Un livre-jeu difficile ! Si vos scores d’habileté et d’endurance ne sont pas élevés au départ, vous n’avez aucune chance de vous en sortir vivant !
Les scores de départ étant très aléatoires (tirage des dés), il est recommandé de les fixer plutôt arbitrairement dans la tranche haute de façon à avoir une (faible) chance de ne pas succomber prématurément lors d’un combat avec les multiples créatures de cette histoire angoissante.
La barre est mise haute, trop haute ce qui dessert paradoxalement le côté réaliste de l’aventure. Un tant soit peu décourageant !
Ceci étant, le scénario est très captivant et l’introduction de la magie est originale.
Le Temple de la Terreur est un bon « Défis fantastiques ». Classique dans la résolution des combats, cette série, la plus prolifique des « livres dont vous êtes le héros », est de qualité inégale selon les volumes. Le numéro 14 fait parti d'un bon cru !
Je n'ai pas aimé ce LVDELH. Je ne lui mets pas la note minimale car il propose quelques idées intéressantes comme le fantôme qui nous poursuit sans cesse avec ses malédictions dans le souterrain ; et la partie dans le désert apporte une certaine ambiance.
Sinon, je ne lui trouve que des défauts.
Son gros point noir est qu'il est injouable, comme d'autres de ce célèbre auteur. Les combats sont nombreux et très difficiles, ils imposent d'avoir des scores d'habileté, d'endurance et de chance au maximum pour avoir une mince opportunité d'y survivre sans tricher. On peut sinon mourir de mille autres manières injustes et totalement arbitraires avec tous les pièges mortel qui existent. Enfin, il n'y a qu'un seul chemin possible car il faut un bon nombre d'objets précis pour atteindre l'ultime paragraphe.
Hormis la difficulté, je n'ai pas aimé la linéarité de l'histoire (qui augmente du coup sa longueur) et le fait que la majeure partie de l'histoire se passe une fois de plus dans des souterrains.
Je garde un excellent souvenir de celui-ci, typé labyrinthe-crawling, mais avec de la bonne énigme et du monstre redoutable dedans. Peut-être l'un de ceux que j'ai refait le plus de fois. Et puis la couv donne envie, non ?