Les plus par rapport aux échecs : la pièce éjectée qui peut revenir dès le tour suivant, et la pièce qui prend des pouvoir en dépassant la zone adverse. Bleffant. Encore une réussite pour cet excellent éditeur de jeux (notamment en bois) français.
Le problème avec les jeux traditionnels un peu complexes des autres pays, c'est que le pas à franchir pour s'y mettre demande souvent un gros effort. Ainsi, le Go et le Shogi sont plutôt rudes d'accès pour qui voudrait apprendre dans son coin. Fruit d'une joueuse professionnelle de Shogi soucieuse de faire connaitre son jeu de par le monde, on ne peut donc que saluer l'effort que constitue Yokaï No Mori.
Le résultat est bien là en terme d'accessibilité. Mention spéciale aux points figurants sur les bords et coins des pièces, qui dispensent de retenir les déplacements possibles de chaque type de pièce, mettant le joueur à l'aise d'emblée.
Ceci rend la chose vraiment aisée à aborder. La notion de "parachutage" d'une pièce, bien peu naturelle pour nous européens imprégnés des échecs, en fait un jeu de prise d'initiative vraiment à part.
Le mode 4x3 parait tout bête, voire trivial, mais se révèle finalement bien plus profond qu'escompté.
Le mode 5x4 permet ensuite de progresser d'un cran vers un bel aperçu du jeu complet.
**Son matériel ergonomique de qualité et la présence de deux modes progressifs font de Yokaï No Mori une franche réussite.**
Pouvoir s'initier sans souffrir à un jeu traditionnel d'une autre culture, quoi demander de plus ?
Le matériel est beau et deux niveaux de difficultés sont présents (plateau double face). Idéal donc pour initier les plus jeunes pour lesquels l'abstrait d'un plateau d'échec/dames peut être rebutant.
J'avais tout de suite été emballé par ce jeu découvert sur boite à jeux le site en ligne (comme quoi ça sert bien à découvrir de nouveaux jeux et à pousser à les acheter!).J'avais aimé à la fois la simplicité d'un classique et un renouveau par le fait que les pièces reviennent en jeu après avoir été éliminées. A la réception de la boite, les pions de bois sont de bonne facture, mais la séance de collage d'autocollant finalement m'a fait me demander si j'en avais bien pour mon argent (les graphismes sont bien réalisés, mais n'y avait il pas moyen de faire réaliser l'impression sur les pions)... Quelle durée de vie pour des autocollants sur des pions collés? Si dans 15 ans mon jeu est bon à mettre à la poubelle parce que tous les autocollant se sont décollés, je saurai alors que j'ai fait un mauvais choix...Sur le jeu lui même, après un certain nombre de parties, mon engouement initial s'estompe. Le jeu semble être un jeu de prise d'initiative, celui qui réussit à la garder gagne la partie. Mais du coup on peut se demander si le joueur jouant en premier n'est pas trop avantagé... Peut être que des maitres en Shogi pourraient me démontrer que non, mais en attendant pour des joueurs découvrant le jeu c'est ce qui semble transparaitre.Donc avis à revoir dans quelques années, pour voir si j'y ai retrouvé un intérêt et aussi des joueurs avec qui y jouer.
Quelques années plus tard:
Je remonte ma note. En effet le jeu continue de sortir avec mon fils assez régulièrement en 'filler' lorsque nous n'avons pas le temps de nous lancer dans un gros jeu. Avec le nombre de partie, la prise initiale du joueur qui débute le jeu ne semble pas décisive, car on peut simplement menacer sa pièce qui s'est avancée. Reste qu'il a une pièce d'avance. Disons que c'est un handicap que j'arrive encore à remonter. A voir contre des joueurs plus expérimentés; en tout cas le plaisir du jeu est bien là avec cette sensation de jouer dans un jeu classique, épuré, fluide et rapide.
Les + :
Règles simples et vite expliquées
Belles illustrations et vraiment pratique pour mémoriser les déplacements possibles
2 niveaux d’apprentissage
Parties rapides et tendues
Les - :
Pour 2 joueurs
Pour amateur de jeux abstraits
Donc :
Yokaï no Mori permet de s’initier au Shogi mais c’est également un très bon jeu à part entière
Une version du Shogi (une sorte de jeu d'échec japonais) en mode hyper simplifié, tellement que même les enfants peuvent y jouer!
Règles simples, nombre de pièces limité, un visuel japonisant, un code simple pour rappeler les possibilités de déplacement sur chaque pièce. C'est très pédagogique. 2 niveaux de jeu. Je ne vois aucun défaut à ce jeu. Juste parfait!
Initiation au Shogi, les échecs japonais, avec cette jolie boite illustrée par Naiade. C'est mignon, en bois,( et ça fait complètement oublié que ce jeu est terriblement malin. Chaque pièce ennemie capturée peut être réutilisée, chaque pièce si elle atteint le camp ennemi devient plus forte... Un plateau de 12 cases, et 4 pions suffisent pour débuter et prendre la mesure de ce jeu. Perso, je vais attendre avant de m'attaquer à la version + qui se trouve dans la même boîte.
