Entre le dégout et l’exaltation ludique, il y a l’indifférence. London, pour moi rentre dans cette catégorie. On sent pertinemment bien que le jeu est soumis à une belle courbe d’apprentissage. On arrive à voir ou du moins deviner les finesses du jeu mais durant la partie on ne s’amuse pas vraiment.
Comboter dans sont coin des cartes semble très à la mode en ce moment mais cela ne me procure pas un grand plaisir ludique.
PS : Je ne parle pas du thème car je n’en ai pas vu.
J'ai littéralement succombé à ce jeu. Ma copine aussi d'ailleurs. On y a joué qu'à 2 et après beaucoup beaucoup de parties, il faut le dire... ce jeu est une MERVEILLE !!
C'est de la gestion avec du développement et surtout un rythme très bien huilé. Il faut construire des quartiers pour avoir des cartes, ensuite poser les cartes (bâtiments) devant soit pour se développer et ensuite activer les cartes pour récupérer les bénéfices de ces cartes.
Mais attention, tout le sel du jeu repose sur la gestion de la pauvreté. Plus vous avez de cartes devant vous et dans votre main plus vous récupérez de pauvres qui à la fin peuvent vous faire un bon gros malus. Le jeu est donc très fin et il fait savoir parfois changer de rythme pour contrer un peu l'adversaire.
Pour 2 joueurs je recommande vivement les variantes proposées sur trictrac ou boardgamgeek. Elle permettent de maintenir un tension dans la gestion de la pauvreté qui est fondamentale au jeu. Il faut diviser par 2 l'effet des quartiers (ex. 2 quartiers enlèvent un pauvre au lieu de 2). Également, je conseille d'interdire qu'un même joueur pose devant lui les 2 omnibus (trop puissant sinon).
**Conclusion : un des meilleurs jeu que je possède. Il tourne parfaitement à 2 avec les variantes. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi emballé par un jeu.**
Alors Londres, c'est un peu une histoire d'amour ... C'est une ville que j'aime beaucoup et j'y ai passé de très bons moments avec ma chérie, d'où certainement un avis biaisé ! [Mode confessions intimes off]
Malgré tout, c'est un très bon jeu avec -c'est un Wallace- de très bonnes idées. Je pense que c'est l'une de ces œuvres les plus simples, mais certainement pas simpliste. Une gestion de main et de pose de cartes assez vicieux, qui nous oblige non seulement à proposer de bonnes cartes aux adversaires, mais également a prendre des points de pauvreté (des malus de points ...) si l'on est trop gourmands en action. Le matériel est élégant et de bonne facture.
Il demeure toutefois un gros point négatif, sa durée. Je la trouve démesurée compte tenue des mécanismes et de la complexité du jeu. De plus, il manque réellement de tension à 2, une configuration que je déconseille fortement pour ma part (mais elle a ses défenseurs). A 4, il pourrait être un peu moins fluide et donc perdre en intérêt (mais là je chipote.) La configuration idéale est donc 3 joueurs. Ce manque de flexibilité est un point négatif, d'où ma note finale de 4/5.
Londres c'est bien, c'est malin, c'est pas guerrier et c'est un Wallace accessible, donc je dis oui !
Encore un Wallace réussi, çà devient rengaine tout de même...
Tout y est:
- le rendu thématique
- la richesse tactique et les combos
- le renouvellement
Les règles ne sont pas compliquées à appréhender mais il vous faudra un peu de temps afin de bien connaître les effets des cartes. Par conséquent, les novices auront certainement un peu de mal contre des joueurs aguerris dans l'exercice de London.
Du grand Wallace, comme quoi il ne sait pas faire que des jeux de gestions bourrés de cube en bois.
Un jeu de carte basé sur des combinaisons vraiment excellent sans être non plus un énorme casse-tête. Les cartes sont en anglais mais très simple à comprendre.
Je recommande vivement.
Nombre de parties : 2 à 2 joueurs, 2 à 3
mon second jeu de l'auteur après Brass et on retrouve quelques caractéristiques : développement, utilisation multiples de cartes, gestion de fine des emprunts ... Un principe de jeu très simple mais qui demande finalement un peu de pratique. Un peu comme à TTA, les cartes vont arrivés selon un ordre, un scénario et lorsqu'on sait les possibilités à venir on prépare son jeu. La pauvreté est très intéressante à gérer et pas forcément plus facile à 2 qu'à 3 ou 4. C'est juste une question de seuil : à 2 elle s'élimine plus facilement, mais la laisser s'installer conduira à la défaite. La gestion des piles est amusantes à faire, là encore pas de recette miracle et ça dépendra des cartes (permanentes ou non) et du nombre de joueurs.
Dans les petits reproches : un côté un peu trop long à 2 car on a quand même l'impression de tourner en rond sur les cartes entre argent, PV et pauvreté. La quasi impossibilité aussi de faire de stratégie extrême (par exemple impossible de se passer d'arrondissement).
