page de la boîte Legends.
"Les gens d'ici, pas Classics" devient donc : "Legends ici, pas Classics"
Tu as trouvé ? Bravo à toi ! :D
[/spoiler]
Contexte : quinzaine de parties solo
Imperium, c'est le pari audacieux d'associer deux concepts a priori assez antinomiques : un jeu de civilisation ( thème fort , plateau à explorer, des interaction , parties longues et immersives) et un jeu de deckbuilding (thème effacé, court, technique, constitué essentiellement de carte)
Et le jeu parvient à trouver le juste milieu de tout ça. Le deckbuilding présente ici des particularités pas ou peu rencontrées dans d'autres du genre :
- plusieurs espaces de jeu : effets permanent, associées à des territoires, en exile, en Histoire
- 8 decks asymétriques possibles (selon les 8 peuples de la boîte)
- Pas d'achat automatique ou de paiement en ressources. Ce sont certaines cartes qui permettent d'en acquérir d'autres. Et ces cartes arrivent directement en main
- 3 actions possibles à son tour
- il y a un système d'âge (barbare/empire). Le deck de chaque joueur intègre les cartes de départ mais aussi celles qui l'intègreront automatiquement en âge barbare, puis celles de développements qui l'intègreront (mais cette fois moyennant paiement de ressource) en âge Empire.
- les cartes non jouées peuvent être conservées avant de refaire sa main
Tout ceci confère à ce deckbuilding un pilotage très agréable. On n'est pas dans une logique classique d'un deck pourri au début et ensuite on achète les cartes les plus fortes possibles. Chaque carte peut avoir son importance, on se sent vraiment maitre de sa construction (même s'il faudra s'adapter au tirage et aux cartes du marché) : 5 cartes en main toutes intéressantes, mais seulement 3 utilisables. Lesquels ? Poser de suite une carte à effet permanent ou acquérir cette carte du marché qui s'intègre bien dans notre développement? Et quelles cartes garder encore en main (et faut-il en garder ou bien défausser pour accélérer la rotation du deck) ?
Et le côté civ ? Bien intégré justement par cette gestion de deck. Globalement, plus vite le deck tourne et mieux c'est, mais plus on achète de cartes (et donc nouveaux pouvoirs et aussi PV) et plus on le ralentit. Et c'est là que le deckbuilding rend bien service pour le thème : on va avoir un peuple assez organique : le deck va fluctuer en épaisseur, en type de contenu. Privilégier l'acquisition de ressources (matériau ou population), l'intégration de développement , la pose de territoire , la gestion des troubles ? Et si la partie pourra durer 2 heures , on a toujours quelque chose à faire, de bascules à gérer.
Côté thème, Imperium réussit le challenge qu'avait fait TTA en son temps : ce ne sont que des cartes, mais tout prend vie et sens. Le jeu a opté pour des focus sur des détails historiques qui donnent, par petites touches, beaucoup d'épaisseur au thème (et la curiosité d'aller sur wikipedia comprendre de quoi il s'agit. On apprend des trucs :) ) . Même s'il reste un jeu assez technique, il est très facile de s'immerger.
Pas un jeu très agressif, mais il y a un marché à surveiller, une fin de partie variable et des cartes agressives à prendre en compte (qui vont ralentir, pas de destruction). Et puis le fonctionnement du peuple (à soi et adverse)
8 peuples dans la boîte , c'est un vrai bon jeu asymétrique : chaque peuple a son style, ses cartes propres (on retrouve quelques une communes) mais autour de ce tronc plusieurs approches possibles. D'ailleurs, lorsqu'on sera passé en périodes empire , on pourra choisir les cartes Développement de notre peuple les plus intéressantes par rapport à ce qu'a " vécu" la civilisation.
Matériel agréable. Je n'ai personnellement pas sleevé ( pas de trace, je verrai si avec le temps ça se dégrade). Les illustrations je n'étais pas fan (ça sent un peu les dessins à la bourre sur certaines) mais finalement l'ensemble passe bien. Juste regret que les mots clé ne soient pas mis en évidence.
Intérêt de config : joué uniquement en solo (2 h la partie au début, 90 min maintenant), le bot demande un peu d'habitude mais il se gère bien et c'est le prix pour des bots personnalisés.j'espère le faire tourner à 2 prochainement (j'éditerai l'avis ;) ) . Peu recommandé à 3 ou 4. A noter une appli de comptage de scoring très bien faite : <https://imperiumscorer.surge.sh>
Imperium a parfaitement réussi le challenge de me combler avec brio sur 2 styles que j'affectionne (civ + deckbuilding). Il y a un "ticket d'entrée" : bien lire les règles (pas très volumineuses et plutôt bien faites, mais avec des subtilités à ne pas louper) , appréhender les possibilités, spécificités des peuples, passer au delà du côté technique. Mais c'est vraiment un bijou, dont j'enchaîne les parties avec plaisir et toujours des trucs à découvrir.