Si vous n'avez jamais joué aux échecs mais que l'idée de pouvoir créer une stratégie sur 5 coups d'avances vous tente, Yokai No Mori est pour vous. Les deux versions que propose le jeu permets de découvrir le jeu et d'augmenter le niveau de réflexion. Les dessins de Naïade sont magnifiques (comme toujours), le design est épuré et propose un ensemble apaisant. J'y joue avec on compagnon régulièrement et en alternant les deux difficultés. On ne s'en lasse pas !
introduction sympa à un jeu beaucoup plus complexe, celui du shogi (ou échecs japonais). j'étais un peu plus fort que ma compagne aux échecs traditionnels et je retrouve le plaisir d'y jouer avec elle grâce à ces nouvelles règles qu'on s'approprie tous les deux.
Dans la quête de jeu à 2 entre moi, le gros joueur, et ma compagne, la débutante, Yokaï no Mori fut une vraie réussite.
Pour les initiés comme moi, le jeu et le matériel est sobre mais élégant. Un peu cher, certes, mais certainement le plus rentable de la gamme des jeux d'inspiration asiatique de Ferti.
Pour les débutants, il invite vraiment à rentrer dans la stratégie, les deux modes de jeux permettent véritablement d'évoluer à son rythme. Les règles sont simples mais le jeu est stratégique. Au fil des parties on s'améliore et on en apprécie qu'un peu plus le jeu.
Initiatique, stratégique, invitation à la stratégie, enrobée dans un visuel et un matériel agréable (tuile en bois fort plaisante), Yokaï no Mori malgré un prix relativement onéreux a su nous ravir. On fait chauffer la matière grise, ça plait aux yeux, on initie aux jeux de sociétés classiques et modernes, bref que du plus dans notre cas.
Yokaï no mori est une excellente découverte.
Pour un joueur d'échec, les sensations sont similaires, avec la spécificité bien particulière du Shogi, à savoir, jouer avec les pièces qui ont été prises à l'adversaire, ce qui a renouvelé mon intérêt pour ce genre de jeu.
Côté édition, le travail de Ferti est fabuleux, avec des pièces très agréable et des illustrations au top.
Pour ne rien gâcher, deux modes de jeu sont inclus dans la boite, permettant de varier la difficulté ou la durée du jeu.
Le Shogi, souvent appelé échecs japonais, est un jeu qui présente une grande originalité : les pièces adverses capturées changent de camp et peuvent être "parachutées" n'importe où, chaque joueur choisissant à son tour de bouger une pièce ou d'en parachuter une.
YOKAI NO MORI est bien plus simple que le Shogi, mais très proche dans ses mécanismes.
Un plateau d'initiation (4 cases sur 3) permet de découvrir le jeu et/ou aux enfants d'y jouer.
Un autre plus grand et avec d'autres pièces plus complexes permet de s'approcher du SHOGI.
Un très bon jeu, très tactique, avec des coups pas toujours prévisibles, ce qui en fait le charme.
Version simplifiée des échecs japonais, Yokaï no mori est un jeu à deux de déplacement/conquête. Le principe de base est proche de celui de "nos" échecs : chaque pièce a une capacité propre de déplacement, on peut prendre les pièces adverses et la victoire s'obtient en prenant le "roi" adverse. Mais la grande différence est que l'on peut réintroduire à n'importe quel endroit libre du plateau de jeu une pièce capturée, réutilisable à son profit : un parachutage de renforts ! Cette particularité est très déstabilisante lors des premières parties et peut entrainer de rapides retournements de situation. Vous pouvez aussi acquérir une forte supériorité numérique rapidement puisque les pièces prises à l'adversaire s'ajoutent à vos pièces.
Le jeu est proposé en deux versions : un plateau d'initiation de 12 cases (3x4) et un plateau de 30 cases (6x5).
Dès les premières parties sur le petit plateau (2x4 pièces sur 12 cases!) on comprend le potentiel énorme du jeu et les étonnantes et très nombreuses configurations possibles sur une aussi petite surface. Le petit plateau est indispensable pour débuter et découvrir quelques combinaisons et idéal pour initier les enfants.
Quant au grand plateau il propose une profondeur stratégique vertigineuse, équivalente à celle des échecs. Je n'y ai joué qu'en dilettante avec des non-spécialistes et c'était très agréable mais j'étais en permanence conscient qu'un bon joueur m'aurait pulvérisé en quelques coups.
Yokaï no mori est donc un jeu abordable à deux niveaux :
- de façon légère avec une simple réflexion tactique sur un ou deux coups,
- de façon profonde avec une analyse stratégique poussée.
