Les + :
- Très simple
- Rapide à installer et à jouer
- Marche bien en solo comme à +
- Crée une bonne tension tout le long de la partie
Les - :
- Les illustrations qui ne dénotent un peu (beaucoup même)
On pense bien-sûr à **Hanabi** en découvrant **The Game** (titre un peu prétentieux peut être ?), tant les mécaniques de ce dernier sont proches ce celles du Spiel des Jarhes 2013. Ici on revient cependant à la normal en ayant uniquement connaissance des cartes de sa main. Impossible de parler de plagiat à partir de là puisque la grosse originalité du titre d'Antoine Bauza ne concerne pas le moins du monde **The Game**. Et pour ma part j'ai trouvé que ce dernier n'avait pas du tout à rougir de la comparaison. Car même s'il propose une approche moins innovante, il n'en reste pas moins un bon jeu de suite coopératif qui permet une alternative à **Hanabi**.
Une petite remarque tout de même qui n'est pas forcément une critique négative de ma part: en ayant fais quelques parties j'ai eu l'impression qu'un petit peu (ou beaucoup) de chance lors de la distribution des cartes pouvait grandement aider à faire un bon score. Au delà de ça, n'oubliez pas de bien mélanger les cartes avant de commencer une partie.
Bon concept aux règles simples et épurées. Rapide à expliquer, jouable en solo, jusqu'à 5. Vrai coopératif, avec un score final, plutôt que juste un gagné/perdu. Bref, plein d'avantage qui donnent envie d'y rejouer lorsque l'on ne bat pas le jeu.
Inconvénients : l'ordre des cartes dans le jeu définit quasiment le score à l'avance... On ne peut pas lutter contre un mauvais tirage. Le jeu est amusant, mais on découvre vite qu'on ne progresse pas en jouant, lachance étant l'unique facteur de réussite. On alterne ainsi les parties avec un score de 0 (partie gagnée) puis un score de 40 (partie pourrie) sans comprendre ce qu'on a foiré...
On pense un peu à Hanabi, sauf que dans ce dernier, à force de jouer, on construit et améliore une stratégie. Ce qui est plus gratifiant.
Des cartes, 2 paquets croissants de 1 vers 99, 2 paquets descendant de 100 vers 2, des cartes en 1 seul exemplaire de valeur 2 à 99 et il faut toutes les défausser.
C'est simple, limpide, évident mais terriblement addictif.
Tout a commencé avec un ami (accessoirement vendeur dans une excellente boutique de jeu sise dans ce qui est encore la capitale de la Comté franche) qui m'a proposé de tester un coopératif qui, d'après lui, allait me plaire (je déteste les coops). Je lui fais confiance, et je n'aurais pas dû puisque c'est la gueule enfarinée que je rédige cette critique, après avoir passé une bonne partie de la nuit à tenter de battre le système de ce petit jeu addictif. L'idée est simple comme Basile. Les règles sont expliquée en 30 secondes chrono ! Jamais vu ça ! Et le meilleur, c'est que ça tient la route.
Alors on ne s'est pas enquiquiné à trouver un nom (The Game !), ni un thème (on s'en fout). Graphiquement, c'est austère mais rend bien compte de la tension qui monte au fil de la partie (des têtes de la mort qui tue).
On joue tous contre le jeu. L'idée est de poser toutes les cartes dans quatre colonnes différentes (2 croissantes à partir de 1 et 2 décroissantes à partir de 100), sachant qu'il est possible de poser une carte d'une valeur d'exactement 10 en plus ou en moins. Il est permis de communiquer avec ses partenaires, mais sans jamais donner la valeur des cartes que l'on souhaite poser. A son tour, on pose deux cartes minimum. C'est tout ! Oui, c'est un mélange du *6 Qui Prend* et d'une réussite de grand-mère. Et oui, il y a quand même un peu de chance. C'est quand même dure de gagner, ce qui constitue un petit challenge. Des petits combos placés au moment opportun suscitent le délire des partenaires. Ou bien des cris de désespoir quand vous ne pouvez faire autrement que de pourrir le jeu. On est dedans. La tension qui s'accroît au fil de la partie est parfaitement palpable. Du coup, on joue jusqu'à ce qu'on gagne. C'est le principe. D'où la nécessité de sacrifier quelques longues nuits de sommeil...
