Bon, une partie à mon actif mais quelle partie. On tente de construire tant bien que mal ces satanées idoles et POUF, on se fait démolir par une carte. Il me semble que ce jeu manque fortement d'optimisation dans les cartes (du coup le jeu ne peut pas être amélioré par des variantes).
Je n'ai pas aimé du tout. Dommage, la thématique était sympa.
Excellent jeu de placement/enchères cachées au look certes rébarbatif mais compensé par les jolies cartes.
attention : à ne jouer qu'avec des potes "cool" tellement certaines cartes peuvent vous ruiner votre partie !!!
Je ne dois avoir qu'une dizaine de parties.
Le jeu consiste à gérer au sein de sa tribu l'épuisement des ressources de l'île de Pâques. À ce titre, il me semble très bien fait dans l'esprit de sa simulation. Là où je suis beaucoup plus sceptique, c'est dans l'équilibre des mécanismes. En effet, un joueur peut être quasiment mis hors jeu dès le premier tour (c'est un principe de majorité assez vacharde). Le cœur du jeu me semble consister à pourrir les choix de ses adversaires en se plaçant là où cela les dérangera le plus.
On a au final un super jeu d'enfoirés où l'on se quitte un peu fâchés...
Un jeu vraiment à part qui touche son but : faire vivre à travers un "simple jeu" les enjeux de la société rapanui. Il y arrive tellement bien que la raréfaction des ressources rend le jeu violent et on y joue avec une certaine frustration. Ca plaira à certains sans aucun doute. Moi j'ai eu du mal à y rejouer.
Acquis depuis peu (3 parties jouées), Moaï fait une entrée fracassante dans le top 5 de ma ludothèque.
La mécanique est impeccable, au point qu'aucune phase de jeu ne peut être négligée par les joueurs. Le thème est parfaitement rendu: l'immersion est quasi instantanée. En plus, c'est vraiment fourbe au possible.
Une petite perle ludique donc, avec en prime un vrai message éducatif... Que du bonheur!
Bon jeu, on sent vite la raréfaction des ressources sur l'île, et du coup l'augmentation de la concurrence entre les joueurs...plus de nourriture, mais on continue de faire des enfants, y a presque plus de bois, mais on continue de construire des statues... pourquoi ? parce que comme chantait Kamini :D
J'ai rêvé de ce jeu depuis longtemps et dès qu'il est arrivé je me suis rué dessus! Pas très longtemps après j'ai vu un autre jeu "Les géants de l'île de pâques" que je ne connais pas encore, donc je ne peux pas comparer.
C'est un très bon jeu où l'on vit intensément le déclin de la civilisation MOAI!! Et bien ça fait mal mais au moins on peut admirer nos chef d'œuvres sur une île où il ne restera plus que la pêche pour nourrir son peuple...
Très bon jeu de placement, de ruse et d'organisation. Sans doute pas un must mais on est bien fier de l'avoir acheté car on y passe de super moments!
Vous avez des amis ?
Vous voulez savoir ce qu'ils valent ?
Et bien essayez ce jeu...
Ensuite vous aurez une meilleur idée d'eux.
Mais ceci est valable pour de nombreux autres jeux.
une seule partie de découverte, 5 config maximale, de Moaï,
.la lecture des règles laissait apparaître un jeu tendu, assez interactif et surtout sanglant...Ben en fait c'est le sanglant qui revient le plus après coup
Donc nous voilà 5 Pascuan à essayer de faire survivre notre tribu sur l'île et a essayer d'ériger ces statues de Pierre (les fameux Moaï) qui ont mystifié le monde;
Au début on a l'impresion d'un jeu abstrait.(avec un plateau un peu austère) ..et à l'arrivée le thème est très présent, la fin surtout, très tendue quand les tribus sont au bord de l'extinction
Au début on à l'impression d'un jeu à l'allemande, assez froid ou on optimise la vie de sa tribu dans son coin, et à l'arrivée c'est très interactif on s'affronte dans la forêt pour la possession des bois, on fait des raids chez les autres pour faire survivre sa tribu, on détruit des champs, on déclenche des querres civiles et des incendies sur l'île... (pas de véritable combat, mais des cartes de crasse pour ces petits camarades)..;pas vraiment un jeu d'alliance puisque tout le monde a embêté tout le monde...on lutte pour survivre (un joueur a fini sans aucun pion sur le plateau, un autre tribu ne pouvait plus se nourrir...)
