J'ai aimé :
Le thème - le développement d'une banlieue.
La re-jouabilité car il y a suffisamment de tuiles pour renouveler les parties.
La courbe de progression
J'ai moins aimé :
L'interaction est assez faible a mon goût : au niveau des achats et sur quelques tuiles.
Ce jeu est trés bien conçu, une mécanqiue simple mais qui donne à réfléchir; de la gestion d'une cité avec ses éléments classiques de bien coordonnées ses tuiles qui sont d'une logique imparables ...là j'aime !
Là ou j'aime moins, ce sont les tuiles objectifs trop puissantes et qui peuvent faire basculer une partie à la fin, si on y prend pas garde; c'est rageant quand on a construit sa statégie tout au long de la partie; alors dans ce cas, faites comme moi : je ne les mets pas dans le circuit (ce que je recommande quand on débute à ce jeu !) ou, je vais tester, réduire l'ilmpact de ces tuiles avec des résultats de : + 10 habitants (celles qui valent 15) et + 5 habitants (pour celles qui valent 10. A voir
En tout cas c'est un excellent jeu
Jeu très simpa, bien consu et équilibré, et ce que j'apprécie vraiment, c'est qu ele mode solo, est vraiment simpa, on peut passer un bon moment les soir sans amis.
Ce jeu n'est pas forcement très attirant avec son aspect un peu aseptique, mais bon une ville à bâtir, ça ne se refuse pas.
Donc on commence, première bonne surprise, prise en main rapide, mécanique simple. Par contre pas facile de choisir la bonne stratégie et de la mettre en pratique, ça demande quelque partie pour bien performer.
Et je crois que je vais remettre ça assez vite
Le mécanisme est sympathique. Bien qu'on développe sa ville dans son coin, toute action d'un joueur peut modifier les gains des autres joueurs et on peut également bonifier notre ville ne fonction de ce que les autres joueurs ont construit de leur côté.
Du côté des regrets :
- le visuel bien fade qui m'a fait dire que je jouais à un prototype
- suivre l'évolution de ses bonus lorsque les villes adversaires évoluent devient vite difficile.
Mécanisme sympa, le jeu n'est pas particulièrement beau et les tuiles auraient mérité une indication pour savoir si la tuile avait une application sur l'ensemble des cités, sur les autres cités ou sur ta cité. Sinon le jeu tourne bien et c'est avec plaisir que j'en referai une autre.
> Du fond des brumes
>
> Là-bas avec tous ses étages
>
> Et ses grands escaliers, et leurs voyages
>
> Jusqu'au ciel, vers de plus hauts étages
>
> Comme d'un rêve, elle s'exhume. (...)
>
> La ville au loin s'étale et domine la plaine
>
> Comme un nocturne et colossal espoir.
>
>
Cela m'a l'air d'être un très bon jeu, il me tarde de voir la tttv qui a été tourné sur le sujet et surtout de me précipiter dans la boutique pour la sortie en france!!!!
Bon jeu simple de placements de tuiles avec un peu d'interaction
rien de bien révolutionnaire ceci dit ; et beaucoup d'imprécisions dans la traduction des règles françaises ; la beauté des tuiles ne saute pas aux yeux non plus, même si admettons le, c'est bien fonctionnel
Ces réserves faites, force est de reconnaître que le jeu tourne très bien, est facilement explicable, est bien plaisant, permet quelques combos et stratégies et du coup on prend un plaisir certain au déroulement de la partie qui est ni trop long ni trop court
Manque juste un "petit quelque chose" pour la note maximale
Les objectifs secrets ou non sont assez forts : ne pas les oublier (!!)
PS : je ne comprends pas non plus qu'on crée encore aujourd'hui des jeux où chacun ne joue pas le même nombre de coups ; quand on voit combien on peut marquer par coup ; la simple chance ou malchance peut faire perdre ou gagner la partie ; et bon dieu : ce n'est pas dur d'écrire : "chacun doit jouer le même nombre de coups" une fois la carte "fin" révélée.
