Panique à Wall Street est un party game ++, avec un minimum de stratégie à avoir pour s'en sortir vainqueur. L'originalité du jeu est la division du groupe en deux camps, au sein duquel les joueurs occupant le même rôle seront en concurrence. Plusieurs phases s'enchaînent, de manière assez originale, avec un mélange de négociations, d'enchères, de calcul. On peut y jouer jusqu'à 11, et c'est d'ailleurs le nombre qui fait l'intérêt, a priori faible en dessous de six joueurs. Dans le genre, c'est excellent.
Matériellement, les joueurs sont plutôt bien servis (même si au vu du prix, c'est le minimum syndical), les graphismes sont élégants, souvent drôles. Seul bémol, les jetons des investisseurs nécessitent un deuxième coup d'oeil pour être différenciés. L'élégance pastel leur sied bien, moins au rythme du jeu.
Alors pourquoi un 3/5 et pas un 4 ? Parce que le jeu aurait mérité mieux, quitte à être livré en deux versions, avec des règles avancées. Des parties avec des fins fluctuantes - pourquoi ne pas avoir une fin surprise entre quatre et sept tours ? Des cartes événements qui auraient pu aider un peu à la prévision, ou au chaos, au-delà d'un simple lancer de dé. On est amplement satisfait du jeu, sans pouvoir s'empêcher de dire "ce pourrait être encore mieux, plus complet, avec plus d'options, etc.".
Bref, on ne se sent pas aussi satisfait qu'un broker ayant touché sa prime annuelle. Ca ne doit pas empêcher de se procurer ce jeu, qui est bon; mais peut-être inciter l'éditeur Marabunta à travailler un peu plus ses productions.
Je l'ai apporté dans une soirée à 8.
L'explication des règles est très vite fait à condition de passer l'étape des revenus (du moins de pas trop détailler).
Les gens se sont pris au jeu, c'est vite devenu un foutoir ^^
Malgré tout les joueurs ont tendance à fermer très vite leurs actions dès la 2nd proposition...c'est un peu domage et souvent on fini à la moitié du temps.
Viens ensuite le moment de récupérer son argent, et là c'est un peu chaotique. Cela manque de fluidité, ca casse vraiment la partie.
A la fin les avis ont été unanime : mouais, ca va, m'enfin bon... :)
J'hésite vraiment entre 2 et 3. Mais pour moi 3 c'est déjà une bonne note, donc je met 2 en pensant très fort à 2.5
3 parties jouées: jeu efficace, prenant, bordélique. je pense qu'à 6 le jeu est le mieux, mais il se joue sans problème à 5. Pas testé en dessous. Le fait d'avoir deux rôles différents est assez original et très pratique, les joueurs peuvent s'identifient parfois mieux au profil investisseur ou industriel.
L'édition est bonne, des billets de très bonne facture, qui résistent bien à la manipulation, des illustrations marrantes et des feutres fournis pour un prix modique.
Il faut réfléchir plus que l'on ne croit et le fun est clairement au rendez-vous, un très bon équilibre. Je me permets quelques petits conseils par contre pour ne pas fausser le jeu:
-bien répartir les compétiteurs dans les deux camps et proscrire toute forme d'entente anti-concurentielle, c'est marrant, mais ça pourrit bien la jouabilité quand même.
-bien expliquer les probabilités au niveau des dés! La différence risque fort/risque faible, c'est bête mais c'est pas évident et des nouveaux joueurs peuvent avoir un réveil difficile en cours de partie.
-jouer sous une bonne lumière, les jetons ont des couleurs assez peu contrastées, j'ai eu le reproche plusieurs fois avec des personnes différentes.
-avoir des voisins sympas. Le fric ça rend fou et ça gueule.
Super jeu, fun, simple mais subtile, les deux camps prennent du plaisirs....je suis pas sur par contre qu à moins de 6, on rigole autant.....enfin pas les voisins ds les apart de montagnes, car faut bien le dire, cela braille ds tout les coins.....la tttv reflète bien le joyeux bordel.
Ah lala ça me fait mal au coeur de mettre cette note à ce jeu, car je l'adore, mais en l'état la qualité du matériel ne permet pas de jouer sereinement...