l'idée la plus intérressante du jeu consiste dans la diminution des ressources au fur et à mesure de la partie (forêt abattues, champ ne pouvant plus produire, tribus affamées), due à une surexploitation de l'île (tien un message écologique ...Rodhy tu t'es trompé de table fallait venir avec nous) du coup tout se resserre vite, on perd ses pions et pour pour survivre il faut s'emparer des richesses des autres.
Ajouter à cela un homme oiseau (1er joueur) puissant (qui résoud les égalités) mais qui se sacrifie souvent, un choix de cartes à effet multiples (les même cartes servent pour faire des naissances, des raids, enchérir pour l'ordre du tour..;choix crucial), un système de placement de pions avec des membres de sa tribu ayant des forces différentes plutôt bien pensé..
Pour à l'arrivée une (très? - faudra rejouer) bonne surprise, bien appréciée autour de la table..;avec un vainqueur qui futpourtant l'objet d'une guerre sans merci de son voisin de droite qui faillit l'exterminer à l'avant dernier tour...je ne citerai pas le nom de ce triste sir (ça commence par Ra et ça finit par el)
vraiment l'impression de vivre une aventure sur l'île
Une seule partie à mon actif mais wahou !
Un vrai jeu méchant, où on tape sur les autres avec le sourire, où il y a plein de choix interressant à faire, où on regrette on peste, on en veut aux autres et à soi-même. Très tendu dès la deuxième période, et surement dès le début une fois que l'on sait à quoi s'attendre. On peut réussir à faire des choses, il faut bien s'y prendre. Stratégique et méchant. Vraiment stratégique et vraiment méchant. Ca fait plaisir !!!
Les jetons ronds ne sont par contre pas des plus pratique, des paravents n'auraient peut-être pas été de trop, l'enchere cachée avec des cartes c'est pas évident. Le plateau a à première vue peu de charmes. Puis, à y regarder mieux, il est en fait plutôt sympa, les dessins de la mer vraiment dans le thème :). Juste, cette île tout de même, de vague dessins de champs et des forets auraient pû être plus sympa que tout en vert...
Un coup de coeur pour moi, j'attends avec impatience l'occasion d'y rejouer, mais seulement contre des joueurs aussi retords ! (Oui, c'est clairement le jeu anti-familial si on veut éviter les conflits...)
Sans être pour autant particulièrement fleur bleue ou moutons dans un pré, je ne cours pas forcément après les jeux qui peuvent condamner un joueur à regarder les autres jouer sans espoir de gagner parce qu'il a commencé la partie par se prendre tous les coups des autres joueurs au premier tour, ce qui est possible d'ailleurs à tout les coups (qui ici sont permis, justement.
Je n'ai fait qu'une vraie partie à présent, mais en attendant plus, je ne vois pas comment il est possible de se développer réellement vu que l'on est exposé à chaque tour à se faire détruire ses jolies statues difficilement bâties, si ce n'est par le sort, ce sera par ses adversaires, voire par les deux.
Le propos de modéliser la tension écono-écolo-sociale qui a vu l'extinction du peuple autochtone est atteint, à l'excès même. Le mécanisme est tout aussi réussi, inventif et bien réglé. Mais pour l'instant, j'ai trouvé ce jeu un peu trop inutilement violent et chaotique pour être réellement plaisant.
