Royal d’Ur nous prouve que nos lointains ancêtres Mésopotamiens aimaient eux aussi jouer de temps en temps.
C’est une curiosité que tout joueur devrait connaître. La déception est grande quand on apprend que les règles ne sont pas celles d’origine. Peu importe, celles qui ont été inventées s’inspirent beaucoup du backgammon et les mécanismes sont loin d’être inintéressants. Les blocages même s’ils dépendent du résultat du dé obéissent comme pour le backgammon à la loi des probabilités. Un joueur expérimenté prendra facilement le dessus (en plusieurs manches) sur un novice. Qui a dit que tous les jeux avec des dés sont aléatoires ?
La version géante en bois sur laquelle j’ai joué lors d’une fête médiévale était superbe. Le plateau de jeu est plutôt décoratif selon les versions.
Royal d’Ur nous interpelle sur l’histoire du jeu et une question me vient à l’esprit à laquelle il sera difficile de répondre si l’on remonte jusqu’au fin fond de nos origines : à quelle époque les « humains » ont-ils commencé à « jouer » ?