Si vous êtes un fan des échecs occidentaux et que vous voulez jouer au Xiangqi, oubliez tout ce que vous savez sur les échecs !
Si le but est le même (mater le roi adverse), le xiangqi est en fait un jeu complètement différent : Le terrain est beaucoup plus difficile à contrôler, - les pièces étant plus limitées dans leur mouvement - certaines sont promues (gain d'un déplacement suplémentaire) quand elles traversent la rivière centrale et le mouvement étonnant du Canon (l'un des pièces les plus puissantes du jeu sûrement) font du xiangqi un jeu dont l'approche sera forcément nouvelle et originale (voire perturbante au départ) pour les habitués des éches occidentaux.
Et loin d'être aussi complexe que ça, c'est en fait un jeu qui, une fois que l'on sait le maîtriser un minimum, gagne en saveur et en plaisir tant il est dépaysant, voire raffraîchissant (je ne peux m'empêcher de penser à une sorte de pré-wargame sympatoche quand j'y joue!). Bref, vous l'avez compris : Une ou deux parties m'ont suffit pour devenir un véritable accro de ce jeu tout simplement génial.