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Tous les avis sur Balam 2006

36 Résultats

Le cas inca cahin-caha
*Dix-huit lapins/ Balam* est un vrai jeu à thème, ce que personnellement j’apprécie beaucoup : chaque joueur incarne un roi Maya qui cherche à faire prospérer son peuple dans notre bon vieux Yucatan du VIIIème siècle. Mais *Balam* est aussi un jeu de développement/ gestion, ce que j’apprécie encore plus. Pour s'attirer les faveurs des dieux, il va en effet falloir collecter des ressources, construire des bâtiments, faire des sacrifices, du commerce, remporter des tournois de pelote (et dix de der) et évidemment taper sur ses petits camarades, puisque les dieux mayas sont facétieux, les bougres. Bref, à la lecture, tout cela s'annonce fort bien. Du coup, la partie peut commencer. Le matériel semble bien un peu fragile, mais bon après tout, on est dans l’artisanal. Les premiers villages s'implantent, puis des marchés, des palais, des entrepôts. Nos petits mayas vont amoureusement faire pousser le maïs, ramasser des coquillages, ils font du commerce : bref, la vie. Et ça fait bien plaisir. Mais bientôt survient le triste temps de piocher des cartes évènements (Katun), et l’allégresse initiale commence à fondre comme la neige sous le soleil de Mexico. Soit on tire une carte qui est bien, et c'est bien, soit on tire une calamité qui n’est pas bien, et là c'est pas bien, mais pas bien du tout : or il n’est possible de deviner ce qu'on va piocher qu'en étant le majoritaire en observatoires. Et nos malheurs ne sont pas terminés, hélas, puisque surviennent maintenant les premiers conflits, qui se révèlent vite profondément hasardeux, puisqu’ils ne se résolvent qu’à grands coups de dés, comme à la grande et regrettable époque du *Risk*. Pire encore, un jet malchanceux, et hop, vous perdez vos unités avant même d'avoir attaqué, ce qui est tout de même drôlement ballot. D’où le dépit de s’être décarcassé pour finalement confier la partie à des petits cubes de bois et à des cartes tirées à l’aveuglette. Alors bien sûr, on gère, on anticipe, on calcule ; il n’empêche que j’ai été un peu déçu par le manque de contrôle, d’autant que le temps de partie m’a paru un peu long. Bref, on est presque plus proche d'une *Vallée des Mammouths* à la sauce *Risk* que d'un *Tikal*, d'un *E&T* ou d'un *Civilization* light. Le jeu semble certes bourré de qualités, mais ce cocktail développement/ gestion/ conflits/ hasard n'a finalement pas trop pris chez moi.

bilbo

31/10/2006

5,4
Le doux temps des sacrifices
Balam est un jeu de développement très guerrier, où la stratégie et la diplomatie jouent un rôle important. En même temps, Balam est un jeu avec des dés et des cartes à choisir face caché où le hasard joue donc également un role important, surtout que les cartes peuvent être très dévastatrices. Seulement, on peut construire des bâtiments pour regarder sous les cartes, on peut produire de quoi assurer que son armée ne ressemble pas à la légion de babaorum, du coup, le hasard se régule, à défaut de se contrôler. Résultat, on prend beaucoup de plaisir en jouant à Balam. Le seul bémol est l'aspect king maker du jeu : un joueur prenant trop rapidement l'avantage peut se détacher assez rapidement, surtout à 2. A partir de 3 joueurs, les alliances permettent de contrer un peu les plus avancés.

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16/10/2006

8
Fait divers tragique : dix-huit lapins ont bouffé un chacal.
Ce jeu splendide et génial mérite peut-être 5/5. Je ne les lui accorde pas encore car je me suis fait récemment plumer et le fait d'être dégagé du plateau par des joueurs peu délicats, ajouté à des calamités en série aussi catastrophiques qu'inattendues, ben...ça refroidit quand même un peu.

