pourquoi pas molière? un jeu français dans le thème, y'avait moyen...peut-être moins exportable...
Le jeu n'en reste pas moins excellent...et assez simple à prendre en main. Peu d'actions et pourtant de nombreuses possibilités...Et les magnifiques illustrations ne gâchent rien.
Tout d'abord, le jeu bénéficie d'un thème respecté. Toutes les actions sont assez cohérentes et les illustrations sont très réussies.
Ensuite, il y a plein de petits mécanismes qu'on connaît déjà mais bien agencés : un aspect course, un poil d'enchères, des combos de cartes....
Puis, les règles sont simples, il y a beaucoup d'interactions, ça tourne vite et bien (1h à 3 si on connaît). On passe à chaque fois un bon moment.
Certes, la mise en place est un poil dérangeante entre chaque tour, mais je pinaille.
La rejouabilité est peut-être le seul point faible du jeu, mais l'extension va changer tout ça...
Après quelques parties, nous étions unanimes, c'est l'un des meilleurs jeux de 2015.
Un jeu au graphisme alléchant mais qui ne se contente pas d'être beau : loin de là. Bien que les règles soient rapidement assimilables, la profondeur et la possibilité de multiplier les stratégies rendent ce jeu passionnant. Pour ne rien gâter, Shakespeare est tout aussi enthousiasmant à 2 joueurs qu'à 4 participants. Vivement l'extension qui semble promettre beaucoup. Le reste est silence.
Voici bien longtemps qu'un jeu de gestion à l'allemande ne m'avait pas autant enthousiasmé.
Ce Shakespeare est remarquable en tout point :
- magnifique visuellement
- Original dans ses mécaniques
- Tendu dans les stratégies et les scores
- Thematiquement convaincant, du moins autant que peut l'être un jeu de ce genre
J'ai apprécié la tension sur le choix du nombre d'action/l'ordre du tour/le système de repos.
si la première partie ne me laissait entrevoir que deux ou trois stratégies possibles, après trois parties je vois plein de styles de jeu différents se dessiner et cela me donne envie de tout tenter !
Grosse envie d'y rejouer rapidement.
Au passage, fonctionne très bien à 2.
Coup de coeur pour ce super jeu de plateau de réflexion bien plus complexe qu'il en a l'air et à la thématique bien exploitée.
J'ai testé les parties solo pour apprendre les règles et ma première partie en multi ( 3 ) a été un régal et une vraie révélation
Il y'a un petit côté Caylus et Puerto Rico qui n'est pas pour me déplaire
Quel jeu! Je trouve que ce jeu est un quasi sans faute de sa conception à son édition.
Jouer à Shakespeare, c'est :
1/ faire des choix, parfois cornéliens : combien d'activations et lesquelles? dans quel ordre? quel personnage recruter? à quel moment? Sachant que ces choix vont avoir une répercussion sur l'ordre du tour et sur l'initiative et que ces deux éléments ont eux même des conséquences sur le jeu en termes de points de victoire et d'interaction.
2/ jouer à un jeu de gestion fin, subtile mais restant accessible et agréable à l’œil. En effet, les tenants et aboutissants sont rapidement perceptibles car logiques et thématiques. Cependant, c'est un jeu qui sous des dehors de jeu "familial +", comme on peut le lire fréquemment, nécessite un réel apprentissage pour pouvoir le maîtriser.
3/ jouer à un jeu équilibré, dans le sens où de nombreuses stratégies, pour peu qu'elles soient maîtrisées et bien menées, sont gagnantes. Les scores étant le plus souvent très serrés
4/ jouer à un jeu dont les parties se renouvellent du fait des mises en place différentes
(personnages mais aussi costumes et décors). Ces mises en place permettent également la mise en place de stratégies variées et des ajustements tactiques réguliers.
Bref, un gros coup de cœur pour moi. Le plus gros depuis longtemps et qui m'a donc incité à rédiger mon premier avis!
