On est pas trop dérouté par Ausburg 1520. C'est encore un mix de mécanismes empruntés à d'autres jeu allemands.
Cependant quelques trouvailles agréables :
- Le fait de pouvoir être bloqué sur la piste de score tant qu'on ne possède pas un type de batiment. Il faut donc prévoir l'achat de ce batiment au bon moment (car il est cher ma bonne dame).
- un principe d'enchère original
- quelques coups d'enfoirés possibles lors des améliorations. Certaines améliorations étant en nombre limités, les acquérir vous permet de les subtiliser à un autre joueur.
Un bon jeu donc, qui fait pas avancer le schmillblick, mais qui peut accrocher des joueurs ne connaissant pas trop les jeux allemands.
Si vous aimez les jeux où vous savez au bout de 20 minutes qui va gagner celui-là est fait pour vous...(surtout que ça dure quand même plus d'une heure après!)
Abscence de thème, abscence de fun, abscence de plaisir.
il y a tellement mieux sur le marché.
un jeu inutile
Je ne sais pas ce que j'ai , mais aujourd'hui c'est la série des 5/5. C'est la fête quoi ! Il va falloir que je m'arrête ... on va croire que j'aime tous les jeux, mais en l'espèce celui-ci est excellent.
Très tactique, les choix sont cruciaux. Les enchères sont du type poker. La chance est bien présente, mais elle demeure mesurée.
Les allergiques aux écritures germaniques devront tout de même s'abstenir ( les textes sont tout de même limités ).
Attendez vous à une nouvelle petite merveille dans la gamme des moyennes boites chez Alea! Vraiment impresionnant la qualité de cette collection. Et cette capacité à confirmer leurs talents éditoriaux en sortant bons jeux sur bons jeux! Petite boite bourrée de matériel, une règle dense, peut etre pas claire d'emblée, et surtout, un jeu aux petits oignons! Soyons honnêtes, pas d'originalité majeure, on est pas devant un concept fondamentalement innovateur, plutot devant un systeme vraiment bien pensé, qui tourne diablement bien, et qui fait clairement plaisir aux joueurs que nous sommes. Deuxieme jeu de l'auteur de Chinatown, dans un tout autre registre vu que si le premier s'adressait peut-être particulièrement bien à un public familial, alors qu'ici, on fait plaisir aux joueurs à la recherche de jeux plus consistants. Sans être lourd pour autant! Un grand jeu dans une petite boite donc, qui peut s'emmener partout et qui sera certainement amener à être sorti souvent, pour moi c'est le sans fautes!
J'ai adoré le système d'enchère assez novateur. Les règles s'assimilent très rapidement pour un joueur moyen. La part de hasard est certe présente dans les cartes que vous allez recevoir mais cela peut très bien se gérer.
A tester absolument dans sa vie de joueur!
Alea, c'est comme l'horlogerie suisse...
Réglés au mili-poil, on sent que ces jeux ont été paufinés et testés à l'extrême. Rien n'est laissé au hazard et chaque détail a son importance. Et malgré la densité des règles, il suffit d'un tour de jeu pour être dans le bain.
Je trouve que ce "Augsburg" à des allures de "Louis XIV". Et bien que ces jeux soient complètement différents (l'un est un jeu d'enchères, l'autre un jeu de majorité), il s'en dégage le même parfum.
Je vous le conseille donc vivement ! Ce jeux est une vraie petite merveille d'ingéniosité !
*Extrait choisi :
-"Dis... Sur la boîte... Je rêve où ces deux gars sont collés-serrés ?"
-"Tout juste... Et il y a même l'ex d'un des deux qui boude dans son coin !"*
+10 parties
Un excellent jeu d'enchères pour 4 à 5 participants
Ma plus grande surprise de ces derniers mois !!
Un jeu d'enchères dans la lignée des grands (catégorie "poids moyens") : RA, Traumfabrik, Beowulf, Das Amulet
Il lui manque un poil de thème pour adhérer complètement mais le plaisir de jeu est bien là, la tension monte au fil des enchères, il faut savoir se contenir quand il le faut, surveiller de près le jeu de ses adversaires et prendre quand il le faut
Autant le rééquilibrage dans "Das Ende des Triumvirats" me gonflait car trop visible et anti thematique , un "wargame" dans lequel plus on se fait taper dessus plus on se fortifie !
Autant les astuces de rééquilibrage d'AUGSBURG sont subtiles : elles se fondent dans la mecanique du jeu admirablement et la règle de plafonnement des scores 25/45 est la cerise sur le gâteau !
