Le vrai jeu s'appelle Swashbuckler (Yaquinto). J'ai vu des commentaires qui qualifient 'Baston' de 'précurseur', là il y a clairement un grave abus : certes les ptits gars de Yaquinto ont disparu, mais ce jeu, ce sont eux qui l'ont créé !
Le thème est différent mais les règles sont les mêmes. Essayez l'original :)
Dans le jeu de Yaquinto je me rappelle avoir tiré un tapis sous les pieds d'un pote qui ne s'en est toujours pas relevé :)
Pas possible d'aimer Baston si on n'a pas connu les années 80.
Les bastons à coups de canettes, de chaine de vélo, de surin, tout y était.
Le jeu était très original à l'époque de par son fonctionnement (ordre et tours simultanés) et de par son univers (les loulous qui se foutaient sur la gueule dans un bar).
Je ne l'ai plus avec moi et ne sais pas si la recette pourrait fonctionner aujourd'hui, mais j'en garde d'excellents souvenirs.
C'était pas hier que je jouais à Baston, mon premier jeu de programmation. Les illustrations de Margerin c'était déjà du tout bon, ça sentait le rock et la bière. Pour l'époque, l'édition était pas si mal. Tout était en carton, mais on avait tout pour recréer un bar : des tables, des chaises, un flip, des bornes d'arcade, des boutielles, ... on avait tout pour équiper sa bande avec des cuirs et des casques de motard, avec des rasoirs et des chaînes, .... il manquait plus qu'un petit prétexte ...
Les règles étaient plutôt lourdes avec une feuille de perso façon jeu de rôle. Toute la difficulté était de programmer les actions de manière à ce que les personnages puissent s'affronter. Il y avait beaucoup de déchets dans les ordres, du coup les parties étaient longues (cela dit on avait pas trois tonnes de jeu dans nos armoires). Je me souviens de l'astucieux tableau des dégâts. Une feuillle qui coulissait dans un étui en carton qui permettait de faire évoluer les tables en fonction du jet de dès (un bon vieux d20 comme il se devait).
J'ai toujours envie d'y rejouer, juste pour le fun d'un souvenir, et aussi pour conserver une sorte de mémoire ludique.
J'ai acheté ce jeu à sa sortie, et je n'y ai joué que deux ou trois fois.
Je n'ai aucun problème avec l'approche simulationiste, même si elle nuit un peu à l'aspect ludique, à partir du moment où elle contribue à mettre le joueur aux prises avec les choix tactiques ou stratégiques qui se posent réellement dans l'affrontement simulé.
Mais, premier problème, est-ce qu'une bagarre de bar implique-t-elle toute cette tactique ? Non.
Et, deuxième problème, le système de jeu implique un tel aléa (hasard, mouvements adverses) que les réflexions tactiques se traduisent par un grand n'importe quoi sur le plateau, ça fait bataille (dé)rangée entre chimpanzés aveugles.
Reste les illustrations de Margerin...
Voilà un jeu qu’il est beau.
Bon, bien sûr les règles de bases sont toutes pourries, mais ça c’est pas grave.
Le fait est que si je l’ai acheté au départ c’est parce que je suis totalement fan de Frank Margerin (et pas de Faidutti !). De ce point de vue, les illustrations sont top, le matériel et le plateau de jeu bien foutus.
Après, il faut se faire ses « règles maisons » pour qu’il soit vraiment jouable, mais la base est suffisante pour que ce soit faisable et que ça fasse un jeu de plateau type « mini wargame » plutôt sympa.
En effet, le principe est très wargame : deux bandes rivales s’affrontent pour le contrôle d’un territoire ou sur certaines missions. Ici, au lieu d’être des orcs contre des nains pour le contrôle d’une mine d’or, par exemple, ce sont deux bandes de loubards qui veulent le contrôle d’un troquet ou récupérer un sac de poudre...
Bref, j’aime ce jeu, même si comme la plupart des jeux de ce pourtant grand, mais surtout prolifique créateur qu’est Faidutti, les règles originelles sont parfois à la limite de l’incompréhensible...
