Ressenti ambiguë sur ce jeu... Beau matériel et règle clair. Boîte bien remplie, thème amusant. Ca part donc bien. Mais ensuite, rien de bien neuf : un jeu d'enchères assez classique (ouverte ou fermé). Le calcul des points en cours de partie est certes subtil, mais tellement rapidement inversé que ça en devient aléatoire : une relique qui s'avère fausse peut faire perdre 10 points, on peut ainsi passer de la 1ère à la 5è place...
L'intégralité de ma critique est disponible sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2018/10/11/warehouse-51-les-objets-de-la-zone-51-aux-encheres/>
Comme on pouvait s’y attendre, Peanut Club n’a pas copié Warehouse 51 mais a proposé autre chose, malgré la proximité thématique et générique des deux jeux. Warehouse 51 est en effet bien un jeu d’ambiance, puisque la découverte de la fausseté d’une relique peut facilement bousculer le podium, où la satisfaction et l’amusement des joueurs prime sur la stratégie sans l’exclure tout à fait. On appréciera pourtant la finesse de ses quelques originalités, la circulation de l’argent plutôt que sa dilapidation, les pouvoirs des artefacts acquis et leur possible fausseté, qui introduisent dans un jeu d’enchères et de collection classique des frissons particulièrement plaisants. Si l’on ajoute à cela l’agrément procuré par le choix des artefacts représentés, il devient difficile de nier que l’on se plaît quand même très bien à jouer à Warehouse 51, et que comme pour Peanut Club, on rêverait d’une extension qui décuplerait ce plaisir.
La thématique est à mes yeux la plus originale de ces 5 dernières années : Les USA ont fait faillite et finissent par vendre aux enchères les objets ultra confidentiels de la zone 51 (vous savez, là où est cachée l'arche d'alliance dans le premier Indiana Jones. Chaque joueur joue le rôle d'un ultra-riche collectionneur (un membre des 1%), son but étant d'assembler la première ou deuxième plus importante collection de chaque mythologie (vert = antiquité, rouge = extrème orientale, bleue = occidentale, jaune = orientale, à peu de choses près).
Encore un jeu de majorité et d'enchère comme il y en a eu des centaines vous me direz. Sauf que c'est là que je retrouve le Bruno Faidutti que je préfère, dans le détournement des systèmes de jeu. Non seulement certains objets seront des faux révélés en fin de partie (mais chaque joueur partage une info avec chacun de ses voisins, il n'est pas totalement dans le noir), mais l'intérêt de chaque objet varie entre sa valeur de collection (en fin de partie s'il est vrai) et son effet spécial qui lui marche pendant la partie (exemple, le marteau de thor permet de surenchérir sans augmenter la mise précédente).
Le système de monnaie peut sembler bizarre au premier abord (on paye toujours à son voisin de gauche) mais c'est aussi un avantage pour moi. Ca enrichit le jeu et donne d'autres raisons de faire monter les enchères (ou pas d'ailleurs). Fini l'habitude d'économiser et de vouloir acheter au meilleur prix, là il faut savoir faire flamber les lingots d'une tonne d'or.
S'il n'est pas aussi barré que tempête sur l'échiquier, ce jeu a du mérite. C'est un coup de coeur pour moi et il a bien pris dans mon groupe. Si vous aimez les artefacts et la mythologie, les jeux pas trop longs et où l'erreur est permise, ce jeu est pour vous.
Petit jeu d'enchère très amusant, mais atypique. Adeptes du calcul fin et autres pronostics savamment calculés, passez votre chemin.
Là où "Warehouse 51" peut surprendre, c'est dans la part laissé au chaos : l'ordre d'apparition des lots est aléatoire, et en fonction des pouvoirs associés à chacun d'entre eux, il peut changer le cours du jeu ; certains des lots sont faux, et seront donc écartés avant le décompte final ; enfin l'argent dépensé pour un lot est versé à son voisin et non à la banque.
Ma conclusion découle de ce qui précède : chaotique avec une pointe d'opportunisme, "Warehouse 51" est moins un jeu d'enchère que de gestion des flux. Gestion avec un contrôle très relatif.
Un jeu idéal pour ceux qui aime se prendre la tête, un peu, et rigoler, beaucoup.
Jeu d'enchères relativement classique avec toutefois 2 bonnes idées qui changent la donne : les faux et le fait de redistribuer l'argent au voisin de gauche. Et ça change tout.
Les pouvoirs des objets font que le jeu est plus qu'un simple jeu de collection et assurent des parties relativement renouvelées.
En plus, il n'est pas très cher et prend peu de place. Pour moi, c'est un must dans la catégorie. :)
Avis donné après plusieurs tests :
L'idée de base est très bonne, j'aime beaucoup l'aspect mise, avec la partie bluff (je sais que c'est un faux, vais-je jouer avec le feu pour faire monter les enchères des autres ?) ;
Mais le jeu souffre d'un aspect "trop peu" : trop peu d'argent en jeu; trop peu d'artefact ; trop peu de séries. Peut-être le but était d'en faire un jeu avec "peu" de temps ; avec "peu" d'argent à dépenser pour l'acquérir.
Dommage aussi que le mécanisme de répartition des enchères de la fièvre de l'or n'ai pas été repris, tout au joueur de gauche résulte en accumulations de richesses....
Bref, il s'agit presque d'un original. Je suis un joueur fidèle des jeux de Bruno.F, mais comme dans plusieurs de ses productions récentes ; il souffre d'un presque, il manque l'étincelle pour faire un très bon jeu.
P.S : un +1 a Funforge, qui a rapidement répondu aux mails, et réparé le soucis de cartes collées dans l'exemplaire que j'ai acquis.