Ça fait partie des premiers jeu que j'ai découvert et j'ai été bluffé. En effet, je ne connaissait pas tous ses mécanismes de base (majorité, cartes spéciales, bonus distribué...) et j'ai adoré ce condensé d'1 heure où l'on est concentré sur ce que l'on va faire tout en gérant sa main. La victoire se joue souvent sur le fil et au coup près. Très, très bon. Même avec plus de bouteille dans les jeux, je le trouve remarquable.
***5 parties jouées***
Voici l'un des plus beaux jeux de ma ludothèque : quel plaisir de retourner les bâtiments une fois construits, et les illustrations des cartes sont magnifiques.
Il faut gérer sa main (jouer la valeur - donc la couleur - ou le pouvoir ?), contrôler les dragons, ramasser les cristaux et surveiller ses adversaires. On passe un agréable moment à récolter les différents bonus et à faire la course à l'obélisque.
D'agréables moments passés, dans un format relativement court (1h30 maximum).
J'ai bien aimé ma seule partie de ce jeu. Pour un jeu de placement, il a le mérite d'avoir une très belle esthétique avec de jolies couleurs, des graphismes soignés et des cartes agréables à manipuler.
Les règles sont d'une simplicité agréable. Seuls les pouvoirs des cartes nécesitent une réflexion accrue mais après quelques tours, on les a vites retenus. Ce côté hasard n'est pas déplaisant, surtout que l'on n'est jamais bloqué. Même si l'on ne pioche pas les cartes souhaitées, les pouvoirs et les nombreux quartiers permettront de se rabattre sur un autre coup.
Enfin, le système de points fait qu'il semble rare de coller une raclée aux autres, même à des joueurs débutants. Les parties semblent toujours serrées ce qui a le mérite d'augmenter la convivialité du jeu.
Car ne nous y trompons pas: c'est essentiellement un jeu de pose de combinaisons de cartes. Mâtiné d'un peu de placement.
Le jeu est très intelligent: le côté "coopératif" mais pas vraiment de la chose est un plaisir, et fonctionne très bien. En effet, on ne peut pas tout faire par soi même, donc c'est bien quand l'adversaire y mets un peu du sien. Mais alors pas trop quand même; hein, il faut quand même faire plus de points que lui.
Un régal.
Voila un jeu très agréable. Les parties coulent toutes seules, chacun cherchant à optimiser l'utilisation de ses cartes en se baladant nonchalament sur le plateau... Car c'est finalement là la force de ce jeu : c'est une promenade aussi bien bucolique que ludique, le perdant comme le gagnant ayant pris grand plaisir à faire leur petit bonhomme de chemin dans cette chère cité de Blue Moon, combinant leurs cartes aussi bien que possible, optimisant leur parcours, le tout en un peu moins d'une heure...
J'aime les jeux où le premier qui arrive à l'objectif gagne. Comprendre "qu'on n'amasse pas des pv ou de l'argent et on voit qui gagne à la fin". Cela crée toujours une tension supplémentaire et une course à la victoire des plus ympathique.
On retrouve cet effet là dans blue moon.
J'aime aussi le double intéret des cartes : elles servent à construire par leur valeur mais chacune d'elle a une fonction spéciale qui peut être utilisée à la place. ça, c'est du déjà vu mais c'est un mécanisme qui rend l'utilisation de ces dites cartes très subtile.
J'aime aussi le côté coopératif qui peut se dégager des parties : construire ensemble des batiments mais pas trop, afin de laisser un adversaire au choix en carafe... mmm, c'est bon ça.
L'esthétisme du jeu est très réussi, les parties rapides.. c'est du tout bon
Alors pourquoi 3/5 seulement ?
Parce que j'ai du plaisir à y jouer mais pas un grand plaisir. Je ne saurais dire pourquoi, c'est juste la tête de pouic que je fais quand j'y joue. Et puis, j'ai mis plein de 4 à des tas de jeux que je préfèrais alors... Peut être qu'avec le temps...