Je me contente de la première approche et c'est parfait pour passer un bon moment (une quinzaine de minutes par partie).
Le matériel est agréable avec de gros pions en bois. J'étais un peu déçu à l'ouverture de la boite par les autocollants mais avec du recul c'est pratique et esthétiquement réussi. Les règles sont très simples et accesibles (techniquement!) dès 6 ans, d'autant que les capacités de mouvement de chaque pièce sont rappelées directement sur les autocollants. Le jeu est facilement transportable et ne nécessite qu'une petite surface de jeu (format A4), il est parfait pour les voyages et les vacances.
Dans sa catégorie (jeux abstraits à deux) Yokaï no mori est une remarquable réussite. Aussi accessible que profond, aussi esthétique que pratique, il plaira autant aux joueurs d'échecs confirmés qu'à ceux qui cherchent un jeu à deux simple et agréable.
Yokai No Mori se veut une introduction au Shogi (Jeu traditionnel japonais). C’est un jeu d'affrontement pour deux joueurs exclusivement, dans la veine d’un jeu d’échec.
Les joueurs possèdent les mêmes pièces qui ont chacune des mouvements particuliers et le but est de prendre le koropokkuru (roi) adverse. La différence avec les échecs c’est que les pièces prises peuvent être « parachutées » sur le plateau afin de servir leur nouveau propriétaire. Il n’y a donc pas de « couleurs », seul l’orientation des pièces désignent leur propriétaire. Voila pour les principes généraux. Mais la boite contient en fait 2 variations du même jeu. Une dite "classique" avec un plateau de 3X4 cases et 4 pièces par joueur. Cette version sert en fait d'initiation à la version 5X6. Les joueurs ont alors 8 pièces chacun et des possibilités stratégiques démultipliées.
Comme toujours chez Ferti, le matériel donne tout de suite envie de jouer. Les pièces en bois sont bien épaisses, le plateau très coloré a l’air robuste. Par contre j’ai un peu tiqué lorsque j’ai découvert les autocollants (j’ai cru naïvement à des pièces « peintes ») mais ils sont plutôt solides. Le jeu est illustré par Naïade dans un style « japonisant » que je n’aime pas trop habituellement. Sauf qu’ici ça passe plutôt bien. J’aime particulièrement la couverture de la boite.
Le jeu en lui-même, c’est du « jeu d’échec like ». Enfin, c’est quand même moins rude. Moi qui ne suis pas un grand amateur de ce type de jeu, j’avoue avoir bien accroché. Au-delà d’une initiation au Shogi, c’est un belle porte d’entrée vers le genre.
Moins complexe dans la gestion des déplacements etc. que les échecs classiques. Yokai No Mori se veut plus accessible et novateur (enfin différent) en proposant de parachuter les pièces capturées à nouveau sur le plateau de jeu, ce qui permet des stratégies riches et variés. Un vrai bon jeu de reflexion avec deux niveaux. Attention il ne s'agit pas d'un jeux pour les enfants (ou du moins orienté enfants uniquement) c'est un vrai jeu d'adultes et plus on réflechit plus on joue bien et plus les parties sont longues et ce même sur le plateau de base (3x4 cases). Par exemple, j'ai commencé avec une partie de 5 minutes, puis une de 10 minutes et la troisieme a durée + de 30 minutes. Ca laisse présager des parties encore plus disputées sur la face 5x6 cases. Bref le jeu nous a séduit moi et ladysavoy et je le recommande vivement à tous les couples qui veulent se défier dans un jeu de réflexion joliment illustré, ludique, et facile à sortir.
Il est très délicat de noter objectivement un jeu comme Yokai No Mori. En effet, en notant ce jeu, on note aussi et surtout le Shogi (les échecs japonais en gros). Mais en plus de s'imposer comme une excellente initiation à ce jeu, Yokai No mori réussit à emmener les joueurs dans son univers, et ses deux niveaux de difficultés permettent clairement de faire découvrir les règles à de nouveaux joueurs (et mêmes à des enfants) pour finalement évoluer et moduler la difficulté.
Les illustrations de Naïade sont encore une fois sublimes et sont pour beaucoup dans le voyage-zeno-tactique de ce jeu.
Bref je conseillerais ce jeu à toutes les personnes voulant découvrir le Shogi, ou à tous ceux voulant le faire découvrir à leur entourage !
Jadis, j'ai beaucoup joué aux échecs. Mais franchement, devoir jouer en calculant systématiquement 5 coups à l'avance, à la fin, ça ne m'a plus rien dit? Et du coup, j'étais un fâché avec ce type de jeu. Et puis est arrivé Yokaï No Mori... Le jeu est très simple, et peut être joué de façon très ludique (même si on peut aussi être beaucoup plus calculateur). En plus, les pions en bois sont vraiment très agréables à manipuler. Dommage que le plateau soit en carton par contre : un plateau en bois aurait été si beau (et si cher, oui oui, je me doute...).