1/ les tuiles effaçables
Super idée quand on le découvre, écrire sur son jeu avec du velleda à un p'tit coté excitant, à condition que ce qu'on inscrit s'efface... !
Malheureusement les tuiles n'ont qu'un revêtement classique ce qui fait qu'a la fin de la première partie certaine tuile auront des traces !
la d'un coup ça devient tout de suite moins marrant d'écrire!
Les feutres fournit ne sont pas de bonne qualité ce qui fait que leur encre s'effacera mal si vous l'effacez trop vite (pas le temps de sécher et ça fait un gros caca gris)
voir ne s'effacera pas du tout si vous laissez trop de temps avant d'effacer !
Ensuite le vernis sur les tuiles est justement un vernis et non pas un film plastique, certaines de mes tuiles ont le carton à nu après seulement 3 parties!
Bilan j'ai mis du scotch sur toutes mes tuiles, c'est pas super jolie mais je pense avoir sauvé mon jeu, de toute façon je ne pouvais plus y joué a cause de certaines tuiles qui ne s'effaçaient plus.
2/ Les jetons d'investissement dont les couleurs sont trop proche
Ce deuxième point est moins crucial car il n’empêche pas de jouer mais gâche quand même le plaisir.
A beaucoup ça devient très compliqué de distinguer les jetons, faut se servir du logo et non de la couleur, c'est dommage quand on dix jeton à identifié parmi 60, ça allonge inutilement le temps d'attente.
Au final j'ai envie de crier "quel dommage!"
Car à n'en pas douter Panique à wall street est un de mes meilleurs moments ludiques des derniers mois, le jeu est diablement efficace, simple, prenant, c'est un plaisir de jouer avec ces potes et essayer de les flouer !
Si vous faites l’acquisition du jeu je vous conseille de scotcher les parties inscriptibles et d'acheter de véritable feutre velleda avec chiffon, sinon vous ne dépasserez pas les trois parties...
[edit]après un mail au sav, j'ai reçu 1 semaine après de nouvelles tuiles,chapeau pour la réactivité, je remonte la note parceque le jeu en lui même est vraiment canon !
C'est quoi ce jeu pseudo amusant ? Les cartes sont amusantes (le déronfleur, par exemple), mais ça s'arrête à peu près là. Sinon, c'est chiantifiant, ça coûte cher pour ce que c'est, et surtout, ce n'est pas très rigolo...
Je préfère m'en retourner vers Auguste Derrière.
Grosse surprise ce jeu. Joue pour,l'instant qu'à 4, l'ambiance est la. Sur une partie je me suis retrouvé quasi à la rue, et la, il faut parier, et c'est le bonheur, je remonte pour finir deuxième.
Ce jeu est vraiment ambiance à fond, c'est drôle de se placer le mieux possible et d'ouvrir des portes aux autres, d'enfumer ses voisins pour vendre ou acheter au meilleur prix.
Normalement, je ne suis pas fou de ce genre de jeu, mais je dois avouer que celui la est terriblement intéressant et j'ai même eu l'impression d'être à WallStreet.
Bravo sur l'idée et sur la réalisation, bien qu'il soit un peu dommage que les entreprises ne soient pas assez différentes...
Ce jeu est sympa à jouer à beaucoup de joueurs (6 mini à mon gout). Du coup il ne sortira pas tous les jours.
A noter qu'il ne faut pas l'utiliser dans la même pièce que d'autres joueurs car c'est très bruyant du coup limite encore plus l'usage.
C'est marrant mais ne pensez pas faire 10 parties dans la soirée car cela demande pas mal d'énergie à chaque fois.
Qu'il est doux à mon oreille ce brouhaha, qu'elle me berce cette logorrhée...
PAW (moi aussi je peux mettre des acronymes aux jeux) c'est du marchandage, du bluff, de l'opportunisme, ca discute, ca se chamaille, ca se bouscule, pendant 2 minutes. Puis on respire un bon coup et on se penche pour savoir si justement on en a fait de beaux (des coups). Les investisseurs tremblent sur les mouvements des 4 cours, les gérants regardent d'un oeil avisé comment ces nouvelles données vont influer sur leur potentiel de séduction pour les prochaines 2mn...
