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Tous les avis pour : Paris 1889 (undefined)
Ah oui... Mais... Mais... La date ?
Edition (Univers, Direction artistique, Matériel) 5/5 Règles (Clarté, Ergonomie, Complexité) 5/5 Rejouabilité (Mécanique, Profondeur, Efficacité) 3/5 Renouvellement (Répétitif, Sensation, Durée) 4/5 Retrouvons nos étudiants quelques années après ! Après ?... Après quoi ?... Et bien après les évènements de Greenville 1989, tiens ! Et si l'édition est aux petits oignons et si nous retrouvons à la fois les clins d'oeil et les illustrations excellentes de David Sitbon, pleines de détails pour des histoires d'horreur sans fin, il faut avouer, par contre, que la différence (en dehors de l'univers donc) avec Greenville est assez légère. Si le renouvellement vient des histoires sans fin que les joueurs pourront se raconter avec toutes ces cartes, il faut également dire que la découverte qu'il y avait avec Greenville fait maintenant un peu réchauffée. Avec Greenville, nous avons fait la connaissance du "Dixit-like narratif et horrifique" et avec Paris, ceux qui apprécient seront ravis de découvrir une nouvelle ambiance. Ceux qui ne connaissent pas seront potentiellement ravi de pouvoir choisir plutôt les US à la Stranger Things ou plutôt la France à l'aube des années 1900 pour se raconter des histoires d'horreur avec des illustrations à tendance, parfois, gore. La différence majeure vient du fait que dans Greenville, il fallait que chacun constitue son histoire, là où, et ce n'est pas inintéressant, dans Paris 1889, il faut faire en sorte que la bête ne nous rattrape pas, donnant un dynamisme au partie plutôt bienvenue. Vraiment, quand on aime se raconter des histoires, c'est plutôt chouette... Mais ça donne surtout envie de faire du jeu de rôle, encore et toujours :)

Monsieur Guillaume

15/01/2021

8
Absinthe nitouche
Déjà à Greenville c'était le chaos. Voilà que ça recommence à Paris fin 19 ème. Même principe, être en phase entre joueurs pour se positionner sur les mêmes lieux sans communiquer. Attention si vous traînez, le moooonstre vous sautera dessus. Petite tension tout au long de cette poursuite sublimée par les cartes chthulhuesque de David Sitbon. Des cartes recelant des indices ou brouillant les pistes pour vous égarer. Le paquet de cartes se feuillette comme un livre et on félicite le travail effectué sur la rethématisation des lieux, monuments en mode tentacules et cultistes.

morlockbob

08/01/2021

7
Se raconter des histoires au coin du feu
Si vous n'avez pas l'habitude d'inventer des histoires rocambolesques, Paris 1889 sera certainement un très bon support pour vous lancer. Son univers, et les illustrations qui vous y transportent, sont magnifiques, et toujours sublimées d'une pointe d'ignominie : les plus mirifiques d'entre elles sont systématiquement pourvues d'un détail horrifique qui vous glacera le sang lorsque vous l'aurez aperçu. Un sans faute visuel. Ceci étant, si vous êtes une-e habitué-e de la forfanterie verbale, il est possible que vous n'y trouviez pas tout à fait votre compte, car les images peuvent vous "enfermer" plutôt que vous guider dans l'histoire que VOUS voulez raconter.

Madame Mathilde

05/01/2021

7
Paris 1889, capitale ludique ou cauchemar à fuir ?
Ce qui me fascine le plus, dans Paris 1889, c’est avec quel naturel il génère du roleplay. Ordinairement, pour qu’un joueur s’immerge dans un univers et s’incarne dans un personnage, il faut de l’imagination, du bagout. Or non seulement la dimension narrative de Paris 1889 ne le réserve pas qu’aux joueurs aimant le mieux narrer des histoires, mais l’imagination peut même y être un danger. Il s’agit en effet avant tout d’aider la tablée à deviner, parmi des cartes qui ne sont pas encore dévoilées, laquelle pourra faire suite à celle que l’on a devant soi. Ainsi suffit-il de comprendre le jeu pour apprendre à équilibrer description de ladite carte et invention des intentions et attentes de son personnage sur ce qui pourrait advenir. En somme, le meilleur raconteur d’histoires sera celui qui appliquera le mieux les règles. Ce résultat magique ne serait pas possible sans le fabuleux travail de l’illustrateur David Sitbon, dont les 84 images uniques suscitent l’inquiétude à des degrés variés, de la simple silhouette suspecte au charnier entourant un monstre en passant par l’œil dans le ciel ou de curieuses mutations animales. Que l’on se trouve dans une cave sanglante, attablé avec Jules Verne, devant l’une des nombreuses reproductions d’un l’autoportrait de van Gogh, dans la foule visitant les grands boulevards de l’Exposition universelle, on est écrasé par une atmosphère oppressante, qui semble tenir autant de Chirico et Magritte que de Lovecraft par cette porosité du fantastique et la récurrence inquiétante des motifs. Original par son thème horrifique et ses dimensions coopérative et narrative, ce jeu d’association d’images l’est aussi, enfin, par la gestion du rythme des parties, qui n’excèderont souvent pas la demi-heure. Plus les joueurs avancent dans leur histoire, et plus la menace inéluctable se rapproche, dans une tension croissante qui participe largement à rendre l’expérience ludique de Paris 1889 mémorable, invitant d’autant mieux à explorer encore et encore la capitale au temps de l’Exposition universelle et des Grands Anciens. L'intégralité de la critique et l'interview de l'illustrateur sont lisibles sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2020/11/13/paris-1889-critique-du-dixit-lovecraftien-et-interview-de-david-sitbon/>

Moyocoyani

13/11/2020

8
On s'était dit rendez-vous dans 10 ans
Vin d'jeu: J’aime toujours ce côté narratif très intéressant surtout dans la description d’une suite à raconter par rapport à son image. Cette description sera primordiale pour deviner la carte choisie par l’enquêteur. Et malgré ses efforts, il arrive encore que la situation peut rester ambiguë entre plusieurs choix. Si l'avis complet sur Vin d'jeu vous intéresse, c'est par là: <https://www.vindjeu.eu/2020/11/09/paris-1889/>

SwatSh

09/11/2020

8