Blue Moon City est un très bon jeu !! Normal Knizia est derrière cette production. C'est avant tout un jeu de course à la ressource et de gestion de sa main de cartes. C'est assez léger et court pour être familial et donc accessible à tous, mais aussi assez fin et très tactique dans les derniers moments de la partie pour être un jeu un peu plus profond. A deux le jeu est en tous cas pour moi très tactique et même un peu stratégique.
Ah oui, important, comme il a déjà été dit dans les avis précédants, le jeu est très beau, surtout les illustrations des cartes et les bâtiments construits.
**Donc si vous cherchez un jeu leger/moyen, pas trop long, de la gestion de cartes et de ressources, de la tactique à 2 joueurs et un jeu très joli à manipuler et à regarder : ce jeu est un très bon choix.**
Très agréablement surpris par ce jeu.
Il y a bien évidement une part de chance, mais la tactique est omniprésente. Où faut il mieux se positionner pour disposer d'un maximum de cristaux, d'écaille de dragons ou encore pour récupérer 2 cartes supplémentaires.
La récolte des cristaux est très lente au début, puis s'accélère soudainement en fin de partie lorsque chaque bâtiment construit vous fait gagner également les cristaux des batiments alentours.
Une très bon jeu
Je ne connais pas le monde de Blue Moon, et bonne nouvelle, cela n'a pas d'importance pour jouer à ce jeu.
Autre bonne nouvelle, ce jeu est équilibré, assez rapide, et le matériel est de bonne qualité. Bref, en général 45 minutes assez agréables à passer ensemble autour de ce plateau variant partiellement à chaque partie.
L'accroche "you saw me standing alone" est un paradoxe, car il vaut mieux la plupart du temps rester proche des autres joueurs pour construire près d'eux et bénéficier des bonus accordés par les constructions voisines.
Un jeu d'opportunisme, d'adaptation et de gestion des cartes.
A la fin, terminer par un déplacement direct au centre et un double coup de cristal pour dribbler vos adversaires d'un soir...
Annoncé à 30 Euros sur Tric Trac en ce début 2007, il tourne au-delà de 40 Euros auprès de mes détaillants belges favoris, et là je pense que c'est un peu cher pour ce jeu.
Plusieurs parties jouées.
Quel plaisir pour les yeux que ce jeu de majorité. Et pour ne rien gacher, il est prenant et d'une durée correcte.
Les (+) :
- Le matériel bien sur (tuiles et cartes de toute beauté)
- Le principe du jeu qui colle bien au thème
- La double utilité des cartes (en valeur de construction et en pouvoir qu'elles peuvent octroyer)
- Les différentes stratégies pour acquérir des diamants et donc l'emporter (en participant à l'édification de l'obélisque)
- La modularité du plateau qui evite la répititivé des parties et un renouvellement des stratégies de placement
Les (-) :
- le coté parfois alambiqué des combinaisons de cartes
- la masse d'informations a retenir lors des premières parties pour des publics novices
Ce qui frappe au premier abord dans Blue Moon City, c’est le matériel somptueux. Les illustrations des tuiles (recto verso) et des cartes (toutes différentes) sont une vraie réussite. Je trouve même les petits dragons très mignons. Un matériel qui donne envie de jouer.
Derrière ce matériel se cache ce qui pourrait passer pour un jeu de majorité. Du moins aussi longtemps qu’on ne l’a pas essayé. Car très vite on s’aperçoit que l’intérêt réside moins dans le fait d’être majoritaire quelque part que présent dans les bons coups. Opportunisme, le mot est lâché. Reste qu’en bon opportuniste il faut aussi parfois savoir être majoritaire aux bons endroits.
Autre élément important, la gestion de sa main. La plupart des cartes ayant deux fonctions (point ou pouvoir spécial) le champ des possibilités d’une main est plutôt vaste. A vous de trouver la meilleure. Les amateurs de combo devraient être ravis.