Cependant, c'est rapide (15 minutes) et tous les joueurs (à partir du moment où ils savent compter) peuvent participer. Il y a même un mode solo (non testé, mais quand je suis tout seul, je fais autre chose).
Reste que 10€, je trouve toujours ça un peu cher pour un jeu de cartes. Mais faut avouer que celui-ci est un petit coup de maître, à ranger dans la catégorie Party Games, dont on finira par ne pas regretter du tout l'acquisition. Je n'y croyais guère, mais je ne saurais que trop vous conseiller de le tester. A bon entendeur...
Etonnamment, quand on commence à jouer à *The Game*, on le compare rapidement à *Hanabi* et au *6 Qui Prend*. Pourtant le jeu n'est pas tellement proche de ces deux "références". Ok, c'est collaboratif, ok, la communication entre joueurs est limité, ok, il n'y a que des cartes avec des chiffres à classer par ordre croissant ou décroissant. Mais la comparaison s'arrêt là finalement.
*The Game*, c'est une expérience différente. Plus proche de la *réussite* à plusieurs, finalement, que des jeux précédemment cités. Il s'apprend facilement, se joue vite, est compact, bref, il est facile à transporter et à sortir. Cependant, l'unique illustration, cette "tête de mort", présente sur la boîte et au dos des cartes nuit peut-être un peu à une diffusion "familiale" même s'il ne faut pas tomber dans l'extrémisme du "tout feutré". Notons que la version de Game Factory ne comporte pas ladite tête de mort. Je comprends bien que l'idée de départ était de bien faire transparaître que "le jeu n'est pas notre ami", comme inscrit sur la couverture, mais personnellement, je trouve que cette version plus "neutre" ne s'en porte pas plus mal.
Concernant le plaisir de jeu, il est bien là. La tension est palpable, va-t-on réussir à jouer deux cartes à son tour, sans trop ruiner la partie, alors qu'on a une main assez incompatible avec les cartes déjà en jeu.
C'est une réussite (oui, encore... mais pas la même que tout à l'heure) de ce point de vue.
En revanche les stratégies possibles sont difficiles à envisager pour les joueurs non aguerris. Mémoriser les cartes pour savoir quand arrêter de dérouler sa main est délicat pour un public non joueur et la tentation de contrevenir aux restrictions de communication est grande. "Attends, joue pas là, je peux faire remonter cette borne" est quand même clairement équivalent à "Ne joue plus sur ce 32 car j'ai le 42"...
Cela dit, même en contournant un peu les règles de temps en temps, faire un bon score (ie. le plus faible possible) reste un bon petit challenge. Ardu et plaisant !
Une belle combinaison (blague !) en somme (non, là c'était pas vraiment fait exprès).
Oya ne s'est pas trompé en important ce petit jeu de cartes et le jury du Spiel Des Jahres a bien fait de le mettre en lumière (on laissera de côté le débat sur sa place de finaliste).
**Note pour les plus anxieux de la protection d'entre vous :** les 100 cartes rentrent tout juste dans la boîte, sans protection. Donc si vous les mettez sous plastique, il faudra utiliser un autre contenant. Cela dit, les cartes ont l'air assez résistantes (la texture donne une impression de durabilité) malgré les bords noirs, la hantise de certains... Oui c'est la couleur du bord des cartes qui fait le plus peur à certain. Pas la tête de mort sur la boîte^^
Il y a des jeux, comme ça, qu l'on a pas vu venir... je veux dire par là que certains jeux ont bénéficié d'une sur médiatisation notamment sur le web français pour pas grand chose. Alors que The Game, à ma connaissance, n'a pas beaucoup fait parler de lui... si ce n'est sa nomination pour le Spiel cette année! (quand même)
Bref, j'ai acheté ce jeu pour compléter une commande. Petit jeu à 10 euros, apparemment un peu dans l'esprit de Hanabi, c'est à dire un petit jeu de cartes coopératif.
Eh bien sacrée surprise! Les parties se suivent et ne se ressemblent pas! On se creuse les méninges pour essayer à la fois de défausser ses cartes sans toutefois bloquer les autres, on réfléchit à son prochain coup en croisant les doigts pour que la donne ne change pas trop quand le tour reviendra... du coup c'est un excellent petit jeu de coopération qui se révèle au final assez stratégique!
Le jeu tourne aussi bien à 2 qu'à 4 ou 5 avec juste la difficulté en plus qu'on ne peut pas vraiment prévoir ses prochains coups car entre temps les bases ont bien changé.