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24/09/2006

8
Non, je ne suis pas un lapin
Excellent jeu à avoir dans sa ludothèque, qui n'a rien à envier aux jeux de gestion superstar comme Puerto ou Caylus. Le matos est de qualité, même si évidemment l'artisanat implique une robustesse inférieure à celle des fabrications industrielles. Le jeu en lui-même est complet, et les paramètres à prendre en compte suffisamment nombreux pour que les joueurs n'en fassent pas le tour rapidement. Balam est certes un jeu de gestion, mais reste très agressif : deux des huit bâtiments disponibles sont destinés à l'affrontement direct et il est nécessaire de jouer des coudes pour avoir son coin de jungle à soi et faire des prisonniers qu'on ira ensuite gentiment sacrifier aux dieux. J'apprécie particulièrement la modularité du jeu qui permet à la fois de gérer la taille du plateau (en fonction du nombre de joueurs et de si l'on souhaite forcer un jeu agressif ou non) et de gérer la durée de la partie, même si le jeu reste un peu long. Bref, que vous aimiez manger du maïs ou offrir vos adversaires aux dieux dans un joyeux bain de sang, Balam est fait pour vous.

DuncanIdaho

11/09/2006

10
Vernet et Wallace, même combat
Une grande réussite que ce jeu dit "artisanal". Il utilise des mécanismes à l'allemande mais avec un thème très présent et pas du tout artificiel, cocktail qu'il est souvent difficile de trouver sur le marché à part chez Wallace. Je qualifierais dailleurs ce jeu de "Wallacien" ce qui pour moi n'est pas un mince compliment. Pour les points positifs : Des mécanismes super bien huilés. Un thème très fort et omni-présent dans le jeu. Un mélange de genres très réussi : Gestion + dévelloppement + civilisation. Des tours plutôt rapides. Un matériel artisanal, mais superbe qui participe grandement à l'ambiance du jeu. Points négatifs : La durée de jeu un peu longue. Les tuiles trop fragiles. La règle pas toujours très claire. Le win to win à deux (voir le PS). Les couleurs blanche et violette de 2 des couleurs que je ne trouve pas très esthètiques par rapport au deux autre couleurs (argent et doré). Vous l'avez compris, malgré quelque défauts mineurs, Balam est un grand jeu passionant et très réussi. Bravo Monsieur Vernet ! PS : Ce jeu et vraiment génial, mais il soufre toutefois d'un petit problème à deux joueurs où il est quelque peu win to win. Si un joueur commence à avoir l'avantage sur les productions pour une raison quelconque (Guerre, catastrophe, blocage économique dû aux marchés, ...) le joueur en difficulté n'a plus de chance de revenir dans la partie, il produit moins que l'adversaire, donc joue moins, donc produit encore moins etc... La spirale de la défaite est alors insurmontable. Ce problème est moins fort à 3 ou à 4, car une coalition contre le plus fort doit toujours être possible et efficace. Bon tout ça n'empêche pas le jeu d'être super et de mériter amplement son pouic qui rit. [Edit : Après une petite dizaine de parties à deux, je signale que le win to win dans cette configuration n'est pas systématique, seulement assez fréquent. Parfois les parties sont assez serrées jusqu'à la fin, d'autre fois elles basculent subitement en un ou deux tours. Le jeu est toujours très très tendu et se renouvelle à chaque partie grâce aux configurations variables des tuiles. Je ne m'en lasse pas, ce jeu est vraiment un must !]

Logan

30/07/2006

10
appel moi Chacal III
Pas mal du tout et un super matériel. L'équilibre entre les différentes solutions n'est pas évident à trouver. Faut voir au fil des parties ce que cela peut donner. Dommage qu'il soit quand même un peu long. Enervant quand on perd ! A acheter avant rupture du stock lol !

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27/07/2006

8
Du Vernet fidèle à lui-même
Un jeu complexe sans être compliqué, un peu de hasard mais rien qui ne puisse être géré et surtout des petits détails qui font la différence comme les prisonniers qui sont aussi des ressources et poussent donc à la guerre ... Patrice, tu es mon héro ! ;-) R.