Excellent jeu de gestion avec une vraie thématique et une mécanique qui change de la sempiternelle pose d'ouvriers. Ici on active des personnages qui vont nous permettre d'acheter des costumes, des éléments de décor, de l'argent etc. Tout est minutieusement calculé au point que chaque détail est important et peut faire perdre un objectif à la moindre erreur. Ce jeu est incisif, très calculatoire et en même temps très jouissif. Règles expliquées en 10mns mais le jeu ne se laissera pas prendre en main facilement !
Plaisant sans être transcendant.
Quelques bonnes idées, quelques choix mais j’ai l’impression de ne pas avoir 36 stratégies. Ca me semble manquer de tension et de frustration.
Shakespeare est pas un mauvais jeu, c'est une sorte de maître couturier(Rokoko), légèrement moins profond. Je trouve que les possibilités de gagné des points de victoire sont pas assez nombreuses, et je trouve dommage que la mono technique ne marche pas et oblige donc la polyvalence. C'est pas pour autant que les parties sont déplaisantes. (3 facons de gagner des points de victoire, et faut en choisir au moins 2).
Le jeu est beau mais j'ai eu un peu de mal à prendre du plaisir en y jouant. On est en flux tendu tout le long de la partie ce qui ne nous laisse aucun répit. Par contre la mécanique est plaisante et j'aime beaucoup le système de mise au début de chaque tour. Je recommande tout de même!
Prise en main facile, et deux grands domaines à gérer: la répétition des acteurs (qu'il faudra avantageusement costumer pour être encore plus performant) et la scène. Le premier vous fera scorer (ou gagner de l'argent) en avançant sur les pistes représentant les trois actes, le deuxième vous fera scorer en complétant le décor.
A chaque journée des éléments de décors et de costumes différents, à chaque journée des acteurs ou techniciens différents à embaucher.
Et à chaque journée un dilemme à régler: sur les 5 possibles, combien d'actions vais-je jouer? Je veux à tout prix être premier joueur pour prendre les éléments de décor ou de costumes avant les autres (c'est qu'ils sont en nombre limités et avec pour chacun d'entre eux des effets différents plus ou moins intéressants pour soi) ou bien encore embaucher l'orfèvre avant qu'on ne me le prenne? Alors il faudra parier sur le plus petit nombre d'actions d'entre tous, puisque c'est le plus petit qui va commencer....
Ou bien je veux faire un maximum d'actions pour progresser ici et là, costumer cet acteur, mettre un élément de décor là, faire répéter cette actrice, aller voir la reine... Etc... Mais attention, je sais dans ce cas que je serai probablement le dernier à jouer.. Ou pas, on espère que les autres auront fait comme nous.
Il faut également penser qu'il faudra mettre au repos pour le tour suivant toutes les personnes activées durant le tour courant (en fait, toutes moins une), donc attention à cela aussi.
Et attention évidemment à la prise d'initiative qui peut permettre de gagner la phase d'enchères cachées du nombre d'actions à jouer, et ce en cas d'égalité sur le nombre d'actions révélées par chacun justement.
Bref, c'est un jeu qui nous offre une belle palette de choix à faire, parfaitement huilé, très bien illustré. Il plaît beaucoup chez nous qui le trouvons vraiment très plaisant.
au début je n'étais pas trop pour acheter ce jeu... et au final, en regardant les vidéos règles (youtube pour ne pas citer le site !) j'ai pris goût au jeu et je n'ai pu m'empêcher de l'acheter pour étoffer ma ludothèque...
j'aime de base le théâtre... alors créer ma propre pièce de théâtre avec les acteurs, les costumes et les décors... j'ai trouvé ça original !
certains vous diront : mouai..bof... mais chacun a ses avis sur chaque jeu !
Pour ma part j'ai adoré... les règles du jeu ne sont pas compliquées... et une fois qu'on a compris le principe du jeu... la mécanique est très simple ! et l'expliquer aux autres... c'est facile..
Je n'ai fait que des parties à deux joueurs... et j'ai hâte de jouer avec plus de deux joueurs..
Le jeu peut se jouer seul... personnellement je n'ai pas trop compris comment ça marchait...
Bref, Shakespear est un jeu sympa !!
Mon premier gros jeu. Et je l'adore toujours autant, même après avoir découvert d'autres gros jeux.
Le thème est bien mis en avant.
Le matériel est de bonne qualité.
