enfin un jeu de majorité qui change un peu! Je l ai trouvé sympa, on se met bien dans le thème. Par contre il est un peu difficile à expliquer mais une fois que c est parti tout s'enchaîne logiquement!
J'ai apprécié le système de l'ennemi juré qui nous force à être meilleur qu'un de ses adversaires dans certains domaines.
Bonne surprise, bonne ambiance, jolie matos!
Salut les PDG!
Power Struggle est tout à fait le style de jeux auquel on en comprend rien à l'explication des règles!
Mais(heureusement!!) la 1ère partie permet de comprendre à quel point les mécanismes ont été bien pensés!
Le jeu navigue entre la corruption, les prises de pouvoirs, les négociations plus ou moins verreuses!
A l'arrivée, voici un excellent sur la vie (sounoise) des entreprise.
Cependant, il y a deux points importants à retenir :
- C'est un jeu pour gros joueurs (2 heures la partie à 4!).
- Le thème est très bien exploité mais pas tellement sexy!
En tout cas, Power Struggle est un jeu qui donne envie d'y revenir, et ça, c'est déjà énorme! ;)
Une seule partie avant cet avis, mais comme l'achat de Power Struggle à suivi cette partie de démo au Monde du Jeu, je reviendrai après plusieurs confirmer la très bonne impression que ce jeu d'ambition et de coups-bas m'a faite.
Le pitch semble terne au premier abord : jouer un personnage important au sein d'une grande entreprise, qui manipule ses loyaux employés et directeurs de services pour les placer à des postes clés (jusqu'au conseil d'administration), afin d'obtenir la place de PDG et de gagner argent et réputation. Enfin terne jusqu'à ce qu'on découvre qu'inévitablement la corruption ira bon train pour vous permettre d'acquérir les privilèges que le bon droit voulait vous refuser. Et lorsqu'enfin on dévoile les petites enveloppes cartonnées qui serviront à faire ces offres de corruption aux autres joueurs ainsi que les cartes désignant votre ennemi secret, les yeux s'éclairent pour de bon et tout le monde s'assoit autour de la table pour écouter les règles.
Les règles justement sont suffisamment denses pour nécessiter plusieurs lectures et il est fort possible de passer à côté de points importants lors de la première partie (c'est ce qui nous est arrivé). Mais plus que la complexité des règles ce sont les très nombreuses possibilités offertes à chaque tour de jeu qui déroutent au debut. Mais décuplent aussi les stratégies potentielles, qui se dessinent peu à peu au fil des tours, à un point qui apparait presque vertigineux à l'issue de la première partie. Faut-il orienter sa stratégie par rapport à votre ennemi secret (qu'il faudra dépasser dans trois composantes du jeu)? S'assurer une présence continue dans les services subalternes (à travers des services principaux couteux mais inamovibles) pour être sûr de constituer toujours une menace ? Faire des coups d'éclats en forme d'OPA sur le conseil d'administration afin d'accéder au poste de PDG ? Opter pour une orientation fric-fric, accepter toutes les tentatives de corruption et tout miser sur les stock-options ?...
Le jeu reprend donc dans ses mécanismes des éléments très classiques (gestion financière, majorité, objectif caché) mais y apporte des nouveautés intéressantes : le nombre de tours pas manche et les bonus/malus qui s'appliqueront à chaque tour sont liés à un privilège et donc définis en secret par un joueur ; les "rôles" ont des effets différents en fonction qu'ils sont obtenus de manière régulière ou via la corruption (en général beaucoup plus forts)... Il crée surtout une alchimie à l'origine d'un très riche jeu de gestion teinté de bluff et de perfidie qui est très bien servi par un matériel de qualité.
Ma découverte de ce salon, sans conteste possible !
