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Tous les avis sur Byzantium 2005

33 Résultats

Une réussite
Un pur Wallace. Plus léger que Struggle il réussit parfaitement le mélange gestion-conquête. On est peut être plus dans le jeu de gestion. C'est un jeu trés exigeant et assez dur mais le plaisir est vraiment au rendez vous. Wallace une fois de plus réussi brillament un jeu alliant mécanisme et thème.

benben

01/09/2008

10
La lente agonie de l'empire byzantin
Voila un jeu de conquête couplé à des mécanismes à cubes". C'est d'ailleurs le seul reproche : ces petits cubes gâchent l'immersion. Mais heureusement le jeu est tellement tendu, l'impression de revivre cette époque charnière qui vit mourir à petit feu l'empire byzantin est si forte que l'on fait vite abstraction du côté abstrait (c'est humain une phrase pareille?). J'ai du mal à voir à quoi correspondent ces cubes : argent? Influence? Les règles sont assez simples mais on peut facilement se tromper de ligne d'armée au début quand il s'agit d'attaquer ou défendre. Mais cela vient rapidement. Bref c'est un bon mélange de l'école allemande et du jeu de conquête à l'américaine. J'ai beaucoup aimé le style graphique de la carte(dessins faits mains dans le style des gravures de l'époque).

Vieux chat

03/08/2008

8
Voir Byzance et mourir
*Byzantium* est encore un de ces jeux que l’on aurait bien du mal à classer quelque part, tant il s’amuse à briser tous les archétypes connus. Car non content de faire s’évanouir la barrière qui sépare habituellement les jeux de conquête des jeux de gestion, *Byzantium* propose aussi aux joueurs une révolution majeure : celle de revivre la guerre des arabes contre les byzantins non pas en incarnant l’un des protagonistes, mais depuis les deux camps en même temps. Chaque joueur représente donc une famille qui cherche à étendre sa sphère d’influence, et à tirer profit de l’Histoire en marche. Une Histoire qui de toute façon suivra son cours au travers des joueurs sans qu’on s’en rende vraiment compte, avec la prise inexorable des villes byzantines, le démantèlement de la Perse, et peut-être même la chute de Constantinople. Le fait de posséder des intérêts divergents oblige donc à un dualisme particulièrement déstabilisant de prime abord, mais duquel provient tout la richesse du jeu : deux armées à gérer, deux trésoreries étanches, deux échelles de victoire qu’il faut veiller à ne pas trop déséquilibrer, et des positionnements qui peuvent virer à l’auto-blocage, puisque même entre factions ennemies on ne peut s’attaquer soi-même. Autre grande nouveauté, le système de jeu se fonde presque entièrement sur de la gestion de cubes, que l’on va devoir affecter selon ses priorités : pour effectuer des actions, recruter des armées arabe ou byzantine, se déplacer, renforcer des villes, fomenter des guerres civiles, construire des monuments. Une gestion très inhabituelle, donc, d’autant que chaque choix ouvre ou ferme des possibilités pour les actions futures, mais une gestion tout de même ; le hasard y est d’ailleurs largement contrôlable, puisque chaque attaque peut être dosée de manière à garantir l’issue des combats, et qu’avec les compensations des pertes on en vient même parfois à espérer perdre des batailles. Enfin, il y a cette formidable menace de la prise de Constantinople, qui maintient une pression constante sur les joueurs, puisqu’avec cette épée de Damoclès on ne peut se permettre de laisser un joueur s’envoler en points arabes, au risque qu’il mette un terme à la partie prématurément. *Byzantium* est donc un jeu que j’ai trouvé extraordinairement prenant, très stratégique, et profondément original ; il est en outre servi par un matériel admirable qui contraste totalement avec les productions habituelles de Warfrog. Son système largement contre-intuitif en fait toutefois un jeu exigeant, d’autant plus difficile d’accès lors de la première partie que les règles multiplient les cas particuliers. Il faudra donc certainement attendre la seconde partie pour savourer sa richesse et les nombreuses voies stratégiques qu’il offre, mais passé ce cap, *Byzantium* promet des parties captivantes, toujours incertaines, empreintes de passion et de combats épiques.

bilbo

24/06/2008

8,4
Dans le top 3 des meilleurs jeux apparus depuis 2000
Bon, j'avoue, rien de ce que conçoit Martin Wallace ne me laisse indifférent. Et je préfère les jeux de conquête aux jeux de gestion. Byzantium ne pouvait que me plaire. Mais là, je suis bluffé, et le jeu rejoint Struggle of Empires dans mon panthéon. Les règles ne sont pas très clairement présentées. Elles ne sont pourtant pas très compliquées, et on en comprend très vite la logique, et les redoutables choix qu'elles vont imposer. Comme toujours chez Wallace, on retrouve une interaction entre joueurs maximale, un jeu serré, très dense et riche, avec des mécaniques très originales qui ont toujours une justification par rapport à la thématiquer ou période historique évoquée. A essayer de toute urgence !

