Sans chercher à être un grand jeu, Sakura est rigolo : le but est de former des couples, en prenant en compte les caractéristiques de chacun et ce que chacun recherche (et, comme dans la vie, il y a ceux qui cherchent des comme eux et d'autres qui cherchent du très différent voir de l'opposé).
Je n'y jouerais pas beaucoup de partie à la suite (2 doit être un grand maximum), mais il y a quelques mécanismes intéressants, peut être gâchés par le fait qu'une fois qu'on a compris qu'il faut laisser les autres révéler les cartes pour ensuite aller former les couples on "gagne" des actions qui font toute la différence. Les bonus de qualité (couple mariable mais avec deux caractéristiques recherchées parmi les trois possible) et de distance ne compensent pas cet aspect.
Bref, sans être un grand jeu c'est un jeu qui peut être amusant, et jouable à l'occasion, y compris avec de grands enfants ou des ados.
Pas très original, pas spécialement bon... Pas vraiemnt désagréable non plus.
Pas beaucoup de reflexion à avoir, les règles sont ultra simples. Ce n'est ni profond ni fun. Du coup, on se demande un peu pourquoi jouer à ce jeu plutôt qu'à d'autres.
Dans le lycée, les couples se forment. Beaucoup ne dureront qu’un temps éphémère. Surtout quand la petite peste de Nanami se mêle aux intrigues amoureuses, aucun garçon ne lui résiste. Combien d’amoureux vont se réunir ?
Sakura boys & girls se présente dans une boîte en plastique modérément attractive. A l’intérieur on découvre des jetons de diverses couleurs en plastique et des cartes Filles ou Garçon illustrées dans un style manga par Max Chavot. Il faut réunir un maximum de couples avec des atomes crochus. Chaque fille ou garçon recherche un prétendant avec des qualités (tendre, sportif, créatif). On marque des points en formant un couple ayant des points communs et suivant l’éloignement. Quand aucun couple valide n’est possible, la partie se termine. Autant l’avouer, Sakura procure guère de sensations ludiques intéressantes. L’éditeur annonce qu’il s’adresse principalement aux jeunes filles, et bien à part pour les endormir, difficile de déceler la moindre vertu amusante dans ce jeu de cartes aussi plat qu’une plaine de la Beauce. La thématique accrocheuse n’est qu’un prétexte pour livrer un support commercialement attirant. Malheureusement la mécanique ne suit pas, on assiste impuissant à cette course hasardeuse. On ne maîtrise pas énormément de paramètres, les cartes étant disposées face cachée, on optimise ses coups sans toutefois avoir l’assurance de rassembler des couples rémunérateurs. La déception et l’ennui pointent précocement le bout de leur nez et la volonté d’écourter ce flirt insipide s’impose comme une évidence. On s’attendait à passer un bon moment autour d’un jeu sans prétention mais amusant, oubliez tout cela, Sakura rate son but, divertir. Un flirt qui tourne mal !
Euuuh....Pardon je me suis endormi, j'étais en train de faire une partie de Sakura Boys and Girls et puis soudain...le trou noir.
Que s'est-il donc passé pendant ce laps de temps, le saurais-je jamais? Peut-être ai-je été kidnappé par de petits hommes verts qui se livrent sur moi à d'étranges expériences? Je suis convaincu que c'est ça.
J'ai aussi une autre théorie: peut-être que Sakura Boys and Girls est en réalité un procédé crée par les extra-terrestres pour capturer leurs cobayes en les projetant dans un coma profond.
Au moins, à ce niveau, le bilan est sans appel: leur invention fonctionne du tonnerre! J'ai vachement bien dormi! Merci Sakura Boys and Girls!
Plaisanterie mise à part, même si pour moi le jeu est aussi passionnant qu'une banquette de métro (j'ai pas trouvé mieux comme image), il plaira somme toute aux amateurs de shojo manga pour son thème et son design qui sont pour moi les deux seules choses réussies du jeu et parviennent à sauver un peu la mise.
Pour la mécanique, c'est du très classique, il s'agit de créer les meilleures combinaisons de couples en fonction des goûts communs de chaque garçon et de chaque fille: il y a celles qui aiment les minous et recherchent des sportifs qui eux ne les aiment pas mais recherchent des mélomanes qui malheureusement détestent les sportifs mais apprécient les hommes sensibles qui...STOP!!! Faites correspondre avec le maximum de critères et vous récolterez d'autant plus de points. Et surtout laissez-moi tranquille avec ce jeu.
Pas à fuir comme la peste, mais pas à avoir dans sa ludo perso non plus: bref ce Sakura ne restera certainement pas dans les mémoires.
Cependant la boîte de jeu pourra vous servir de repose-tête pour vos petites siestes. Bon point donc.
Sakura Boys and Girls est un petit jeu sans prétention d'appariement de personnages. Un mécanisme simple, un thème léger, une durée des parties courte : le jeu est plutôt destiné à des enfants ou des adolescents. Le graphisme très "fanart" passe plutôt bien, sans être impressionnant.
Le titre est plutôt un jeu d'opportunisme, bien qu'une variante proposée dans la règle limite cet effet et ajoute un peu plus de stratégie. Ca reste quand même assez léger.
On regrettera une mise en place un peu pénible puisqu'il faut marquer toutes les intersections avec des pions pour conserver l'apparence de la grille même une fois que les cartes auront été retirées.
A noter toutefois une petite lacune dans la thématique : dans les manga, il y a un style particulier que l'on appelle le shoujo manga, "manga pour filles" (bien qu'ils soient également lus par des garçons). Ils traitent invariablement d'histoires de sentiments amoureux, et on un style graphique qui se démarque un peu. Par son graphisme et son sujet, on peut donc considérer que Sakura est un jeu shoujo... Sauf que dans le shoujo, on a également souvent comme sujet des relations homosexuelles (on parle toujours de sentiments, pas obligé de tomber dans la BD érotique), or Sakura, ce ne sont que des couples hétéro.
En même temps c'est facile à comprendre : si on avait autorisé les couples gays et lesbiens, ça aurait fait bien trop d'appariements possibles pour que le jeu reste intéressant...
En conclusion, Sakura est un petit jeu agréable à proposer à des enfants ou des adolescents amateurs de la chose dessinée japonaise. Il sera par contre bien trop léger et typé pour la plupart des adultes...