Passé le charme que je lui trouve, en grande partie en raison de l'encre irisée qui se trouve sur les cartes, le jeu est plutôt déconcertant.
Il m'a plu, si ce n'est cette vague impression qu'en étant premier joueur il n'y a qu'une unique action possible: passer (certes, on peut poser une carte élevée, mais c'est dépendant de sa main de cartes initiale et donc pas si fréquent).
je suis trop une fashion victime, je suis trop kawai en ce moment. Je suis , moi aussi attiré par ces petits jeux futés qui nous viennent du pays du soleil levant et des centrales nucléaires qui fuient. De ce fait, quand je vois hayashi sur la boîte, j'ai envie de tenter.
Faut savoir que le dit Ayashi est l'auteur de "string railways", un truc un peu ovni avec de la ficelle et des trains, qui au final n'a pas laissé grande empreinte dans les étagères des joueurs. C'est aussi lui dont on attend le 'sail to india" que il est trop bien nous dit on.
Bon Patronize...la règle est très bien expliquée par un long article au sein de ce site, pas la peine d 'y revenir en détail. Parce que celle dans la boîte mélange par instant français et allemand (enfin un jeu qui oeuvre pour le rapprochement des peuples) mais par chance l'anglais est sain et sauf)
Patronize dégage un petit parfum de bluff et de traîtrise, déjà on a 5 cartes et il y aura 7 tours, et quand on passe, on peut voler une carte. Ensuite la plus haute valeur gagne, si elle n'est pas coupé par un atout. Puis vous avez des points par symbole gagné et aussi si vous avez tel ou tel type de personnage qui prend des points quand on ..... ouh la, on se croirait dans un gros jeu allemand, alors qu'il s'agit d'un petit jeu japonais....
Pour faire court, il y a trop de choses dans ce jeu, du coup on ne contrôle rien, ou alors pas longtemps. C'est comme si l'auteur avait voulut se frotter aux règles occidentales en construisant son jeu. Et il ne retombe pas sur ses pieds.
L'épure et le minimalisme sont pour l'instant leurs meilleures armes.
Hayashi est peut être l'auteur à suivre, mais deux jeux et deux déceptions....va falloir se ressaisir Maurice !