C'est sûr ,si aujourd'hui on ouvrait la tombe de Brunelleschi ,un des grands fondateurs de l'architecture et de l'urbanisme(14-15ème siècle quand même!), nous ne reconnaîtrions plus un corps humain tant de fois il a dû se retourner dans sa tombe...
Dans ce jeu il s'agit ,via les tuiles hexagonales (le parpaing redondant du gamer!) d'en construire une, basée sur tout les poncifs de l'urbanisme contemporain dont se servent et se targuent les urbanistes auto-designés qui inondent nos ondes et nos villes de leur égotisme caca...
A part ça il reste un jeu de tuiles à combos ,avec un graphisme sur lequel je n'ai pas d'avis , puisqu'il est hérité de la signalétique des aéroports, endroits où je mets rarement les pieds selon l'un de mes principes de vie ( moins tu bouges plus tu fais de bien à ta planète!!! et YAB va te faire foutre avec ton concept pourri de "con-pensée carbone"!)
Donc en gros un genre de "the city",le jeu de cartes, sous forme de tuiles avec trois échelles de score (un peu à la sauce éclipse pour ceux qui connaissent!)
pas désagréable ,pas non plus transcendant.
Et pour les vieux râleurs comme moi ,myope et presbyte, va falloir investir dans des lunettes "à pas de boules" ,tant tout ça demande un effort de lecture ,chez soi, chez les voisins ,et sur le plateau de distribution...
Matos de très bonne qualité, le jeu est assez fluide (pour peu qu'on évite l'analysis paralysis). Quelques erreurs de trad dans les règles mais rien de vraiment méchant si on cherche un peu sur TT et qu'on a compris qu'on fait pas vraiment chacun sa ville mais des quartiers d'une même ville. C'est pas un jeu où on se poile mais la mécanique fonctionne. Sympa.
Un beau jeu de tuile et de combo, où en développant votre cité vous allez enchainer les interactions entrent la tuile que vous allez poser et celles déjà posées!
Un petit bémol, il manque réellement d'interactivité entre les joueurs (des tuiles qui pourraient ajouter des points de revenus du style: "le joueur qui à le plus de...", ou un système d'impôt!), mais attendons l'extension prévue pour Essen, on ne sait jamais...
Un carton jaune tout de même à Ystari pour les coquilles dans la traduction Vf... On a pas été habitué à cela pourtant... Mais merci à eux tout de même pour avoir sorti une Vf!
J'en avais entendu beaucoup de bien, mais il s'est avéré que les avis entendus étaient à mon goût bien loin de la réalité.
Suburbia est un jeu d'aspect graphique très "sobre" (voire austère) et dont la mécanique est exclusivement calculatoire. Pas vraiment de stratégie à mettre en place, un tour se résume à regarder chaque tuile disponible, à sortir sa calculatrice pour voir quelle option offre le plus de revenus - opération parfois d'une lenteur extrême tant les effets cumulatifs/rétroactifs/globaux/pas globaux/malus/bonus etc... etc... sont nombreux et peu intuitifs - et à passer. Après, il n'y a plus qu'à attendre une grosse demi-heure que les trois autres joueurs aient fini leur séance de calcul mental et on peut s'y remettre.
Bref, c'est lent, c'est fade et c'est graphiquement peu engageant.
Dans suburbia chaque joueur construit son coin de banlieue. Habitations, bureaux, industrie, tout y passe. Oui mais pas dans n'importe quel ordre car des habitant à côté d'un aéroport c'est pas content par exemple.
J'ai lu à gauche et à droite que le jeu était calculateur mais il est plutôt simple à prendre en mains avec ses trois variables. L'interaction est présente mais sans jamais virer au chaos. Vous aurez plutôt l'impression de bâtir dans votre coin, tout en gardant un oeil sur les jauges de vos voisins.
Les parties sont assez courtes et tout le monde aura vite fait de comprendre les tenants et aboutissants.
Le matériel est un petit peu austère (quoique de qualité, et très lisible), la comptabilité à tenir rigoureusement à l'aide de tous ces petits marqueurs peut s'avérer fastidieuse, mais en termes de jeu de développement (de ville, mais aussi tout court), on peut difficilement rêver mieux.
