Socrate a dit... "je sais que je n'aime pas"Socrate a dit "La seule que je sais, c'est que je ne sais rien". Hum, ce que je sais, moi, c'est que "Sokrates" reflète forcément ce précepte, dans le sens où c'est un "memory". Toute carte retournée, on va essayer de révéler les chiffres ou les couleurs correspondant à notre pari. Au début, c'est le flou total,puis on s'appuie sur ses souvenirs immédiats mais on s'embrouille quand même, parfois ! Chance et mémoire en font la base. Si vous aimez entretenir votre mémoire et partir à l'aventure, vous accrocherez sans doute. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que ce jeu a clairement mal vieilli. Depuis 1993, on a fait mieux en matière de memory ludique ("Gang de castors/Biberbande", "Mamma mia", "Les pieds dans le plat", entre autres...). Reiner Knizia est resté campé sur une mécanique assez froide et on en retire finalement assez peu de plaisir. Surtout, les parties peuvent s'éterniser...
Un mémory malin!Petite déception quand j'ai découvert ce jeu, il s'agit d'un copier-coller d'un jeu que j'avais découvert dans cette fabuleuse boite de Knizia: Neue Spielen im alten Rom. Tout est exactement pareil, ou presque. Mais un presque quand meme bien conséquent! Dans mes parties du précédent, la sensation d'un léger bug qui allongeaient inutilement les parties, à savoir que quand on perdait un "pari", il fallait remettre une carte gagnée en jeu. Ici, on possède trois cartes au début de la partie, qui symbolisent 3 possibilités de se tromper, on pourrait presque dire trois PV (point de vie), ce qui empeche les prises de risques non crédibles. Pour parler du jeu en lui-même, Knizia, à l'aide d'un principe d'enchere véritablement ingénieux, permet de donner vie et tension à un simple mémory, comme il a l'art de le faire, et ce petit jeu de carte tout simple devient véritablement interessant, aupres de quasi tout public, amateur de jeux ou non. J'en suis le premier surpris, ayant apprécié mes parties et n'appréciant pourtant pas les jeux de mémoires à la base... Au final, certainement pas indispensable (contrairement à son neue spiele, un véritablement monument du genre), probable ancêtre du trésor des dragons qui est plus beau et semble plus abouti, il fera néanmoins le bonheur des fans de Knizia qui verront avec plaisir comment il a su faire évoluer ses jeux. merlin