Machtspiele est un jeu attrayant déjà par son thème. Chaque joueur, en effet, incarne un dirigeant d'entreprise avide de pouvoir et qui doit, pour gagner, accroître son influence et surclasser son ennemi juré, à savoir un autre joueur dont l'identité reste secrète. Pour ce faire, chaque joueur dispose d'un bataillon de cadres, d'employés corvéables à merci. Ainsi, certaines actions permettent d'embaucher alors que d'autres permettent le contraire : licencier. Car prendre la tête d'une direction de services, rentrer au CA, l'antre du pouvoir, ou devenir THE BOSS, est une question de majorité. Mais ça ne suffit pas. Pour gagner les 4 points (sur 6 potentiels), fourberie et ruses sont indispensables. Et dieu sait qu'un bon dirigeant en est pourvu...Il est ainsi possible de soudoyer d'autres joueurs pour acquérir des privilèges, d'acheter des actions et même de démissionner car l'homme, dans sa bonté, a créé les parachutes dorés.
Machtspiele est un jeu à la fois exigeant et surprenant qui nécessite quelques parties pour bien maîtriser les règles et jongler avec les nombreuses actions possibles. Iil a donc une belle espérance de vie. Le côté ennemi juré donne en plus du piquant au jeu : il ne faut pas se dévoiler et en même temps on cherche à savoir quel joueur nous a pour ennemi juré.
C'est vrai, le thème est immoral mais il est bien retranscrit par les mécanismes.Et puis, ce n'est qu'un jeu. C'est pas comme ça dans la vie !
Machtspiele est un jeu exigeant, qui offre beaucoup d’options aux joueurs (du coup on est un peu perdu lors de la première partie) avec pleins de trouvailles qui permettent un très bon contrôle de se qu’on fait.
La notion de gravir les échelons est super bien rendue, chaque niveau de l’entreprise permet de gravir le niveau supérieur.
Pour remporter la partie, il suffi de quatre points de victoire, mais pour ces malheureux quatre petits points, il faudra dépenser beaucoup d’énergie. Ils ne s’arrachent pas si facilement !
Machtspiele n’est pas un jeu simple, il y a beaucoup de choses à retenir mais j’y ai pris énormément de plaisir.
J'ai été plutôt déçu par ce gros jeu de majorité. L'idée et le thème me paraissait plutot amusants et novateurs mais l'ambiance n'a pas pris.
Coté jeu de majorité, aucun mécanisme réellement innovant. Les possibilités en début de partie sont assez bridées et donne une impression de jeu molasson en début de partie. Le manque d'argent minore de faibles possibilités d'actions, qui sont du coup décevantes et peu intuitives.
Ensuite, l'idée d'objectif caché un peu à la "Risk" aurait pu être sympa si elle avait été mieux exploitée. En effet, même si on devine le joueur qui a notre couleur comme objectif, il est difficile de connaitre les 3 domaines dans lesquels il doit nous surpasser, et donc impossible de le contrer. On se retrouve donc avec une interaction mal pensée. La fin de partie elle est assez surprenante, imprévisible et même temps, j'ai eu l'impression qu'on était tous très proches de nos objectifs. Reste un matériel en allemand difficle à apprivoiser, surtout au niveau des noms de service, on se retrouve avec un jeu plutot moyen.
Dans un genre plutôt proche, Confucius m'a laissé une bien meilleure impression.
Excellent jeu, mais à ne pas mettre aux mains de tous, surtout pas à votre directeur. En effet, le but est d'exploiter ses employés et d'attendre que leur motivation est au plus bas pour se faire le plus d'argent. Ou alors corrompre les autres pour leur acheter leurs privilèges. Un vrai jeu d'enfoirés et amoral au possible !
Un zeste de majorité, un système d'évènements et de nombres de tours de jeu bien malin (c'est le pouvoir d'un joueur, le chef de la comm), le jeu peut paraître compliqué mais au final, après 1-2 tours de jeu on se débrouille.
A jouer à 4-5, à 3 très moyen. Attention, la boîte indique qu'il est possible de jouer de 2 à 5, il s'agit d'une erreur ! On ne peut PAS y jouer à 2. Du moins pas encore, une variante pourrait être ultérieurement développée.
Si vous aimez les jeux complexes, riches, longs (compter en tout cas 120'), au thème fort, si vous aimez exploiter et licencier vos employés, ce jeu est pour vous!
Nous avons publié une aide de jeu disponible sur TT.