Dans ce jeu , d'investissement sur fond d'ére industriel un des secrets de la reussite se trouve dans le systéme d'enchére où un bon nombre de conséquence se joue :( si j'achête cela aurai je assez d'argent pout construire, si je mets cela aux enchéres est ce que mes camarades et adversaire seront intéressés ...)
Bref pour tout fan d'enchére un peu corsée c'est un jeu à avoir.
En plus le phénomene de cascade de création est bien vu et engendre des stratégies assez savoureuses.
Dans Industria, il s'agit de collecter des lots d'usines reliées entre elle, des inovations technologiques, bref, marquer des PV.
Le thème n'est pas très convainquant et pour un jeu d'enchère assez classique, je l'ai trouvé un peu long et moins efficace que certains de ses homologues.
Le côté placement (place occupée par les tuiles dont on fait l'acquisition) associé a la mécanique d'enchère apporte son lot de tension. Pour peu qu'on ait un peu de chance, le tirage aléatoire des tuiles misent aux enchères peut être favorable lors que l'on est meneur. Dans ce cas alors, il ne s'agit plus de faire des enchères mais de prendre ce qui nous intéresse sans que personne n'y puisse rien.
Néanmoins, pour peu qu'on aime les jeux d'enchères, le plaisir est au rendez-vous grâce, notamment, aux différentes manières de marquer
Formidable jeu d'enchères de M.Schacht avec de belles idées et différentes manières de gagner. Il faut pas mal faire chauffer ses neurones pour espérer gagner. Le plateau est malheureusement rempli de noms en allemand et cela dégoute un peu les allergiques à cette langue...dommage.
Je n'ai pour le moment qu'une partie au compteur et auquel j'ai fini dernier. Mais cela n'empêche pas que Industria me semble un bon jeu.
Les enchères sont très tendues et cela grâce à deux mécanismes :
- la rareté de l'argent
- les enchères en un tour
Elles sont légèrement détendues grâce à l'argent visible.
L'argent rentre en main de trois façons différentes :
- au début de chaque tour, chacun touche une pièce (au changement d'époque 3,4,5 on touche une pièce supplémentaire)
- lorsqu'un joueur vous achète une ressource pour construire son batiment
- lorsque vous êtes commissaire priseur
Beaucoup de sources différentes mais peu de revenus en tant que tel.
Le premier système est fixe et équitable donc vous ne ferez pas la différence là dessus.
Le second va vous rapporter tout au plus trois à quatre sous. (Il faut donc veiller à ne pas dépenser trop pour les acheter).
Reste le rôle du commissaire priseur essentiel à maîtriser pour s'en sortir dans le jeu car une mise aux enchères d'une tuile mal choisie et vos rentrées d'argent sont peau de chagrin.
Ajoutez à tout cela les éléments suivants :
- les bonus de liaisons entre deux batiments, technos
- le bonus d'affinité des batiments
- la banque et la bourse qui diminuent les couts de constructions
Et vous avez un jeu d'enchères tendus à souhait avec des stratégies vraiment différentes.
En plus le jeu est jolie (enfin le plateau car perso j'enleverai les pions en cartons des joueurs pour mettre des jolis pions en bois).
Petit bémol, le jeu peut manquer un peu de fun et la première partie permet la découverte et nécessite une seconde partie.
Selon moi, Industria est clairement une grande réussite. On a affaire à un pur jeu d'enchere, mais de ceux où rien n'est simple... On est presque systématiquement trop juste financierement, le moindre thaller est fondamental pour chaque enchere, pas question de flamber sur un coup de tete! Reflexion omniprésente pour comprendre l'interet que telle technologie ou batiment peut avoir, nécéssité de gérer son tour de jeux (je reste commissaire priseur ou je prends la tuile?), ses constructions, le moment des constructions, son argent,...
Une mécanique simple et complexe à la fois donc, amenant un jeu à ne surtout pas mettre entre toutes les mains, on est tres loin des encheres rapides et conviviales, on est en plein dans le tendu, avec des décisions souvent critiques!
Le thème est bien entendu plaqué, il n'empeche qu'avoir les noms des batiments en francais pourrait éventuellement (rien de moins sur) rendre le jeu un peu moins froid et plus attrayant (je trouve par ailleurs les illustrations tres réussies, un peu julesvernesque).
Etrange jeu d'enchere donc, puisque contrairement aux autres, il ne génère pas de grande ambiance, néanmoins très réussi et finement pauffiné, je reste une fois de plus en admiration devant le travail de Michael Schacht.
merlin
...Enfin, un peu pour les méninges quand même, d'autant que pour gagner, il faut avoir assimilé un certain nombre de paramètres pas forcément évidents au premier tour, surtout sur un plateau allemand. Une fois défriché le système, reste un pur jeu d'enchères très bien huilé, très interactif et passionnant.