2 parties jouées pour le moment, c'est simple une fois bien posé les deux "roles", c'est stimulant, et c'est beau. Rarement un jeu a eu autant une forme au service du fond, et à titre perso je suis fan du design (rhooo comment il est beau ce sablier, et ces billets, et ces dessins...)
Bref, un coup de coeur pour ce phénomène, un jeu atypique de part son asymétrie, de part son aspect party game ++, pour une vraie grosse ambiance autour de la table.
Je vais en reprendre une dizaine de boites, je pense qu'il ne peut que monter...
jeu testé au 24h du jeu de Theix (56) avant sa sortie officielle, donc je ne sais pas si c'est la version finale...
- pour le design : les illustrations collent bien au thème "années 30", rien à redire (même si c'est pas de bon gout!).
- pour le matos : pas génial. un sablier en bois un peu moche, des stylo pour tableau blanc pour écrire dans le coin des cartes (survivront-elles longtemps aux multiples effaçages?), des jetons de banques dont les couleurs ne sont pas assez distinctes... peut mieux faire
- pour le jeu en lui-même : là, on s'éclate! ça part dans tous les sens, chacun voulant crier plus fort que l'autre! du coup, à crier chacun dans son coin, on risque de louper des moments funs de la partie, c'est dommage. dommage aussi que le jeu se déroule sur 5 mois (pourquoi pas 4? pourquoi pas 9? ...), l'auteur aurait pu chercher une fin plus originale...
conclusion : un bon party-game malgré tout qui risque de faire du bruit!
Prototype testé au festival "Alors Jouons" 2012. Le thème 100% capitaliste n'est pas forcément le plus attirant pour moi au départ mais on se prend très vite au jeu. Les joueurs sont répartis en investisseurs et en entrepreneurs et il y aura 2 gagnants à la fin : le + riche investisseur & le + riche entrepreneur. Les règles sont très simples et la phase de négociation est exceptionnellement bruyante surtout si on est nombreux à jouer (jusqu'à 11 joueurs c'est possible !). La phase de négo est une bataille sans merci durant 3 minutes pour investir aux bons endroits au meilleur coût ou bien vendre les actions de ses entreprises le plus cher possible. C'est du pur délire autour de la table des négociations ! Grâce aux enchères, les entrepreneurs acquièrent durant la partie + d'entreprises mais + ils en possèderont + ils devront vendre des actions car ils auront + de frais fixes à payer. Les investisseurs devront en permanence choisir entre miser sur du très risqué ou bien sur du plus sûr mais qui rapporte moins... mais arriveront-ils à obtenir les actions qu'il souhaitent à bon prix : il va falloir convaincre... Bref, un jeu de pure tactique commerciale dans lequel tout est négociable mais qui est à la fois très fun et surtout très très bruyant. Une chose est sûre : Le bruit fait fuir les pousseurs de cubes des tables d'à côté :p
[/i] Petites remarques faites par les joueurs sur le matos du proto et de la version finale des cartes : Les couleurs des jetons des investisseurs ne sont pas assez démarquées, les X2 des très belles futures cartes entreprises ne sont pas assez visibles... [i]
Encore un jeu de négociation simultanée, un peu à la Chinatown ou Carambouille. Le principe est assez simple. Les joueurs sont divisés en deux "camps", les vendeurs et les acheteurs. Chaque vendeur a à sa disposition un certain nombre d'échoppes parmi 4 couleurs, qu'il va louer au plus offrant parmi les acheteurs pour un tour. Les négociations pour les locations se font simultanément, le temps d'un sablier.
Ensuite, un jet de dés va déterminer combien chaque couleur d'échoppe rapporte à chaque loueur. L'objectif pour l'acheteur étant bien sûr de louer le moins cher possible l'échoppe qui va lui rapporter le plus possible. Les vendeurs cherchent simplement à louer le plus cher possible.
À la fin de chaque tour de jeu, une dizaine de nouvelles échoppes sont vendues aux enchères pour étoffer l'offre des vendeurs. Plus le jeu progresse, plus le nombre d'échoppes augmente, et la frénésie des achats avec.