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23/07/2006

10
un observatoire par ici, un marché par là...
...et vous voilà à la tête de plusieurs sites que vous allez faire prospérer, qui vont vous permettre d'envahir vos ennemis, de développer vos pouvoirs de divination, d'être le champion du match de pelote, de permettre le transport des marchandises... Vos talents de fin stratège se révéleront alors lors de ces phases... Un soupçon de chance là-dessus viendra pimenter le tout; - lors des guerres, les dés parleront et alors il faudra éviter d'obtenir les têtes de mort - le tirage des cartes, les "katun", seront primordiaux, il ne faudra pas piocher les catastrophes... Bref, ce jeu est complet tout en conservant des règles suffisamment simples pour que chacun y trouve son plaisir. Je recommande très fortement l'achat !! Attention à adapter le plateau de jeu pour 2 joueurs, pour moi il faut enlever des sites sinon, on risque de manquer de pyramides ;) Le site propose une variante "agressive" pour 2 joueurs, moi je soumettrais plutôt d'enlever un volcan, un site "trous d'eau" et 3 maïs...au moins pour commencer.

stanymi

23/07/2006

10
Gestion et Conflit en pays Inca
Bonne surprise que cette micro édition d'un maxi jeu : \* matériel artisanal de bonne facture et bien pensé (tuiles bâtiment recto-verso, plateau modulable à merci,cartes katun de qualité, superbe bôîte, etc...) \* rare jeu (à mon humble connaissance) alliant à la fois la gestion de sa civilisation et autorisant des conflits (d'où présence d'une intéractivité entre les joueurs qui existe rarement dans ce type de jeux) \* thème omniprésent générant une sympathique ambiance inca autour de la table \* bonnes gestion du hasard (que l'on ne subit pas), en effet les katun négatifs peuvent être non seulement prévus (divination) mais contrés par le stockage de prisonniers ou de maîs \* un mécanisme de combat sympathique mélangeant Risk, Diplomacy et Tigre et Euphrate En bref, on retrouve dans ce jeu tous les mécanismes que l'on aime avec en surcoit un thème sympathique. A tester d'urgence pour les moyens/gros joueurs

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21/07/2006

10
Au-dessous du volcan
Avec un nom tout droit sorti du catalogue des productions Haba, 18 Lapins cachait bien son jeu. On avait affaire, en fait, à un solide jeu à la … Wallace (sans Grumit). Balam recadre donc les choses. Et met enfin à la disposition du plus grand nombre (n’exagérons rien!150 élus au plus pour une première fournée) un objet ludique que seuls quelques bricolo-pionniers avaient fait l’effort de découvrir. Le jeu profite de ce play-testing élargi et l’on voit apparaître ainsi quelques ajustements corrigeant des débuts de partie qui avaient lieu trop souvent sur la corde raide. Quand je vous disais qu’il y avait du Wallace là-dessous ! Ma déception avec Balam, car il y a déception, est double. Elle vient, en premier, de la disparition de N’a Qu’une Dent et Bouclier Fumant, deux des rois mayas qui composaient le quartet initial. En second, elle vient d'une partie du matériel. Je préfère nettement pour leurs couleurs et illustrations les bâtiments du jeu à fabriquer que ceux livrés dans Balam. Ces pions bâtiments sont contrairement au reste - la boite, au passage, est superbe - d’une facture assez médiocre et avant même d’avoir été utilisés les miens présentent déjà des coins décollés et des éraflures sur les couleurs vraisemblablement liées à la découpe. Mon avis sur 18 Lapins-Balam peut se résumer en trois points. 1 La grande richesse du jeu. Richesse telle, qu’on ne sait trop où le répertorier. Jeu de gestion, de développement, de majorité, d’affrontement, de placement. C’est tout ça en un. J’avais juste oublié de dire qu’il contient aussi une part de bluff et d’intox avec la connaissance anticipée que l’on peut avoir des cartes katun grâce aux observatoires. 2 Le caractère étonnamment modulable du jeu qui offre du sur mesure suivant la durée de jeu attendue, ou la configuration du nombre de joueurs. Balam poursuit dans la même veine flexible en attribuant plusieurs fonctions possibles au marché. Selon les variantes, le marché fera tantôt fluctuer le prix des terrains à bâtir, tantôt il exercera un contrôle sur les routes et l’acheminement des denrées, tantôt il permettra des rapines au détriment des cités voisines. 3 Le thème. Les nouvelles tuiles et cartes l’enrichissent encore. Des cités Mayas en bord de mer (ah! Tulum, sa petite plage et ses eaux turquoise!), des cénotes où l’on procède à des sacrifices, Chaak le dieu de la pluie. Il n’y a que les volcans qui me semblent saugrenus dans les jungles du Yucatan ou du Peten. Mais peut-être faut-il y voir un clin d’œil au Tikal de Kramer. Dans son avis sur Antiquity, l’auteur nous disait sa frustration de ne point disposer d’armées pour aller casser ceux d’en face, avec Balam il remédie à ce manque et nous sort un grand jeu de civilisation à l’interaction très forte. A l’opposé du chacun dans son coin comme il est souvent de mise. Alors trinquons, un p'tit mezcal en main, pour saluer le nouveau né !