Superbe jeu! :D
Les cartes et le plateau sont superbement dessinés ! Le jeu à un thème très original et la mécanique bien que simple est très stratégique. Le jeu commence en douceur et devient rapidement intense ! Les différents moyens de parvenir à son but se dessine vite. Se jeu à surpris mes joueurs de plusieurs manières mais toujours de manière agréable et ils demandent à y rejouer souvent ! La gestion des pions, de vos cartes Rapa Nui, des cartes époques, l’homme oiseau tout est important. Chacun joue selon sa méthode ce qui donne des résultats surprenant entre la petite tribu très productive en Moai et la grosse tribu qui à du mal à se nourrir mais qui prend le bois ! Les désastres interviennent vite réduisant drastiquement les ressources disponibles, le placement de chacun de vos pions devient alors capital. Vous serez charmé et surpris par le thème et le suspens de chaque partie ! Aucun moment d’ennui le jeu tourne rapidement. On est transporté dans un autre monde d'éléments, d'esprits où la nature est à la fois mère nourricière et destructrice! Une île où de gigantesques bustes ont leurs regards noirs et rouges éternellement tournés vers un ciel orageux et impitoyable...
Une vraie surprise que ce jeu, original et très prenant !
Pénuries en tout genre, érosions, guerres civiles, cannibalisme (chic!) ...la vie n'est pas rose sur l'Ile de Pâques et c'est tant mieux.
On ne s'ennuie jamais car ça tourne bien et le thème est très bien rendu, par contre il est impossible d'ébaucher une statégie à long terme (sauf qu'il faut à tout prix donner à manger à ses ouailles) car vers la fin...ce sont les autres (les mauvais, ceux qui ont presque disparus de l'ile) qui décident qui gagne...
A jouer pour l'ambiance et la qualité des mécanismes.
Une partie jouée à essen et une idée interessante.
Toutefois, pas de réel engouement autour de la table avec des règles susceptibles d'etre mieux interprétées à mon avis car un certain nombre de détails ont du nous echapper...
C'était pas mal mais ca aurait le mérite d'y rejouer encore pour se forger une meilleure opinion.
On place des travailleurs sur le plateau pour avoir le maximum de points mais il faut aussi les nourrir et je me suis fait avoir un grand nombre de fois avec cette affaire de nourriture, ce qui fait que je souhaite avoir une lecture des règles francaises avant que ce soit mon évaluation définitive.
Moai est un jeu original et exigeant.
Sur Rapa Nui, le joueur commence sa partie à la tête d’un clan de neuf membres dont certains sont plus travailleurs que d’autres (pions de valeur 1 à 3).
L’île n’a pas encore été découverte par les européens et le jeu prendra fin à l’arrivée de l’Amiral Roggeveen.
La durée de jeu couvre donc la période précédent l’accostage durant laquelle ont été érigées des statues de pierre colossales, mais où la population, probablement décimée par les famines et les luttes claniques, a épuisé les ressources naturelles de l’île.
L’originalité du jeu est là :
Il s’agit d’un jeu de gestion de ressources avec des mécanismes de majorité, de bluff et d’enchères mais où les ressources au lieu de se développer vont aller en se contractant au fur et à mesure des 3 phases de la partie.
Au cours de la première phase, les ressources sont abondantes et l’on entend encore les oiseaux chanter.
Dès la seconde phase, les oiseaux se taisent et les désastres s’abattent sur l’île jusqu’à la troisième phase où les oiseaux auront définitivement disparu.
Il faudra donc gérer finement la pénurie, les destructions et les disparitions inéluctables.
Là, réside également son exigence :
Chaque chef de clan devra arbitrer au mieux :
-la survie des membres et leur répartition au travail (culture, pêche, coupe de bois, édification des Moais)
-la grandeur de son clan, représentée par le nombre et la taille des imposantes statues de pierre.
Car, au moment du décompte final, les statues peuvent valoir de 4 à 10 points, mais chaque ressource de bois vaut 2 et chaque membre survivant vaut 1 point.