Un vrai côté addictif, on a envie de réessayer et on y croit jusqu'au bout!
Petit coup de coeur alors que chez moi on est plutôt gros jeux de gestion à l'allemande :-)
Bref, joueurs de tous bords, foncez!
Petit jeu assez sympa avec 5 parties à mon actif. Au début quand j'ai ouvert la boîte j'ai eu peur en voyant tout ses chiffre me suis dis " ça y est un jeu allemand , 6 qui prend, etc" . Mais cela n'est pas du tout comme 6 qui prends où chaque joueurs est l'un contre l'autre mais là on est ensemble pour vaincre le jeu. Et c'est assez rageant de perdre à quelques cartes près ce qui donne ensuite envie d'y rejoué. Par contre une fois qu'on y a gagné on sens tout lextase et c'est la que pour moi il faut ranger le jeu sinon il deviens un peu redondant. Je le ressortirai pas tout le temps juste pour savourer encore plus les victoires contre ...THE GAME.
Voilà un petit jeu de cartes très agréable.
Le principe coopératif rappelle Hanabi mais la comparaison s'arrête là !
Ici point d'indices, mais beaucoup de conviction pour réussir à placer sa carte (touche pas cette pile c'est à moi! ) Et à 5 ce n'est pas facile (nous avons réussi à gagner mais c'était chaud)
Le jeu est très tendu, addictif et accessible à tous !
Un très bon candidat au Spiel, assurément.
Découverte d'une nouveauté inconnu par ici (chose rare tout de même, mais il ne me semble pas avoir lu de choses dessus).
Il s'agit d'un petit jeu de cartes allemand, distribué chez nous par Oya (dont j'ai déjà ici déclaré mon amour ici pour leurs règles synthétiques).
Jouable de 1 à 5, en mode coopératif.
Pour la faire simple et en dire un peu plus sur ce pti jeu de cartes :
\* 4 cartes bases : 2 ascendantes (1 vers 99) et 2 descendantes (de 100 vers 2)
\* 98 cartes de jeu, de 2 à 98, un exemplaire de chaque donc :)
\* chaque joueur à des cartes en mains (variable selon le nombre, en gros de 6 à 8 cartes)
\* A son tour un joueur doit poser au minimum une ou deux cartes (selon le moment du jeu) sur les 4 bases, il doit descendre sur les 2 bases descendantes, et monter sur...
\* le petit plus qui claque, on peut remonter sur une base descendante, s'il on joue la carte de valeur exactement +10 (et on peut descendre sur une base ascendantes...)
Donc sur la base 1, les cartes jouées (par exemple sont) : 12/15/24/26/33, je peux continuer à monter, mais si j'ai le 23, je peux le jouer, je peux même si j'ai le 13, comboter et le jouer aussi, si j'ai également la carte 3, rien ne m'empeche de la jouer aussi, et du coup redescendre la pile à 3 ce qui est plutot confort :)
Voila on joue jusqu'au blocage d'un joueur, on compte les cartes et hop, la victoire supreme, vous l'aurez compris c'est d'arriver à poser les 98 cartes sur les 4 bases.
On avait tapé des bons scores sur nos premières (12 et 7, sachant que sous 10 c'est jugé top), le score étant "basiquement le nombre de cartes en mains et dans la pioche (s'il en reste).
Là depuis on a mangé du violent 22, du 27 (on avait meme pas vidé la pioche).
Ce jeu est addictif, une vraie drogue !!
"Ca c'est mon tas!", "attends j'ai une bonne combi dessus". Un jeu très simple. 98 cartes de 2 à 99. 6 cartes chacun. Il s'agit de composer 4 tas de cartes: 2 ascendants (a partir de 1), 2 descendants (a partir de 100) en posant au moins 2 cartes chacun son tour. Il y'a une exception, on peut poser +10 ou -10 sur un tas pour le faire "reculer". Le jeu se termine lorsqu'un joueur ne peut plus poser de cartes. Le but du jeu est d'avoir le minimum de cartes non posées à la fin. On peut communiquer entre joueurs, mais pas de chiffres!
Je pense que c'est plutôt un "filler", à jouer sans doute rapidement entre d'autres jeux plus développés ou en passant, mais c'est un peu plus subtile qu'il n'y parait.
Jusqu'à 5 joueurs environ (plus nombreux = plus facile)