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17/07/2006

10
18 Lapins et pourquoi pas n'a qu'une dent tant qu'on y est!!
Alors là je dois dire que je suis bluffer par la qualité du jeu. Gestion, stratégie, economie tout y est. J'aime particulièrement le principe des prisonniers qui oblige à attaquer votre adversaire pour se prémunir des catastrophes à venir. Je n'aurai qu'un conseil fabriquez le et donnez lui sa chance. Sinon priez pour que Patrice Vernet en fournisse une micro édition de qualité sur son site, comme il l'a fait pour Turquoise.

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30/03/2006

10
Tikal avant les fouilles
Si faire l'archéologue dans Tikal vous a donné l'envie de creuser l'histoire des Mayas et de redonner vie à leur civilisation, alors il vous faut jouer à 18 lapins. Sinon ... il vous faut y jouer quand même ! Excepté un thème superbement rendu et des tuiles pour plateau, les deux jeux, n'ont, à vrai dire, pas grand chose en commun. 18 lapins est un jeu de développement. A la base, rien que de très classique : on bâtit des cités dont les équipements sont financés au moyen de certaines ressources, ici du maïs, du cacao, de la jade etc... Comme, sur chacun des sites, les terrains à bâtir sont limités à 4 voir 2 (ceux produisant les coquillages), il faut donc planifier son développement en s'assurant au mieux de l'interconnection de l'ensemble des implantations. Car la production des villages doit impérativement être acheminée vers les palais ou vers les temples sous peine de se perdre. Via les palais, elle alimente votre trésor, dans les temples où elle est sacrifiée, vous gagnez en gloire. A ces ingrédients typiques d'un jeu de gestion, 18 lapins ajoute le conflit armé. C'est une des réussites du jeu. L'équation gestion + baston est périlleuse et donne souvent lieu à des jeux monstre, Age of Mythology par exemple. Ici, c'est exactement l'inverse. L'intégration du conflit non seulement n'alourdit pas le jeu - la règle claire et complète tient en 6 pages ! - mais, qui plus est, elle lui donne toute sa saveur, un exhausteur de goût en somme ! Interaction terrible au menu. Développement, placement, gestion, affrontement ... j'oubliais dans la potion un zest de majorité pour les amateurs (de Kramer) avec le décompte des terrains de pelote, sans parler aussi des cartes évènements qui donnent du rythme et de la tension à l'ensemble. Et comment ne pas souligner parmi toutes ses qualités le caractère modulable du jeu pour ce qui est du plateau avec ces tuiles que vous disposez selon les matrices de votre choix rendant ainsi les parties plus ou moins agressives, ou modulable encore dans la durée par le nombre des matchs de pelote fixé au départ. Enfin, le thème et sa transposition. On peut véritablement parler de modèle du genre. Le jeu vous convie à une découverte de la société maya sous tous ses aspects y compris ludiques sans rien d'artificiel ou de plaqué sur les mécanismes! Le mieux au final c'est de découvrir tout ça par vous-même. Il vous en coûtera, cerise sur le gateau, quelques séances de travaux manuels - ce qui ne peut pas faire de mal à nos habitudes de consommateurs. Moi qui n'ai que deux pieds comme dirait Thomas Fersen, j'ai vécu ça comme une pénitence, je vous l'avoue, mais c'est le prix à payer pour jouer à ce bijou.