N’étant pas fan de Blue Moon le jeu de cartes, c’est avec beaucoup d’appréhension que j’abordais ma première partie de BMC. Ce jour là nous avons testé Balam et Ave Caesar entre autres, c’est pourtant Blue Moon City qui est ressorti du lot. Ma femme a littéralement adoré. Si ça ce n’est pas un gage de qualité …
matériel magnifique avec des super illustrations, une grande réussite à ce niveau là. pour le reste comment dire... ah oui, on s'emmerde franchement. on bouge son pion, on joue des cartes et voila on discute pas vraiment (ambianc e aventuriers du rail un peu, on joue à plusieurs mais y a pas d'interaction). tactiquement c'est plutôt bof, pas vraiment de choix on est guidé par les cartes que l'on pioche.
donc voilà un grand ennui malgré un matériel qui fait envie c'est dommage
Comme tout bon Knizia, c'est tendu, assez simple, malin etc... Comme c'est une constante de l'auteur, ça ne surprend plus et Blue Moon City est dans la norme de l'auteur, c'est à dire bon, mais il n'a pas la petite étincelle qui fait que...
Mais il est bon quand même.
Matériel superbe, mécanique pure et enivrante (gérer sa main de cartes pour avancer son personnage et ravir les majorités) et surtout équilibre parfait laissant la place à un suspens étourdissant à la fin car tout le monde peux gagner jusqu'au dernier moment: bref un grand moment de plaisir (partagé) !!!
(à bas tous ces jeux où les dés sont jetés dès le début car mal pensés, pas assez testés, pas pro!)
Blue Moon City m'a fait un peu penser aux Aventuriers du rail. Les tous premiers tours, on se laisse diriger par le jeu, avec une impression d'être fortement dépendant du tirage des cartes.
En réalité, les possibilités offertes par les différents pouvoirs de celles-ci sont suffisants pour avoir pas mal de choix... en début de partie. Il faut donc impérativement bien aborder ses premiers tours.
La gestion de sa main est primordiale, et il vaut parfois mieux attendre un peu que de faire un coup en apparence super balèze, mais très coûteux en cartes. Car passer ensuite un tour "à blanc" peut être très douloureux.
Etant donné la faiblesse des bonus pour le joueur majoritaire, ce n'est clairement pas là-dessus que se fait la différence entre les joueurs, sauf peut-être dans une config à deux joueurs. Se faire un maximum de plans à deux, voire quelques uns tout seul, même si cela est un peu plus cher, me semble une des clés du succès, sachant que les meilleurs coups sont surtout offerts par les bonus dus aux constructions adjacentes.
Bien entendu, dans la même veine, la course aux écailles est un jeu dans le jeu primordial. Profiter de ce qu'un petit malin a amené deux dragons sur une tuile pour y placer un petit cube, pourquoi pas en faisant venir le troisième pépère, c'est toujours rentable, même si le cube en question ne fait pas franchement partie de son réseau.
Un excellent petit Knizia léger, que je rangerai amoureusement entre les Aventuriers du Rail et la Tour de Babel.
*Nombre de parties : 3*
Le matériel est superbe, le mécanisme simple, mais en jouant je me suis senti frustré par les cartes qui n'allaient presque jamais dans mon sens. Peut-être aussi une configuration du plateau peu optimisée était-elle en cause...
Je suis sûr qu'il doit être pas mal, mais si c'est pour subir la partie, je préfère des jeux plus dépaysants. En effet, ne jouant pas à Blue Moon, l'univers de Blue Moon City m'est inconnu, et je n'y suis donc pas rentré.
A essayer pour se faire son avis.
Voilà un jeu que l'on ressort souvent du placard (à 2 ou à 3), et qui jusque là n'a déçu personne dans mon entourage.
Blue Moon City est un jeu moyen dont les parties durent environ 30 - 45 minutes.
Les points positifs :
- Des illustrations superbes et un matériel nickel.
- Un plateau de jeux différent à chaque partie.
- Des règles simples, expliquées rapidement.