Le système des marqueurs qui reculent lorsque l'on franchit certains seuils de population est très bien pensé, et oblige à une gestion exigeante de son rythme de développement, ainsi qu'à tendre en permanence vers l'équilibre entre l'attrait (qui va attirer la population) et les revenus (qui vont permettre de continuer à se développer comme on l'entend).
Les objectifs secrets donnent une orientation stratégique, mais l'arrivée aléatoire des bâtiments au marché demande de savoir saisir les bonnes occasions (ou en priver ses adversaires).
Comme attendu dans ce type de jeu, on se développe beaucoup dans son coin, mais les tuiles qu'on prend sous le nez des autres assurent un minimum d'interaction et de compétitivité.
Suburbia est un jeu de gestion un peu froid mais qui réchauffera le cœur de ceux qui attendaient un jeu de développement de ville copieux et calculatoire.
A mon sens le meilleur simlike en plateau, lointainement inspiré par carcassone.
Des batiments assez differents et variés, le theme est bien rendu, faire coexister usines, aeroport, commerce et batiment résidentiel est un casse tete en terme de positionnement! La gestion des revenus et couts de construction est critique!
Pas mal de tension, on a tous bien aimé! Mais 2h30 la premiere partie a 3 ca fait long!
Ca m'amene au principal reproche du jeu : chaque tuile construite a des incidences immediates et continues mais a également des consequences sur ses autres batiments voire sur ceux des autres... Au final on est tout le temps en train de recompter ses revenus ou son attrait et malheur aux erreurs ou oublis c'est dur de revenir dessus!
J'ai découvert Suburbia à Essen et il m'avait fait une très bonne impression. Après plusieurs parties, cette première bonne impression s'est non seulement confirmée mais elle s'est même renforcée.
Ce qui est particulièrement appréciable dans ce jeu , c'est son équilibre. Car c'est un jeu tendu où il faut savoir se développer (puisque l'on est censé construire un quartier à partir de différents bâtiments ou espaces verts représentés par des tuiles) sans se précipiter, car plus on avance sur la piste des scores (qui correspond à l'augmentation de sa population), plus le potentiel de développement de notre quartier peut régresser. Il y en effet des seuil à franchir sur la piste du score qui font diminuer les revenus et les PV que l'on marque à la fin de notre tour. Et plus on avance sur cette piste, plus les seuils sont rapprochés.
L'équilibre du jeu se manifeste également à travers son rythme. C'est en effet un jeu d'une grande fluidité et en même temps très calculatoire. A chaque tour, les joueurs n'ont qu'une action à faire parmi 3 possibles. Les choix sont effectivement difficiles car il y a un effet combo très important lié au fait que la pose d'une tuile a des effets dominos chez vous et aussi chez les adversaires. A ça s'ajoutent des objectifs communs et secrets (un par joueur).
Suburbia est donc très riche et exige quelques parties pour bien l'appréhender.
J'ai cependant une critique à faire quant à la lisibilité des plateaux de jeu de chaque joueur constitués par les tuiles. Rien n'a été conçu pour savoir qui possède telles tuiles (aéroport, bureau...) alors que c'est nécessaire pour marquer des PV ou gagner de l'argent. Il faut donc recompter les tuiles, demander aux joueurs s'il a telle tuile...
Suburbia rentre quand même dans mon top 3 d'Essen 2012 (avec Tzolk'in et Karnag).
Suburbia est certainement ce qui se fait de mieux sur ce thème, très original par ses mécanismes, il est également très interactif, ce qui est plutôt rare pour un jeu de construction de ville. On s'attend à une sorte de sim city, mais en fait, on a la un jeu de combinaisons, où chaque tuile quartier va agir, réagir en fonction de ce qui l'entoure mais aussi de ce que les autres joueurs ont où vont jouer ! On va donc suivre de près ce que les autres font afin d'exploiter au mieux nos investissement.