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22/01/2006

10
C'est terrible !
Bon d'accord il faut un peu de courage pour passer quelque heures à couper,coller, plier; mais quel bonheur!! 18 lapin est un jeu stratégique mais pas prise de tête tellement on plonge dans l'univers Maya. Dès une partie finie, on pense déjà à quelle nouvelle stratégie on va adopter à la prochaine.Les évènements aléatoires pimentent la partie et ajoutent un facteur temps qu'il faut savoir gérer.

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21/01/2006

10
Le lapin! Le lapin! Le Lapin!
Un jeu excellent qui n'a rien à envier à ses ainés. Tout d'abord, le matériel est de trés bonne facture. Ensuite le jeu lui même est un excellent jeu de gestion qui retranscrit trés bien son thème avec une mécanique à la fois classique et originale par plusieurs aspects. Cet ensemble est trés bien huilé. Il vous faudra tout de même faire une première partie afin de comprendre quelques fondamentaux pour éviter le hors course. En effet, comme à Age of Steam, un départ mal géré peut vous pousser rapidement à la banqueroute et il est ensuite extremement difficile de rattraper le temps perdu. Il est impératif de construire rapidement des réserves pour parer aux catastrophes. En bref, un jeu à fabriquer de toute urgence. Le seul inconvénient est le nombre de pions différents à trouver ou à fabriquer pour pouvoir jouer. Une planche de petits pions ressource à découper serait appréciable.

yahndrev

31/12/2005

10
mais...tu m'attaques là!?!
Une première partie à deux pleine de promesses. Il est sûr qu'au bout d'une vingtaine, les choix deviendront évidents mais pour l'instant, on a tout le loisir de tester les différentes options qui s'offrent à nous: guerre, commerce, monopole, blocage, sacrifice ou risque calculé. Un bon conseil: ne construisez pas trop prêt de l'ennemi et n'oubliez pas le palais dès les premiers tours. Félicitations pour ce jeu qui n'a pas à rougir devant "les grands"

Tonto

20/05/2005

10
A fabriquer de toute urgence !
Après 2 heures de "travail manuel" (collage & découpage) et quelques achats complémentaires (pions & marqueurs), quel plaisir de jouer à ce jeu qui est tout à fait à la hauteur des autres jeux de type JC (Joueur Confirmé) du site "Faites vos jeux" (Tabernacle ou Katmandou par exemple). Celui-ci est un jeu de développement, avec des bâtiments à construire, des ressources à exploiter, des voisins à surveiller et un contexte général très défavorable (guerres, famines, insurrections) qui vient très régulièrement raser les structures que vous avez mis plusieurs tours à construire... Heureusement, des parades contre le hasard existent, mais elles coûtent des ressources, de la place et du temps ! Le jeu est très fin, et l'on se trouve en constant équilibre entre surproduction (et donc gâchis) et manque de matières premières (et donc stagnation). Le démarrage de la partie est assez difficile (un peu comme à Age of Steam), car les ressources y sont particulièrement rares et les besoins multiples ! Il faut bien calculer son affaire... Au bout d'un certain temps, la confrontation avec les voisins devient inévitable (il faut bien ramener des esclaves pour les sacrifier) et le mécanisme des combats est très bien fait (un peu de hasard, mais pas trop). Pour terminer, le marquage de points de victoire se fait en "sacrifiant" ses ressources, ce qui ajoute encore au dilemme décrit plus haut. Je ne peux donc que conseiller ce jeu à ceux qui recherchent un jeu de développement difficile mais accessible par ses règles claires et simples. Il présente de plus un niveau de re jouabilité élevé, du fait de son plateau modulaire.

lohengrin75

20/02/2005

10