D'une couverture géniale et ténébreuse, voilà une aventure émaillée de passages croustillants (le repas avec les goules ou bien la féline coquine au coin du feu...) et par des illustrations rondouillardes de Léo Hartas. Court et facile (attention toutefois au test de Psi à la fin !) mais tellement amusant. Avec une pointe d'humour, le Seigneur de l'Ombre est un petit concentré d'Héroïc Fantasy à posséder.
Ce LDVELH se démarque pas son ambiance, plutôt sombre et frissonnante. Ce n'est pas la terreur du Manoir de l'Enfer mais cette forteresse à explorer recèle bien des rencontres d'épouvante et marquantes (la femme-tigre, les gargouilles...). L'atmosphère est donc réussie et fait penser aux histoires de Dracula dans une autre Transylvanie.
Par contre, il a les défauts de certains autres Dragon d'or : un scénario très ténu, un déroulement classique et des règles simplistes.
Endurance, Habileté et Psi : voilà un LDVELH on ne peut plus classique.
Mais une certaine ambiance s'y dégage. Certains appeleront cela de la nostalgie peut être... Mais les ambiances de Leo Hartas y sont à mon avis pour beaucoup, elles sont vraiment excellentes.
J'ai vraiment découvert les LDVELH avec **Le Combattant de l'Autoroute**, mais **Le Seigneur de l'Ombre** fut mon tout premier achat dans ce domaine. D'où une certaine nostalgie pour ce cycle, néanmoins assez bateau dans le genre heroic fantasy. Couv sympa.