Les illustrations sont magnifiques. Le jeu est vraiment beau.
La mécanique du jeu est très bonne. Il y a plusieurs stratégies possibles. Pas de problème de rejouabilité donc. La réflexion est présente à chaque tour et on doit parfois revoir ce qu'on avait prévu de faire (quand on n'est pas premier joueur).
L'interaction est présente et parfois très forte (pour les jetons costume et décor par exemple).
Le jeu est excellent dans toutes les configurations, qu'on y joue à 2, 3 ou 4. Et même en solo, c'est chouette et on se creuse la tête.
Le seul point négatif à mes yeux (et c'est vraiment pour mettre quelque chose de négatif), c'est la taille des jetons costume, que je trouve trop petits et qu'on peut facilement perdre (j'en ai pas encore perdu, mais bon...). Maintenant, je comprends leur taille vu qu'il faut les mettre sur les cartes personnage.
On retrouve avec Shakespeare la saveur des gros jeux de gestion signés Ystari, comparable à un Caylus (en un peu moins complexe néanmoins) ou un Myrmes. La diversité des axes de développement induit des choix tactiques nombreux et nécessite la mise en place d'une stratégie dès le début du jeu. On pourra choisir un développement harmonieux (mise en scène, costumes et décors) ou privilégier deux des trois axes. On évitera de n'en choisir qu'un seul, trop dangereux en cas de blocage des adversaires notamment. Car dans Shakespeare, même si l'interaction n'est pas le mécanisme principal du jeu et que l'on peut parfois se développer relativement tranquillement, le nombre réduit des comédiens, des éléments de décor ou de costumes lors de chaque journée va forcément amener des convoitises et des situations de blocages pour les joueurs désirant les mêmes pièces.
Avec des mécanismes somme toute classiques pour ce type de jeu (points d'action / gestion des pouvoirs d'activation) la grande originalité de Shakespeare vient de son thème : le théâtre, très peu exploité dans le monde du jeu de société. Souvent représenté par des jeux ou l'improvisation domine, on a ici la gestion d'une pièce de théâtre dans son intégralité, allant du recrutement des différents personnages (acteurs et artisans) jusqu'à la représentation Générale. A contrario, ce qui fait l'attrait du jeu peut aussi le désavantager si les joueurs ne sont pas réceptifs au thème. Les parties deviendront alors une suite de réflexions calculatoires sans piment ludique.
Mais pour peu qu'on adhère au thème, on pourra découvrir un jeu au matériel attractif et coloré, collant parfaitement à l'ambiance induite, accompagné d'une règle claire, lisible et agrémentée de nombreux exemples et illustrations.
Les parties seront très tendues et d’une durée acceptable si les joueurs ne sont pas de gros calculateurs.
Les tours s'enchaînent et les mécanismes participent activement à l'imprégnation du thème.
Au final, Shakespeare est un bon jeu de gestion, classique par ses mécanismes, mais très original par son thème.
On le réservera aux joueurs expérimentés.
La thématique du théâtre proposée par Shakespeare est totalement immersive et cela est possible par un matériel et des graphismes somptueux, des mécanismes totalement expliqué par la thématique et des règles limpides. Shakespeare c'est donc un jeu de gestion dont la thématique à elle seule explique l'intérêt qu'on lui porte et l'impression particulière qu'on ne trouve pas ailleurs.
Toutes les stratégies semblent viables si on sait les dompter. Ces stratégies sont renouveler grâce à un système d'ordre des personnages recrutables qui changent à chaque partie. On aime à vouloir essayer de nouvelles combinaisons, de nouveaux styles de jeux.
La tension apportée par les deux représentations en costume est palpable et on sent que chaque coup compte. Le système d'actions/tours de jeux à poing fermé et la gestion du nombre d'actions par tour en fonction de nos besoins, des personnages aux repos et des joueurs adverses, reste la principale subtilités du jeu et l'élément qui prend le plus de temps à maîtriser.
Enfin, le jeu par son système permet une revalorisation des points de victoires. Chacun d'eux à son importance, ce qui donne une impression de tension à chaque action, ce qu'on retrouve un peu moins dans ces jeux de gestion (que j'adore) ou les points se compte par paquet de 100.