Ajouter à cela des règles d'une fluidité et d'une grande simplicité et on obtient un jeu riche et captivant. Justement la règle contient des petites subtilités originales; commes les lacs (n'importe quelle tuile que l'ont retourne), une piste de scores pénalisantes, car plus on gagne de point plus on franchit des paliers faisant perdre des revenus et de la réputation.
Bref, un jeu malin et subtil dont les illustrations auraient pu être un peu plus inspirée peut être ........
Une des nouveautés d'Essen 2012 qui a fait le plus de bruit. Personnellement, depuis le 1er *Sim city* de 1989, j'ai un faible pour les "city builder", les constructions de ville. Alors qu'en est-il de ce *Suburbia* ?
Ce jeu es simple, dans sa logique, dans son déroulement et dans ses fins. Comme dans *Sim city*, le gagnant sera celui qui aura la plus grosse... ville, la plus peuplée. Deux échelles montrent notre progression citadine, le fric et l'attractivité qui se traduit par l'augmentation de la population à chaque tour.
Le jeu consiste à poser des tuiles et à les faire se combiner au mieux avec celles déjà posées, celles susceptibles d'être disponibles, celles de ses concurrents et les objectifs finaux. C'est simple donc, presque mécanique. Des choix sont à faire, mais j'ai le sentiment qu'après plusieurs parties l'action à faire doit souvent couler de source; de la prise de décision "soft", pas trop brise-neurones.
Ce qu'il l'est aux premières parties est qu'il faut compter sur les deux échelles les conséquences de la pose de sa tuile. Et c'est pas si facile, car en plus d'avoir un effet par elles-même, les tuiles peuvent en affecter d'autres avec des effets plus ou moins repérables. Le semi-point noir donc, est qu'il faut bien prendre le temps pour comptabiliser soigneusement tous ce effets; cela peut vraiment casser le rythme d'une partie; la connaissance du jeu altère évidemment cet inconvénient.
A quel public s'adresse-t-il ? Clairement à un public de joueur ou marginalement à du familial + comme dirait Sébastien Dujardin, en admettant qu'un éditeur le sorte en français. Sa durée d'1 heure mais son prix assez élevé pour sa faible profondeur pose la question de savoir s'il va trouver un public large ?
La perle Essen 2012 ???
Suburbia est de jeu de développement à base de tuiles se jouant de 1 à 4 joueurs dont le but est de créer un arrodissement d'une métropôle à l'aide de différentes type de tuiles. Pour gagner il faudra attirer un maximum d'habitants dans son arrondissemment.
Le jeu se décompose en 4 phases:
- Phase 1: Prendre une des 7 tuiles disponibles ou une des 3 tuiles communes et la poser sur son aire de jeu adjacente à une des tuiles précédemment mise en jeu. Ces tuiles sont de différentes natures, les vertes représentes le lien social, les jaunes l'industrie et les transports, les bleues magasins / restos /loisirs ..., les marrons la culture et sont réparties en 3 grandes catégories A, B et C. Le jeu commance avec les tuiles puis ensuite la pile B et pout finir la C qui contient une tuile fin de jeu.
Durant cette phase vous pouvez, à la place de prendre et poser une tuile, jouer l'un de vos 3 jetons "2x" qui permet de doubler l'effet d'une de vos tuiles.
- Phase 2: Vous collectez l'argent ou vous en donnez selon l'état de votre arrondissement.
- Phase 3: Vous faites de même avec les habitants
- Phase 4: Vous complétez le marché avec une nouvelle tuile (les autres sont décalées et leurs prix baisses)
Puis on passe au joueur suivant.
Le jeu transpire de combos en tout genre, chaque tuiles posées à une incidence sur les tuiles précedemment posées mais aussi sur celle à venir, il est d'ailleurs difficile de voir dans quelle direction on se dirige sur les premières parties. La courbe d'apprentissage est énorme.
A noter la présence d'objectifs communs (en fonction du nombre de joueurs) et chaque joueurs possédera un objectif caché (parmis 20 objectifs), ces différents objectifs rapporterons des habitants en fin de partie et orienterons la construction de votre arrondissement.
Pour conclure ce jeu est une perle et est peut être le jeu de cet Essen 2012 (selon moi).