J'ai acheté ce jeu à sa sortie, mais ne l'ai pas gardé très longtemps. Après 2 ou 3 parties avec des amis, le mécanisme s'est révélé lourd et nous avons migré vers d'autres horizons ludiques.
Dommage car le thème était vraiment très sympa et original.
Les points positifs :
+ le style de jeu situé dans les années 70/80 avec des bandes de voyous rockers
+ les illustrations de Franck Margerin
+ la profusion de pions pour simuler une baston dans un bar (tables, chaises, chaines de vélo, bouteilles de bière, couteaux, etc...)
+ la variété des scénarios, et l'humour du concept
Les points négatifs :
- les ordres et résolutions de tour simultanés ne m'ont malheureusement absolument pas convaincu (c'est long à mettre en place, cela crée des situations certes roccambolesques, mais enlève toute possibilité de planification digne de ce nom)
Verdict sans (r)appel :
En pleine période Margerin avec Lucien, en pleine phase Renaud avec entre autres "marche à l'ombre", ce jeu a vite fini dans mon épuisette. Quelle joie de découvrir les pions, les scénarios, l'univers retranscris. Et puis, ce fut la douche froide quand j'ai du me rendre à l'évidence : les ordres sont trops compliqués à mettre en oeuvre, et donner tout le temps des coups de poing ou de santiags dans le vide (parce que les résolutions sont simultannées), cela m'a vite lassé
Holala, comment vais-je faire???
C'est un des tout premiers jeux que j'ai acheté, je ne peux décement en dire du mal... Bon le système a très mal vieilli et est très très lourd (presque aussi indigeste que les règles). D'ailleurs, à l'époque déjà on avait bricolé des règles avec les copains pour y prendre plus de plaisir.
Notes:
5/5 pour la nostalgie de nos bastons au son de Renaud et des béru,
1/5 pour le système de jeu,
2/5 pour le matériel (j'adorais les plateaux modulables, le mobilier, les pions canette de bière et les crans d'arrêt).
C'est le genre de jeux auxquels jouaient mes ainés à l'époque où je lisais Casus Belli et ne jurais que par le JDR. C'est comme ça que je suis passé à côté de Terrain Vague, Full Metal Planet, Supergang...
Disons que j'y ai joué récemment, avec ces aînés là, justement, et il flottait dans la pièce une bonne odeur d'âge d'or, de fanzine, et d'amateurisme bon enfant. J'ai aimé ces parties trop longues, ces règles floues et cette mise en place qui n'en finissait plus.
Tiens, je pense que le week-end prochain, je vais me faire un Car Wars!
Ouah les règles! Quand j'ouvre la boite y'a autant de nostalgie qui en ressort que d'heures passées à essayer d'y jouer. La fiche de perso avec tous ses détails c'est bien, mais de là à gérer mouvements, actions et l'toutiquanti, l'patron du troquet y t'expulse déjà!
Comparer aux jeux actuels la note serait de 2/5, mais comme c'était un précurseur, il mérite plus.
Baston date de 1980 et ca se voit. Les mécanismes sont lourd, la programmation pénible et la résolution peu pratique, les loubards passant leur temps à taper dans le vide. Je veux bien qu'ils soient bourrés mais bon...
Dommage , car le thème est unique et les idées sont originales: effet de l'alcool, lancer de tessons de bouteilles, utilisation du décor, etc.
Les scénars sont bien sympatoches également.
Bref un jeu qui mériterait d'être refondu avec des règles plus fluides et moderne, le succès serait immédiat.
En l'état, la boîte va continuer à caler le flipper du troquet de Marcel.
Baston est un bon jeu pour qui ne s'attend pas à du fun, ce qui est très (trop?) suggéré par la boîte et les scénarios.
Un peu trop de sérieux, dès règles complexes, pas très claires... et des parties qui dépassent allègrement les 2 heures.
Bref, c'est un jeu de programmation: anticipez les mouvements de votre adversaire, comme sur un wargame tactique, avec des tas de trucs qui viennent sur le chemin de vos personnages.