Je n’ai joué qu’une partie à 5, mais elle a été mise en place par Adrian Dinu lui-même : il nous a éclairé d’emblée sur l’importance de certains détails et la dimension diplomatique du jeu.
Des effets violents appliqués à un adversaire provoquent quasi mécaniquement une réaction non moins violente de sa part, entraînant un jeu à somme nulle dont seuls les autres profiteront.
Certains arbitrages vont être effectués, à sa convenance, par l’Homme-Oiseau (le premier joueur) : il conviendra donc de le convaincre.
De fait, le jeu nécessite plusieurs parties de prise en main pour en apprécier tout le sel, mais il en vaut la peine.
Attention tout de même :
Par sa proximité avec le thème, le jeu installe une atmosphère très tendue.
Certaines options de survie comme le cannibalisme ne sont pas « politiquement correctes » et les phases qui se succèdent jusqu’à l’arrivée des bateaux européens sont de plus en plus mortifères.
Il est également recommandé de ne jouer qu’avec des personnes sachant prendre le recul nécessaire par rapport au jeu car les destructions sont appliquées par un joueur à un autre joueur. Toutefois certains éléments de variante permettent de tempérer cette agressivité intrinsèque.
Ah, encore une chose ! C’est vrai, le plateau est très austère et le matériel pas très immersif, mais franchement, on l’oublie vite en jouant, tant le jeu est prenant.
Avertissement : Vous avez là un pur jeu d'enfoirés. Si vous n'aimez pas, passez votre chemin. Sinon, c'est une perle! On entre très rapidement dans le jeu, au deuxième tour déjà les affrontements deviennent directs (et méchants).
Il s'agit d'un jeu de gestion de ressources devenant de plus en plus rares au fil de la partie (nourriture, bois, population). Pour être fort sur l'île, il faut une bonne population, donc il faut la nourrir et pour construire de belles statues, il faut du bois. Dès le deuxième tour, les ressources manquent... Il n'y en aura pas pour tout le monde.
Les cartes événements sont méchantes (detruire un personnage adverse, détruire une statue, brûler un bois ou un bateau...), mais pour peu qu'on y soit préparé, c'est gérable (si on a construit au moins une petite statue, cela ne fera perdre que 4 points...).
Enfin c'est un jeu de diplomatie, car celui qui arrivera nuire à ses adversaires, sans attirer leur courroux, s'en sortira mieux.
Je mets un 4 car le jeu peut déplaire à certains, voir les fâcher. Si vous aimez l'affrontement méchant, le jeu vaut bien un 5.
Excellent!
Le jeu aurait pu être un carton quelques années en arrière, avant Morgenland et surtout avant Ys.
Un thème original (et surtout écologique, reprenant en filigrane le principe du développement durable), un matériel OK, un plateau aussi moche qu'une porte de prison bulgare.
Mais voilà, Moai reprend les mêmes mécaniques qu'Ys. Cyril D'Ystari pourrait d'ailleurs lui faire un procès. Enchères secrètes pour être le premier jouer, et surtout enchères plus ou moins secrètes (ou pas, si on joue avec les variantes) pour remporter les 3 ressources dispo : bois / pierres pour statues / nourriture. Les cartes évènements tirées et choisies à chaque tour viennent changer la donne et places dispo chaque tour, mais absolument rien de neuf sous le soleil Polynésien, et c'est bien dommage.
Le jeu est toutefois assez tendu, avec un souci d'optimisation des ressources pour ne pas avoir à faire un raid contre ses adversaires et ainsi les piller (pas très très poli ça).
Attention toutefois de ne pas trop jouer avec des amis rancuniers ou joueurs méchants puisque celui qui tire un désastre le colle aux autres (si pas variante).
J'hésite entre un 2 ou 3, mais comme Adrien est un jeune compatriote qui monte, paf (chauvin, moi?)