je redécouvre mes bons vieux LDVELH. Et là quelle aventure mes amis....un bon vieux donjon à explorer (enfin une caverne), des combats, mais surtout des souvenirs...............quelle ambiance !!!
bon le dédale est difficile, mais on fini par y arriver. je me dépèche, j'ai tout les autres livres qui m'attendent....
*Le Sorcier de la Montagne de Feu* est historique. Il s’agit du premier « livre-jeu interactif » publié en France, en 1983, avec ce système original de paragraphes permettant au lecteur-héros de décider de sa propre aventure. Ce système sera, dans les années suivantes, déclinée à toutes les sauces, lors de l’apogée de ce qu’on appela, et qu’on appelle encore, les « livres dont vous êtes le héros ». Beaucoup (et j’en suis) sont entrés dans l’univers du jeu par cette porte, pour se frotter ensuite au jeu de rôle, au jeu de plateau, au jeu de stratégie, au wargame, au jeu de figurines… ou à tout cela à la fois !
Ce premier ldvelh (bien pratique cette abréviation) est une collaboration entre les deux fondateurs du genre, qui ont à leur actif de très nombreux livres : Ian Livingston et Steve Jackson. Les mêmes qui ont fondé la société Games Workshop… tout se tient. *Le Sorcier de la Montagne de Feu* est aussi le premier de la série « Défis fantastiques », la plus accessible et la plus célèbre des livres-jeux de Gallimard. On reconnaît, dans cette aventure en deux parties, le style différent des deux auteurs. La première partie, signée Livingston, est relativement linéaire et demande à l’aventurier solitaire de trouver le seul chemin pour accéder à la seconde partie, le vif du sujet, l’entrée dans le labyrinthe de la Montagne de Feu. C’est alors Steve Jackson qui prend le relais et qui propose, comme à son habitude, de nombreux dédales truffés de pièges et de monstres avec plusieurs chemins possibles mais beaucoup de périls aussi. Le but du jeu : tuer le sorcier Zagor (le même que l’on retrouve dans d’autres ldvelh et dans des jeux de plateau) et lui dérober son trésor dans son repaire.
Bien sûr, le scénario est bien mince. Evidemment, tout cela est répétitif. D’accord, le concept de porte-monstre-trésor dans un obscur labyrinthe a énormément vieilli. N’empêche, je ressens une certaine nostalgie quand je repense à ce bouquin, que pourtant, enfant, je n’avais pas réussi à terminer. On s’y perd facilement et le lecteur-joueur peut vite se décourager à force de tourner en rond. Ce n’était pas mon ldvelh préféré et dans le domaine, on a fait largement mieux ensuite. Mais c’était le premier édité en France et il a marqué à tout jamais le début d’une nouvelle ère.
Les +
Monument historique des livres dont vous êtes le héros, aventure plaisante en deux parties, suffisamment complexe pour tenir le joueur en haleine, règles simples
Les –
Scénario limité (tuer le méchant dans son repaire), aventure qui peut devenir répétitive à force de tourner en rond, le début d’un genre qui a été largement perfectionné depuis
En plus d'être le premier LDVELH de la célèbre collection "Folio Junior", ce livre a la particularité d'être scindé en deux parties. Du début jusqu'à la rivière, c'est Ian Livingstone l'auteur (le Labyrinthe de la Mort, la Cité des Voleurs...). On reconnaît sa patte avec un bestiaire classique sorti tout droit de Donjons et Dragons (orques, ogre...), des situations assez classiques et de l'action, des pièges et des monstres à tout va.
Après la rivière, l'écrivain est Steve Jackson (Le Manoir de l'Enfer, la Créature venue du Chaos...) qui impose un style et des rencontres plus originales mais au côté ludique peut être un peu moins amusant.
Sinon, hormis cette particularité, c'est un Défis Fantastiques très banal, plutôt facile.
Comment les gens peuvent-ils aimer à ce point un bouquin aussi fade, avec des monstres qui attendent derrière des portes, des gentils qui vivent sans raison au beau ilieu de la forteresse du grand méchant, etc... :/
Pour moi ce livre c'est le déclic : la découverte du medieval fantastique... qui m'a aiguillé logiquement sur l'oeuvre de Tolkien puis les jeux de rôle et les jeux de figurines, pour arriver 25 ans plus tard... sur Tric-trac. Une délicieuse nostalgie. J'ai l'odeur des pages en tête (quasi proustien ;o)
Je l'ai terminé un grand nombre de fois, je voulais connaitre tous les passages, avoir rencontré tous les monstres. J'ai toujours le superbe plan dessiné sur 5 ou 6 feuilles A4 qui retrace tout le labyrinthe. J'en ai réellement un grand souvenir.
C'est le premier de la série et le premier que j'ai fait. D'où mon émotion quand j'y repense.
Je me souviens encore de l'incantation :
ekil erif
ekam erif
erif erif
DiMaggio
Je n'ai jamais su si c'est réellement un chant de supporters de Joe DiMaggio.
C'est le premier de la longue série des LDVELH, mais je ne l'ai lu qu'après un paquet d'autres. Il était difficile à trouver chez mon libraire.
Après avoir goutté à la Cité des voleurs et au labyrinthe de la mort, j'avoue que "Le sorcier" m'a un peu laissé sur ma fin. Je ne sais pas, je lui ai trouvé un manque d'inspiration, un manque de fantaisie, peut-être pas assez d'évasion... Enfin un je ne sais pas quoi qui m'a fait comprendre que c'était le premier (avant de trouver son numéro dans la liste).
Pas mauvais, mais pas le meilleur.
Le Sorcier de la montagne de feu est l'un des 3 jeux de plateaux mythiques de la collection Gallimard (pour les V.F avec Talisman et Mille et une nuits).
Un matèriel magnifique et un système plutôt sympa (se rapprochant de l'ambiance "livre dont vous êtes le héros") font du Sorcier de la montagne de feu un jeu auquel petits et grands peuvent prendre beaucoup de plaisir.
Je n'y joue pas souvent mais je suis fier de l'avoir dans ma collection!!!
Techniquement, c'est un peu Talisman... Sauf que je ne sais pas, Talisman a mieux vieilli... Je ne dirais pas qu'enfant, je n'ai pas apprécié mais pourquoi ais-je donc encore envie de pratiquer le vénérable ancêtre et son look démodé et pas le Sorcier de la Montagne de Feu ? Mystère insondable...