En fait, ce genre de jeu frénétique n'est pas si courant, donc il y a de la curiosité. Mais tout ça tombe finalement à plat.
− pour l'acheteur, il est possible de calculer facilement l'espérance de gain de chaque denrée (en plus, il y a toute la phase d'enchères pour les acheteurs qui laisse le temps de faire ses petits calculs : on n'a rien d'autre à faire). On peut ainsi la jouer "prudente" et s'assurer un gain modeste. Seulement, la variance des gains est tellement énorme, que le gagnant est finalement celui qui aura pris un risque au moment où les dés tombent en sa faveur. Autant lancer les dés une fois au début de la partie.
− pour le vendeur, cette variance interdit complètement de prévoir la valeur des boutiques au moment de l'achat. Du coup, aucune stratégie n'est possible, et ce sont encore une fois les dés qui décident du vainqueur.
− le jeu zappe complètement un mécanisme à mon sens essentiel pour qu'un jeu comme celui-ci fonctionne : ici, le jeu est totalement symétrique. Tous les joueurs ont accès aux mêmes informations, la valeur finale de chaque échoppe est la même pour tout le monde, et ils peuvent jouer tous simultanément au même endroit. Du coup, l'interaction entre les joueurs est totalement artificielle ! Chaque joueur peut calculer la valeur de chaque couleur, choisir éventuellement une couleur − ou une combinaison de couleurs pour limiter la variance − sur laquelle il va prendre un risque (de manière totalement aveugle, puisqu'au final c'est un simple jet de dés qui va décider du résultat). Les négociations, là dessus, n'interviennent qu'à la marge. Ça ne fonctionne à peu près que parce que le temps de négociation est très limité.
− les acheteurs peuvent faire faillite. Pour moi, cette règle est totalement buggée : un acheteur qui fait faillite n'a pratiquement aucun malus ; il peut tout simplement reprendre à zéro, et tout regagner sur un coup de poker. Cette règle encourage encore plus un jeu aléatoire.
Et ce qui est encore plus bête, c'est que le jeu aurait pris une toute autre dimension avec une règle toute simple : au lieu de déterminer la valeur des denrées aux dés, celle-ci serait déterminée par des cartes distribuées face cachées aux joueurs. L'aléatoire n'en serait que légèrement amoindri, mais on ajouterait une part de bluff et de contrôle des marchés suffisante pour rendre le jeu intéressant. En l'état, ça ne vaut pas beaucoup plus qu'un pouic boudeur.
C'est moi la patron a été une découverte pour moi lors de la version 2011 du festival de Toulouse.
La version 2012 m'a également réservé son lot de surprise avec ce très très très très bon jeu de négociation.
Avec un système au final assez simple, les négociations se déroulent à une vitesse folle ce qui peut pousser à faire des erreurs.
Le hasard a également une place importante dans le jeu et des stratégies bien pensées peuvent se révéler être de terribles fiasco!!
Foncez les yeux fermés même si à l'heure actuelle, il semble que le jeu ne soit disponible qu'en anglais (tout fonctionne par illustration donc ce n'est pas grave)!
Gros bordel autour de la table. Tout le monde négocie en même temps et à l'heure des compte on rigole bien.
Vraiment sympa et le principe des 2 types de joueurs est une super idée. Pas d'embrouille ou d'anti jeu entre les joueurs de type différents, on essai de faire du gagnant gagnant.
La partie est super rythmée et le matos est super.
C'est une sorte de modern art version party game.
bref chez nous il a conquit tout les joueurs autour de la table.
Il faut aimer les jeux bordéliques, ça tombe bien pour moi. Ce jeu est unique en son genre ; seule condition : trouver le nombre de joueurs (6 minimum, 10-11 ça peut être sensass') et le type de joueurs adéquats (tchatche, négoc' à 300 à l'heure tout en observation, en réactivité et en gueulage forcenée, mauvaise foi simulée ...). Nous, à 8 joueurs, c'était super. Le matos est un peu réducteur voir cheap mais bizarrement me plaît bien. La cover est une des plus belles que je connaisse. Mais ça on s'en fout un peu.