Au bout d'un moment, on a décidé de passer outre la règle qui interdit de jouer la dernière époque à trois, et ça marche en effet très bien. C'est juste un peu plus long en fait, mais ça ne change rien du tout au plaisir de jouer, bien au contraire.
Après une partie, pour essai.
Moi, j\'ai perdu mais j\'ai bien aimé.
Un bon jeu de placement de stratégie. Les collègues avec qui j\'ai essayé ont souligné le fait qu\'il est bon pour le jeu que les joueurs soient de même niveau (genre débutants, ou alors tous confirmés).
En effet, les bâtiments construits construits en début de partie influencent pas mal la suite du jeu. En particulier la cimenterie, ou l\'usine de fer. Je n\'ai pas construit les meilleurs usines au d&eacutrpart, et ça m\'en a coûté la partie à la fin.
Sinon le jeu est bien conçu, très logique dans les choix des usines, des constructions. Ne pas négliger les bonus : canal, port, pipeline... Les époques sont en plus représentatives de certaines révolutions industrielles, si chères à nos profs d\'histoire.
Je tiens à souligner aussi le fait que le décompte des points lorsque l\'on a plus de deux usines reliées n\'est pas trèclair. Si deux usines font trois points, combien font trois usines ?
Sans être une tuerie j'aime beaucoup ce petit jeu. Il est certes un peu austère de par son thème et le plateau en allemand. Mais le matériel est de qualité et il n'est pas très cher à l'achat.
En plus il tourne vite, le système d'enchères est bien foutu, et la gestion de son argent primordial.
Par contre 4 joueurs est indispensable. A 3 le jeu est un peu bancal, car le système d'enchères ne prend pas toute son envergure.
Bon, c'est une boîte plutôt petite mais jolie.
Ensuite il est écrit à partir de 10 ans et duréee 1 heure.
Mais, c'est un Schacht. Allez je le commande pour combler le colis et avoir les fdp gratuits.
Et ben mon gars ! 3 heures de jeu à se défoncer les méninges ! Il est vrai qu'on sortait tout juste de Twilight Imperium 3 sur 24h (dépiautage,règles,jeu).
Au final : l'un des meilleurs jeux d'enchères où il faut se creuser la tête en prévoyant de nombreux coups à l'avance. Et puis savoir gérer sa thune, vu qu'elle se fait très rare. De plus, le jeu est magnifique et le titre est bien en correspondance avec le thème.
Vous pouvez laisser Medici à vos gamins de 5 ans pour qu'ils gribouillent dessus.
Je ne m’explique pas l’engouement quasi général pour ce jeu. Le thème est plat, l’action linéaire et les choix sont en parties imposés par le système même du jeu. Industria n’est pas mauvais, mais il n’entrera sûrement pas au panthéon des jeux de société.
Industria risque de vous déstabiliser légèrement sur la première partie. Il y a en effet pas mal de paramètres à prendre en compte au moment de l’enchère.
Il faut donc choisir et les choix ne sont pas toujours simples.
C’est cet aspect cornélien qui fait aussi tout l’intérêt du jeu. On a toujours l’impression de passer à coté des bonnes affaires, on veut être partout mais la quantité limité de liquidités vous ramène vite à la dure réalité.
Et si seulement on pouvait faire ses petites affaires dans son coin ! Mais non ! Il faut toujours avoir l’œil sur les choix des adversaires pour ne pas les laisser trop facilement gagner leur beurre tandis que l’on cherche la bonne affaire.
Chaque décision est importante et il s’agit de dépenser le plus possible et le moins possible à la fois.
Si les réalisations et l’argent sont toujours visibles, ce n’est pas le cas des achats qui n’ont pas encore été bâtis.
Il faut alors un peu de mémoire et vos neurones se mettent à tourner à toute vitesse.
Avec l’expérience, on commence à visualiser les aboutissants à plus long terme, mais hélas, vos compagnons de jeu font de même et il est impossible de dégager une stratégie gagnante simple.
Plutôt réservé aux amateurs de réflexion et de gestion, les décisions se prennent néanmoins de manière opportunes et il n’est nul besoin d’être un planificateur à long terme.
En ce sens Industria est un moyen gros jeu. On y retrouve à la fois des choix à la Alhambra et un petit coté Civilisation qui sont tout deux bien agréables.
C'est du gros, c'est du lourd. Un jeu d'enchère au multiples imbrications et possibilités, extrêment interactif. Tout doit être savemment pesé, anticiper, et s'adapter à chaque seconde aux choix des autres joueurs. Le thème colle parfaitement aux mécanismes. On revit les 600 dernières années de l'histoire de l'industrie. Amateur de gros jeux, c'est pour vous. Il a fait l'unanimité autour de la table, et je sens déjà que c'est un jeu avec lequel on n'est pas prêt de s'ennuyer.