- Des tours de jeu rapides, où personne ne s'ennuie.
- Des choix permanents à faire à chaque tour, dans la gestion des cartes et le déplacement de notre pion ou des dragons.
- Des cartes à double emploi.
- Le fait de pouvoir récupérer des cristaux grace aux écailes de dragon.
- Des parties très tendues.
Bref un jeu moyen parfait, simple d'accès, riche en choix tactiques, ou l'opportunisme a sa place, très fluide et très tendu.
A noter que je ne suis pas du tout fan du jeu de cartes du même nom.
PS : Pour des paties plus intéressantes, nous avons opté pour retirer du jeu les cartes joker qui limitaient trop à notre gout les prises de risque en facilitant le jeu).
Tout est bizarre dans ce jeu : le mécanisme, le bâtiments, la façon de gagner, les cartes, le design et le nom. Je suppose que c'est voulu par l'auteur.
Bizarre, mais cohérent.
Rien que pour le graphisme, le jeu en vaut la chandelle.
Blue Moon City développe 2 concepts intéressants:
- un aspect coopératif (compétitif) pour terminer des constructions
- une évolution au cours de la partie de l'intérêt de construire certains bâtiments après d'autres
Le reste tourne sans problèmes grâce à un jeu de cartes avec actions associées assez fluide et vite assimilé.
Reste qu'il y a un peu goût d'inachevé: je ne sais quoi, un grain de folie, une idée originale qui rend le tout un peu tristoune déjà après 3 parties.
A 4 joueurs, j'ai la désagréable impression qu'on peut rester en marge des autres plusieurs tours durant (le 1er commence un batiment, le 2ème suit, le 3ème clôt, le 4ème ouvre un autre batiment à portée, parfois boudé par les autres au vu de leurs cartes...).
A 3 joueurs, les parties sont plus tendus, voir on a l'impression qu'on va tous finir dans le même tour.
Le tout est magnifiquement illustré ce qui rend l'ensemble agréable à manipuler/regarder.
Du Knizia moyen, mais du Knizia quand même :P
Expérience : 3 parties à 4 joueurs
Il faut donner du crédit à Knizia. On sait depuis longtemps, et ça s'est vérifié encore récemment (Beowulf, Babel ...), qu'il vaut mieux rejouer à ses jeux qui sont souvent construits en couches et que chaque partie permet d'affiner sa perception du jeu, bref l'enrichit.
Blue Moon City, à la base, est une trahison compléte du jeu de carte du même nom. Au lieu d'un jeu d'enchere déguisé en jeu d'affrontement, on a ici un jeu de construction / majorité / adaptation / course. On peut aimer l'un et détester l'autre, sans probleme, puisque la seule passerelle entre les deux semblent être les illustrations des cartes.
La regle s'explique en 3 secondes, le tour de jeu est rigide et rapide (je bouge / je construis / je pioche - en jouant une ou deux cartes au milieu en bonus) et tout semble bien trop basique pour interesser longtemps.
Sauf que. On est habitué aux bonus de construction, genre je suis majoritaire (Turmbau vob Babel) mais ils sont ici un leurre complet puisque finalement completement faible comparés aux avantages de construire proche de batiments déjà construit (ce qui y ont joué me comprennnent, les autres non - il faut essayer, hé). Blue Moon City se transforme alors en un jeu de chat et souris où chacun essaie de faire construire l'autre à coté de l'endroit où il s'est placé et où la moindre construction complétée déclenche invariablement une chaine d'événements précis, pas faciles à répérer au début.
On rajoute une petite couche avec la gestion écaille de dragons (un jeu dans le jeu), des cartes à deux utilisations possibles (dilemme, dilemme), un temps de jeu hyper optimisé (45 minutes à la louche) et , mesdames et messieurs, on dirait bien que we have a winner.
Pas du niveau Knizia Age d'OR, mais winner quand même.
Ah oui j'oubliais : superbe travail de Vohwinkel sur les illustrations de batiments.