Néanmoins, il est extrêmement addictif et chaque nouvelle partie est l'occasion de découvrir de nouvelles synergies de jeux, de subtiles différences entre cartes ainsi qu'entre les arrondissements. Un jeu qui se bonifie avec la pratique et, derrière son chaos et son apparente légèreté, cache plus de profondeur qu'il ne parait
Un de mes jeux préférés cette année. C'est vrai que les cartes ne sont pas toute égales mais une fois le jeu un peu connu c'est à nous de faire en sorte d'aller les chercher dans la pioche. J'évitais les jeux de Wallace dont la durée et la complexité me faisait peur mais ce jeu me donne envie d'explorer son univers. J'adore cette sensation de choix cornelien, de devoir défasser une carte pour pouvoir en jouer une autre en sachant que l'adversaire risque de s'en emparer. Je ne parle pas de la pression des pauvres chaque fois que l'on restaure sa ville (on active ses cartes) Une fois la partie finie une grosse envie d'y revenir pour essayer d'autres tactiques. Un seul bémol : dommage que la traduction en VF ne soit pas allée jusqu'au carte (ce qui oblige à oonsulter l'aide de jeu régulièrement et fait perdre un peu en fluidité)
Un bon wallace !
Rien à dire, ca tourne parfaitement et c'est rodé...un peu froid peut etre pour certains ùmais par contre les mecanismes ne souffrent d'aucun souci particulier, c'est tres tendu et assez fluide et simple
Les cartes sont d'une qualité un peu légère ce qui tempère un peu la note..
Parmi tous les jeux de Martin Wallace, London est sans doute celui aux règles les plus simples. Mais loin d'en faire un jeu simpliste, elles donnent une profondeur certaine à ce jeu.
Avant tout un jeu de carte, les joueurs devront savoir gérer leur main, mais aussi se positionner sur la carte de Londres, avoir un bon timing et trouver un juste équilibre entre l'argent et la pauvreté.
Tout ceci fait de London le jeu idéal pour s'initier/initier aux jeux de Martin Wallace : des mécanismes récurrents mais ici simplifiés qui donnent un avant-goût de ce que peuvent être d'autres jeux comme Brass ou Liberté dans un temps de jeu plus court (comptez 1h30, contre 2h30 voire plus).Il a également pour lui de proposer un beau matériel, et donc de ne pas éloigner les joueurs occasionnels.
Seul bémol : le texte sur les cartes est des plus succinct, il est préférable de se familiariser avec l'effet exact de certaines cartes en gardant à portée le récapitulatif de celles-ci lors des premières parties.
Donc pour les fans de Wallace, et pour ceux en devenir !
Après Martin fait de la voiture, voici les aventures de Martin à Londres.
Le speech de départ : 1666 Londres est en flamme. C’est sur les ruines encore fumantes, que les joueurs doivent jouer les « maçons du cœur » en reconstruisant, quartier par quartier, la capitale britannique tout en luttant « Tous ensemble » contre la pauvreté.
Le matos : Bon ça reste du Treefrog. En disant cela, on a pratiquement tout dit. Pour ceux qui n’ont jamais eu la chance de jouer à un jeu TreeFrog ou Warfrog, sachez qu’on est à l’antipode des productions Days of Wonder ou Filosofia. Ici pas d’illustrations colorées en fausse 3D. Non ! Chez Treefrog on fait dans l’austérité totale. Si vous êtes daltonien, sachez que les autres joueurs verront les mêmes « couleurs » que vous.
Comme dirait un ami : « ce qui est laid à le mérite d’être clair ». En effet le plateau de jeu est très clair et les cartes le sont également. Pour revenir sur le plateau, au premier abord on pourrait croire qu’il est brouillon, mais après les explications, il est d’une limpidité étonnante et on retrouve des symboles chers à l’ami Wallace (hexagone pour représenter les points de victoire…). Les illustrations des cartes sont dignes des plus belles images de l’encyclopédie « Tout l’Univers ».
Mécanisme : A son tour de jeu, le joueur devra piocher une carte dans la pioche ou une carte que les précédents joueurs avaient défaussé puis effectuer une action parmi les 4 suivantes :
Piocher trois cartes aux endroits nommés plus haut
Jouer une carte dans sa zone de construction (devant soi) en défaussant une carte de la même couleur.
Utiliser les capacités des cartes posées dans la zone de construction , puis prendre autant de pions de pauvreté que le nombre de colonne de cartes posées devant soi et le nombre de carte dans sa main moins le nombre de quartiers investis par le joueur.
Investir un quartier qui permet de piocher des cartes et fait gagner des PV à la fin de la partie.
Voilà c’est tout ! C’est tout ? Oui c’est tout ! C’est d’une simplicité déconcertante (très étonnant pour un Wallace).
Le jeu est très fluide. A peine son tour terminé qu’on trépigne d’impatience en attendant son prochain tour.
Le jeu est en anglais mais une traduction des cartes est fournie dans la boite pour certaines qui peuvent poser problème (mais elles sont rares). J’invite les joueurs à lire la description de la carte de pauvreté qui est très drôle à cause du cynisme ou de la candeur du texte.