Les joueurs devront en effet gérer au mieux leur prise de risque, le moment pour construire (plus on attend moins c'est cher, mais plus on risque de rester bloqué en score)
Au final, on pourra lui reprocher deux choses :
son manque de thème, ben oui difficile de faire mieux que Traumfabrik pour le thème
certaines parties sont "jouées" d'avance si un seul joueur réussit à passer le cap des 25/45 avec les niveaux de prestige à fond : mais au fur et à mesure des parties et de l'experience des joueurs cela arrive moins fréquemment
Le design du jeu a tout pour faire fuir le petit français: des tuiles avec des noms bizarres et des descriptifs dans la langue teutonne, ça invite pas à y venir. Il serait pourtant dommage de passer à coté. Le jeu est un petit bijou d'équilibre, certes pas très original. On est tiraillé entre les 3 voies:
-**argent** qui sert à construire 2 bâtiments centraux et acheter les cartes d'enchères
-**points de victoire**
-**pouvoir** pour avoir des cartes bonus ou la possibilités de construire l'église et la cathédrale sans lesquels il est impossible de dépasser une certain score (ce qui créé une vraie tension)
Un pur jeu win to win dont la masse de mécanismes pour pourrir le premier joueur (achat plus cher, score à butée astucieux) amène à tempérer ses ardeurs.
L'enchère au nombre de cartes, puis à la valeur, est pour le moins déroutante au début. Le dernier tour est un peu particulier: on va dépenser toutes ses cartes bourrinement mais une fois la première partie digéré, on sait le gérer. Dommage également que les sous ne valent rien en fin de partie (même un chouille ou un bonus au plus riche), et que le plateau fasse 45 cases (c'est ballot pour compter, même si c'est un score charnière).
En conclusion, pour moi, c'est le meilleur Aléa depuis San Juan. Par contre, j'ai un peu peur de m'en lasser vite...
Ce jeu m'a fait penser aux "princes de Florence". La présentation est la même (plateaux individuels et piste de score au centre de la table). Le matériel est beau et de qualité. L'allemand n'est pas un obstacle, même s'il limite l'imprégnation dans l'histoire (Bourgeois réclamant le paiement de leur dette aux nobles). Il y a beaucoup à faire ( gagner de l'argent, du prestige, acquerir des droits, construire...) en finalement peu de temps et peu d'actions. Il faut donc faire des choix. Enfin, le jeu est peut être un peu plus frustrant : à "Princes de Florence", même en perdant toute les enchères on récupère quand même quelque chose et on a 2 actions par tour. Ici, si tout va mal, on peut être un tour sans rien faire, ce qui est dur à avaler.
Il y en plus de bonnes trouvailles comme le blocage sur la piste des scores si certaines constructions n'ont pas été faites.
J'ai fait 2 parties et j'ai pris beaucoup de plaisir. Toutefois, j'ai une interrogation quant à la durée de vie du jeu ; d'où mon 3/5.
C'est toujours avec une certaine fébrilité que l'on guette une nouveauté chez Alea.
Cet Augsburg 1520 estampillé n°3 dans la gamme "moyenne boîte" ne fait pas exception et ne devrait à priori pas décevoir les amateurs de jeux d'enchères tant celui-ci semble bien ficelé et équilibré.
Les tours de jeu variables en fonction du nombre de joueurs vont donc voir s'enchaîner les enchères auprès de 5 personnages accordant à ceux qui les remportent 3 genres de privilèges, sortes "d'upgrade" au développement du joueur, soit selon les cas, plus d'argent, de points de prestige, de pouvoirs à chaque tour.
Les enchères sans être complètement révolutionnaires apportent néanmoins une touche d'originalité puisqu'il n'est ici pas toujours nécessaire de surenchérir pour gagner mais simplement d'égaler l'offre précédente pour être en jeu, la valeur individuelle des cartes misées étant alors déterminante.
Les ajustements et équilibrages, que ce soit par exemple les compensations financières et les coûts dégressifs, sont bien imaginés car ils obligent, d'une part, à ne négliger aucun secteur de développement et d'autre part, ils permettent au joueur un peu à la traîne à ne pas se sentir complètement hors course.
Mais attention, Augsburg reste avant tout un jeu d'enchère avec la part de frustration et d'impondérable que ceux-ci comportent en général, lorsque certains privilèges semblent plus chèrement acquis que d'autres et ou il n'est pas rare de se voir apostropher d'un: "ben cette carte là, tu n'l'as pas payée cher..!"
Peu de parties derrière moi pour l'instant m'incitent à préserver mon 5 pour accorder un prudent mais optimiste 4/5 quand même.
Jeu d'enchères avant tout qui permet d'obtenir des privilèges, c'est-à-dire des avantages par rapport aux autres joueurs. J'y ai joué 2 fois à 5 joueurs, les mécanismes sont bien huilés et permettent de garder un équilibre durant toute la partie malgré la distribution aléatoire des cartes.