Zanzibar est un jeu dans lequel l'anticipation n'est pas de mise. Pour réussir, il faut faire des coups ponctuels qui rapporte un maximum.
Les mécanismes sont plutôt originaux et pourront désarmer les amateurs de calcul sur plusieurs tours.
Le matériel est trés correct mais ne suffit pas à rattraper le faible intérêt du thème.
Zanzibar est un jeu plaisant à sortir de temps en temps histoire de voguer vers d'autres courants ludiques.
Peu diffusé, mais bien édité avec un joli matériel, Zanzibar est un jeu super facile à critiquer.
Sa mécanique est simple avec rapport de force des pions inversement proportionnel à la capacité de déplacement.
Pour éviter qu'il ne soit trop prise de tête, l'ordre des objectifs est obtenu à la pioche.
Si on prend le jeu pour un exercice de réflexion, on risque d'être déçu : les positions changent tout le temps, tenter de planifier ses placements-déplacements est illusoire.
Si on prend le jeu pour ce qu'il est : un jeu de maximisation, tout s'améliore. Les stratégies sont nombreuses : blinder des positions pour obtenir des gros scores et chercher à ralentir le rythme du jeu, ou tenter de l'accélérer en réalisant rapidement des objectifs même pour peu de points, voire pour des points négatifs.
L'important, c'est de donner le rythme, de chercher à contrecarrer au passage les objectifs adverses. En gros, il ne faut pas se méprendre sur ce jeu et le prendre pour un jeu de placement, c'est un jeu de logistique en fait, de réalisation de contrats.
Un jeu moyen, qui ne fera pas date, et qui empêche de réfléchir pendant le tour des autres.
Ceci dit, il fonctionne, mais à 3 joueurs maximum à mon avis.
Pas très emballant, malgré une ou deux bonnes idées.