Plusieurs stratégies sont possibles et elles sont toutes potentiellement gagnantes.
Pour moi, London est le meilleur jeu de l’Essen 2010 (rien que ça !!!)
Très bon jeu de gestion, simple à aborder à comprendre. Le mécanisme est bien huilé et la partie pas trop longue (1h30mn).
Le texte en anglais sur les cartes n'est pas surchargé et très souvent il n'existe que des symbole simples à comprendre.
Vraiment un très bon jeu.
Bémol de 2 à 4 joueurs seulement.
joué qu'à 2 et une impression d'ensemble plutôt bonne:
- le thème est très bien rendu
- le jeu est accessible, a fortiori pour un Walace
-une durée de jeu raisonnable
-la mécanique je pose/je défausse fonctionne bien
- des combos
Mais à 2 joueurs:
- peu d'interaction
- pas de stress niveau gestion liquidité et pauvreté (il y a suffisamment de cartes)
- manque de tension globalement
- la phase restauration peut être un peu longue et fastidieuse
Un très bon jeu à 2!
j'avais un peu peur n'étant pas fan de Wallace mais non le jeu est franchement sympa. Pas compliqué mais intéressant.
Hop le matériel reste "wallacien" mais le plaisir est là et le thème original.
Ce jeu de Wallace laisse une drôle d'impression: loin de laisser les joueurs dans une situation de départ neutre et qui irait en s'améliorant, il impose un paradigme de départ assez déprimant...
Pour reconstruire Londres, il faudra en effet gérer à la fois le développement de la ville, mais aussi sa population de pauvres gens, tout en gardant une trésorerie plus ou moins saine en vue de rembourser ses emprunts.
Un tel challenge qu'on a finalement assez peu l'impression d'affronter d'autres joueurs, tout occupés qu'on est à jongler avec les divers paramètres du jeu.
Yep...
**London**, malgré son plateau de jeu, ses cubes et sa grosse boîte n'est en fait qu'un 'simple' jeu de carte.
Simple ? C'est vite dit, car tout l'intérêt de ce jeu réside dans la manière dont vous allez gérer votre main et ce que vous avez joué.
Et tout le sel de ce jeu se cache dans les piles et le fait qu'une carte est à usage unique (pas toutes, bien évidemment). Car plus on a de tas de cartes, plus on prend de marqueurs pollution ! Donc pour ne pas trop en prendre, il faut empiler ses cartes, mais avant de placer une carte sur une autre, il faut d'abord l'activer. Et puis si on empile ses cartes, alors celles qui sont en dessous ne sont plus ré-utilisables...
A cela vous ajoutez un jeu dans le jeu avec le contrôle de Londres en posant des marqueurs 'Métro' (avec bien évidemment, une interraction avec certaines cartes).
Et au final, vous obtenez un excellent jeu, très simple d'accès.
60 minutes chrono après 5 parties! et l'envie de les enchaîner
Surprenant jeu de carte pour Wallace qui n'est pas sans rappeler un peu Brass en plus abordable.
Deux conseils: misez sur le pognon dès le départ pour éviter les emprunts chers à rembourser et encore plus chères à ne pas rembourser.
Le gagnant sera souvent celui qui a le moins de points de pauvreté!
Ce dernier né de Wallace est encore une réussite cependant la boîte est un trompe-l'oeil car c'est davantage un jeu de cartes qu'un jeu de plateau; et pioche faisant, le hasard n'est pas absent. Comme dans tout jeu de Wallace, le hasard est contre-balancé, ici il y aura une défausse ouverte commune aux joueurs dans laquelle on peut piocher et si cela ne suffit pas il y aura des cartes permettant de regarder la pioche ou de piocher davantage.
L'objectif est de limiter le niveau de pauvreté dans notre zone de construction, pour cela il faudra ne pas trop s'étaler (mais plutôt empiler les constructions), limiter le nombre de cartes en main (au moins au moments opportuns) et investir dans la reconstruction de Londres. Cet équilibre est assez déroutant à la première approche, mais au bout d'une demi-heure de jeu on commence à cerner le principe.
Par ailleurs, les graphismes des cartes sont très réussis.
Je déplore néanmoins, le rapport coût/ type de jeu (car le plateau aurait pu être absent et Londres représenté par des cartes, ce qui aurait diminuer le coût sans doute) et le facteur hasard peut-être pas assez pondéré (mais je n'ai pas encore assez de parties pour me faire un avis ferme en fait).
J'ai longtemps hésité avant de prendre ce jeu de Wallace car j'avais l'impression que j'aurai en main un énième jeu de combos de carte avec pouvoir et activation (style Race for the galaxy et consorts...). Eh bien non ! Il a fait encore un jeu différent et très prenant avec une mécanique qui tourne à merveille (la gestion de la pauvreté).
Franchement, Martin Wallace excelle dans tous les domaines et nous offre de nouvelles sensations à chaque jeu. Vraiment incontournable !