Personnelement je préfère Mexica à Tykal ... peut-être parce qu'il est plus léger mais tout aussi subtil et vicelard avec ses 6 points d'action par tour seulement et toujours autant de choses à faire :)
Un grand Kramer encore !!!
Mexica est un jeu qui crée un sentiment étrange. D'une part il y a tout ce qu'il faut: du beau matos, différentes façon d'avancer vers la victoire, un mélange équilibré entre "je joue pour moi" et "je m'installe chez mes voisins", et un système de majorité bien pensé.
D'autre part, il y a des trucs qui dérangent: le thème devient presque transparent a force d'être étiré, le déplacement en bateau tient plus de la téléportation, mais surtout, il y a l'absence du facteur ludique. Pour un jeu qui se veut à thème,
Mexica n'est pas marrant. Dans des jeux supposés similaires, on est loin de l'ambiance fiévreuse de Tikal ou du grand art tactique de java, des mêmes auteurs.
Voilà une mécanique au ronronnement tout doux, qu’aucun défaut ne vient perturber. Aprés 2 tours de jeu, on comprend où l’auteur veut nous emmener, et on y va gaiement. Quoiqu’il arrive, on aura fini dans l’heure, parfois avec ce sentiment si agréable que si on a gagné, c’est parcequ’on était bien dans le coup, et parfois avec le sentiment un peu pénible que si on a perdu, c’est qu’on aurait dû se concentrer davantage. Aucune excuse : il faut faire preuve de stratégie, ou perdre.
Le système d’économie de coup d’action est tout bête, mais fabuleux à la fois (force et fondant): Quand on ne sait pas quoi jouer, on est systèmatiquement content de reporter à plus tard en prenant un pion action. On est même tenté d’en prendre rapidement, pour éviter que les autres ne réfléchissent trop pendant notre tour, et pour que la pression de jouer se reporte sur les joueurs suivant, à qui on dira généreusement : « Allez-y, prenez votre temps, j’ai de quoi réfléchir » . Bref, c’est dynamique.
Enfin, seul petit reproche : Il aurait été plus beau, et plus logique de « creuser » des canaux, plutot que de les « poser », c’est-à-dire qu’il aurait été fabuleux de retirer des tuiles pour découvrir de l’eau, plutôt que poser de l’eau, mais bien sûr cela aurait engendré de sacrés problèmes, dans la conception du jeu…
Mexica est quand même bien joli, et trés prenant.
Voici un duo d'auteurs a ne pas perdre de vue : apres Tikal (tres bon jeu, tres bon theme), apres Java (qu'il faut absolument que je decouvre un de ces jours, mais dot la reputation n'est plus a faire !), apres (ou avant ?) Pueblo (idee incroyable), voila Mexica, pur jeu de placement. La mecanique rappelle parfois celle de Torres, a cause des possibilites de blocage qui se creent au fil de la partie (mais qui tiennent moins longtemps car on a un seul Mexica a notre disposition !!).
Et voila ma première partie de Mexica réalisée !
Le bilan est plutot positif : si le comptage des points est laborieux et la création/fondation/construction ne sont pas des plus passionants (un peu déjà vus), le systeme de transport est excellent ! Tout le truc de ce jeu est de déplacer son mexica dans un maximum d'endroits rentables pour un minimum de point et de bloquer celui du voisin. Le jeu est certes moins combinatoire que Java, mais interresant tout de même.
Pour Kiesling/Kramer et Ravensburger ca fait 3 bons jeux en francais non commercialisés en France !
Mexica est un très bon jeu. Les mécanismes sont intéressants, il est bcp plus léger que Java et plus agréable que Tikal. C'est mon préféré des 3.
J'avoue que je suis nul en histoire et en architecture mais je ne suis pas d'accord avec les gens qui pense que ce jeu est abstrait et que le thème est plaqué.
Allez voir le lien ci-dessous et vous verrez que Mexica est surprenant tant le plateau en fin de partie ressemble à s'y méprendre aux villes de cette époque.
Par contre je suis tout à fait d'accord ce n'est pas un jeu d'ambiance.
Autant le dire tout de suite, je suis déçu par Mexica. Je m'attendais à beaucoup mieux.
Le thème n'est pas très présent. Les édifices en plastique dénaturent le plateau de jeu, qui est quant à lui plutôt réussi. Les mécanismes sont très efficaces mais peu distrayants. Ce n'est finalement qu'un système d'optimisation assez laborieux, et pas fun du tout. Les déplacements de pont à pont sont une aberration qui laissent une impression de jeu "pas tout à fait fini"...
Au chapitre des compliments : les règles sont fournies en français, et elles sont particulièrement claires et sans la moindre ambiguité.
C'est décidé, j'achèterai plutôt Tikal.
Je ne peux pas m'empêcher en jouant à Mexica, de faire le rapprochement avec Tikal pour l'ambiance mais aussi (et surtout) avec ...Manhattan. Alors que dans celui-ci, les quartiers étaient figés dans leurs formes et leurs nombres de cases, dans Mexica, c'est vous qui créez les quartiers et les délimitant par des canaux puis en y implantant des édifices de 1 à 4 étages, les gains en points de victoire dépendant ainsi de la force de votre implantation en nombre d'étage par quartiers.
On y retrouve aussi (comme dans Tikal ou Torres) les points d'action au nombre de 6 par tour de joueur à gérer au mieux au cours des 2 phases du jeu.
Mexica est donc le 3ème "opus" après Tikal et Java de Messieurs Kramer et Kiesling et si une gradation dans la difficulté avait été respecté lors de la parution, Mexica serait certainement sorti d'abord.
Plus simple sans être simpliste, il est aussi plus nerveux et ne souffre pas du phénomène de "tikalisation" du 1er volet car étant moins "calculoïde", il devrait permettre de faire l'économie d'un sablier.
II a beaucoup plus aux joueurs occasionnels qui l'ont découvert avec moi ces derniers jours et je ne serai pas étonner de le retrouver dans la liste des nominés pour le SdJ 2002.