Le semi-coopératif que j’attendais. Cette réédition remplit parfaitement mes désirs d’avoir un semi-coopératif facile d’accès dans ma ludothèque. Croisement improbable entre les Aventuriers du Rail et Modern Art, Airlines devrait remplir parfaitement son rôle.
Dans Airlines, on est tiraillé entre le fait de développer une compagnie au risque que d’autres en profitent et le fait de profiter des développement des autres.
Seul ombre au tableau, la part de chance qui peut être prépondérante dans le tirage des cartes Action. Or depuis des jeux comme Smalworld ou Norenberc, on a vu tout l’intérêt de pondérer d’un handicap la valeur de la dernière pioche qui sera présentée.
Plutôt un mix entre le monopoly et les aventuriers du rail.
Le système de choix des aventuriers du rail est là, cher à Alan R. Moon, 4 possibilités mais une seule action possible. Donc on est toujours dans le dilemme. Un peu masochiste mais toujours très sympa.
De l'autre côté, un jeu d'actionnaire de compagnies aériennes avec le plaisir d'investir des millions d'euros dans le développement de sa compagnie (qui au final ne sera peut-être même pas la sienne...)
En gros on se marre, c'est assez fluide selon les joueurs avec qui vous jouez et c'est simple sans être simpliste.
Enfin comme l'a déjà indiqué Skylwaker, la boîte est juste la mieux faite que j'ai vu jusqu'ici avec une place pour tous les éléments du jeu sans exception.
Tout plait dès l'ouverture.
-Le matériel est parfait, jusqu'au rangement des pièces
-Règles expliquées en quelques minutes
-Mécanique simple sans être simpliste
4 choix:
a)acheter une/deux licences et prendre une action
b)investir (poser une/des actions de sa main sur la table) et recevoir des sous
c)échanger une/deux actions "Abacus" (super-compagnie)
d)recevoir des sous et ne rien faire
Le dilemme est permanent.
Soit on fait monter la cote d'une compagnie (pour ses dividendes mais aussi ceux des autres joueurs), soit on essaye de garder la majorité d'un maximum de sociétés (mais personne ne les montera pour vous).
En plus, on ne sait jamais quand les dividendes tombent (2 x dans la partie de façon aléatoire et un décompte final)et les autres joueurs feront tout se qu'ils peuvent pour vous bloquer.
Tout public idéal.
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PS: basé sur l'une de ses versions précédentes (Union Pacifique), petite modification des dividendes:
S'il n'y a qu'un seul actionnaire, il touche la totalité des bonus ==> ça booste un max les autres pour ne jamais laisser un ptit opportuniste se faire un max de sous. ;-) Du coup on se disperse encore plus!
Quel bonheur que ce jeu. J'y joue et rejoue avec toujours autant de plaisir. C'est l'ancêtre d' Union Pacific et je le prefère netement à celui-ci. Si quelqu'un veut y jouer, c'est quand il veut.
Ceci est la première version d'Union Pacific.
Quelques règles différent mais le jeu est globalement le même.
Ici, on pouvait saboter les lignes adverses (mais l'intérêt était assez faible) et ce n'était pas des trains mais des avions.
Bien sûr, le jeu est assez moche. Mais le jeu est si bon.
On retrouve le mécanisme préféré de l'auteur : construire des lignes et en prendre le contrôle.
Mais tandis que l'on fait l'un, on ne fait pas l'autre et c'est bien le dilemne.
Enfin je préfère les avions et les bateaux aux trains.
Pourquoi ? Bonne question.