En bref, Baston est au rire ce que Cash'n'guns est au sérieux d'une messe...
Si vous en êtes conscient, vous aimerez! Comme moi...
Un thème trés "sympathoche" desservi par un esthétisme trés fidèle au thème; Baston pourrait être un trés bon jeu. Le problème vient de son système de jeu emprunté aux wargames (et pas forcément les meilleurs): c'est lourdingue.
En bref, avec un système beaucoup plus souple, Baston aurait connu plus qu'un reguin d'interêts de la part de joueurs nostalgiques.
Un excellent jeu de programmation, où l'on code en secret les ordres donnés à ses loubards en train de se bastonner dans un bar. Les canettes volent, les coups de boule casqués s'abattent... parfois dans le vide. Alors on se met à plusieurs sur le même, on le coince dans contre le flipper, on l'étale et on taxe... vite avant l'arrivée des flics.
Le jeu peut paraître lourd au regard de ce qui se fait maintenant; mais "à l'époque" ça tournait bien, pas de raison pour que ça ne tourne pas aujourd'hui.
Et puis on s'est tellement éclaté, au propre comme au figuré, que l'on ne va pas renier ses origines... ;-)
Bon, très franchement, pour une fois, j'ai envie de laisser mon côté rationnel de côté. Baston, c'est pour moi du souvenir et de l'émotion. J'ai mis la moyenne à ce jeu mais j'aurais voulu pouvoir ne pas le noter.
Baston est bon ou pas, peu importe. C'est un jeu avec un thème fort, original et marqué. A partir de là, le système de jeu est secondaire. Si vous adhérez à "l'esprit", vous passerez outre.
Si comme moi vous avez aimé Renaud (celui d'origine), ou Lucien, allez-y !
Baston est une expérience à vivre !
Je trouve ce jeu très amusant. Je l'ai découvert il y a bien longtemps, chez Silkim. A l'époque, l'ambiance et la liberté d'actions m'avait convaincu.
Maintenant, avec le recul, je relirais bien les règles pour en refaire une partie.
C'est tellement marrant de casser une bouteille sur une table et de poursuivre ses adverseaires jusque dans les toilettes pour leur taillader le dos :-)
En plus, ce jeu repose sur un système de programation d'ordres que j'aime de plus en plus.
Le premier vrai gros lourd jeu de simulation auquel j'ai joué et qui m'ai fait rêver.
Et même maintenant avec le recul, je trouve que c'est de loin pas le plus mauvais. Il y a certain jeu bien plus récent auquel je ne suis pas prêt à réessayer, alors que baston, je le ressort volontiers de temps en temps. Et non, ce n'est pas seulement par pure nostalgie. C'est que c'est vraiment un jeu ou l'on s'amuse beaucoup. Qui reste intéressant jusqu'au bout, ou l'on voit avec horreur ses personnages devenir invalide et ou l'on rigole grassement lorsque ceux des autres trinquent.
Bon faut avoir de la patience avec ses petits bouts de cartons qu'il ne faut surtout pas brusquer au risque de compromettre la partie.
Mais à part ça, les possibilités sont telles, qu'on en excuse la lourdeur des règles et que tout soit en carton. Une fois le système assimilé, on peut vraiment se mettre à la place des personnages et on n'a plus qu'à leur faire faire ce qu'on veut. Contrairement à tout les autre jeux que je connaisse, on ne pourra jamais dire : Ah non, je ne peux pas faire ça, les règles ne me le permettent pas.
Un très bon jeu pour ceux qui ont toujours rêver de faire évoluer des petits bonshommes qui se taper dessus de façon ma fois assez réaliste.
Certes lorsque je veux le ressortir il faut que je prevoie 3 jours à l'avance pour relire les règles mais bon c'est pas grave tout ça.
Avec un background rarement égalé dans un jeu de société, baston nous plonge dans une époque pas si lointaine ou les chansons de renaud n'était pas molle du genou et ou Margerin excellait au crayon.
Un jeu fait pour s'évader... (du zonzon)