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14/11/2007

10
Querelles byzantines
Pour commencer, j'ai trouvé la règle littéralement imbitable. J'y ai passé la semaine et après l'avoir relue maintes fois, consulté les FAQ, forums et autres erratas et passé encore une bonne heure dessus, nous avons quand même fait des erreurs de jeu... Une des règles les pires que je connaisse en somme, pour un jeu qui est relativement fluide et logique une fois qu'on a perdu sa première partie à apprendre le jeu. Le thème des querelles intestines fatales à Byzance est extrèmement bien rendu dans la mesure où l'on s'attaque un peu soi-même en instrumentalisant la conquète arabe et la résistance byzantine. Même les Bulgares et les Perses sont de la fête. Il n'y a que trois tours mais les possibilités d'action sont si nombreuses que ça peut durer des plombes en fait. A part ce reproche sur la forme, le jeu est non seulement très beau, sans doute ce que Wallace a fait de plus beau d'ailleurs, et on retrouve sur le fond la saveur d'un bon croisement ludico-historico-calculatoire à la Wallace, au moins aussi bon que Princes de la Renaissance... et largement aussi tordu et compliqué que Struggle of empires. Du bien lourd, donc, mais aussi du bien bon si on aime se prendre le chou jusqu'à pas d'heure autour d'interminables querelles byzantines. [Plus tard] Après en avoir enchainé plus d'une, je révise mon avis pour lui mettre 5/5 ce qui est assez rare (d'habitude c'est l'inverse). Une fois qu'on sait y jouer, Byzantium apparaît étonnement fluide et même rapide, toutes proportions gardées. C'est un jeu très stratégique, où le placement est déterminant, la gestion des possibilités d'actions, évidemment, mais aussi où il est primordial d'avoir un oeil sur le plateau de l'adversaire, comme à Puerto-Rico, le tout pimenté par la dimension tactique des assauts, et un peu de tension bienvenue lors des jets de dés. Le jeu tourne excellement à 2 ou à 3 joueurs, aucune partie ne ressemble à une autre, que du bonheur.

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15/09/2007

10
Gare aux Bulga-a-a-a-reux
**Type de jeu :** Un jeu anglo-allemand, wallacien, quoi. **Nombre de parties jouées :** 8 **Avis compendieux :** Un bon jeu bien ficelé, comme souvent (toujours ?) avec M. Wallace, où on allie le fameux procédé de frustration du manque d’actions possibles à réaliser typique des jeux de l’école allemande au souffle épique des jeux anglo-saxons. On est loin du jeu de conquête pur et dur, on doit gérer des cubes, des sous, essayer d’être plus finauds que les autres sur le placement et le déplacement de ses armées, les prendre de vitesse, prendre les actions spéciales qui leur seraient utiles, oui mais voilà bien évidemment, ils ne se laissent pas faire si facilement les autres comme de bien entendu, hop, ils vous passent devant avec leur armée, ce qui vous oblige à plus vous déplacer, alors que vous étiez en train de faire la cour au Calife… **Clarté des règles (3) :** Martin Wallace n’est pas connu pour la limpidité de ses règles, mais elles se laissent comprendre. Il y a une petite coquille dans la traduction (à propos du coût des déplacements, il s’agit bien de payer les déplacements supplémentaires en cubes et non en argent). Ce qui est dur à expliquer et à faire retenir aux gens est les différentes actions possibles car il y en a un nombre relativement élevé. Mais le plateau aide à en visualiser pas mal, et il ne faut pas hésiter à photocopier la séquence de jeu de la fin des règles pour les donner aux joueurs. **Qualité du matériel (4) :** Quand on voit Age of Steam à côté, on se dit que Byzantium est très beau (même si des gens arrivent à dire que le premier est beau). Et ce n’est pas faux : les plateaux individuels à la Puerto Rico et autres sont joliment décorés tout en n’oubliant pas le côté fonctionnel, le plateau est lui-même assez agréable, avec des couleurs douces (oui, la douceur, dans un monde en guerre, c’est bien) et des dessins naïfs (naïf, pour un dessin, c’est pas une injure), les petits cubes, bon, ce sont de très jolis petits cubes, en bois et tout, bien cubiques et tout, le seul truc, ce sont les habituelles pièces de Warfrog en plastoque moche et qui ont la désagréable manie de se ficher entre le gras du doigt et l’ongle, là où ça fait mal, quand on essaie de les attraper, et les rondelles qu’on met sur les villes qui sont incompréhensiblement plus hautes que sur les illustrations des règles et qui font qu’on se retrouve avec des piles de ville très hautes et quelque peu branlantes (j’ai joué avec des jetons plus fin qu’un joueur avait achetés, on distinguait très bien les villes de taille 1, 2 ou 3 et ça rendait mieux). D’aucuns trouvent que l’illustration de la boîte fait très « bollywood », voire pizzta (ou quitch, je ne sais plus). **Reflet du thème (4) :** Je ne connais pas du tout la période à mon grand regret car cela a l’air bien intéressant. C’est un jeu de conquête très original par son mécanisme (puisque tous les joueurs contrôlent tous les partis en puissance) qui fait bien ressentir le choc sarisses sur les rondaches (euh, c’est complètement anachronique, ça), mais surtout la difficulté de lever des armées puissantes, de les entretenir, de les mener au combats, d’éviter celles qui sont plus puissantes, d’éviter leur épuisement trop rapide, voire de choisir de les sacrifier pour ne pas avoir à les entretenir. Mais, par rapport aux jeux de type card-driven par exemple, il manque des éléments de jeux qui évoquent de vrais événements historiques et tout, et qui donneraient le souffle historique en plus du souffle épique. **Avis comportant ratiocinations et autres superfétations :** Ah, alors, ces fameux Bulgares, qu’il y en a un qui croit que c’est un bug. C’est le sel du jeu, le trait de génie de l’auteur, mais c’est difficile à maîtriser. J’ai eu une partie où une joueuse a dit : « Ah, tiens, et si j’attaquais Adrianople avec les Bulgares ? » ; « Mais non pauvre folle qu’on lui dit, si tu fais ça, le joueur suivant peut attaquer Constantinople et gagner » ; « Ah ? Bon, mais je veux voir ». Et paf, ce qui devait arriver arriva, quelques secondes plus tard, la partie était terminée. Ca vous gâche des parties, ce genre de choses, m’enfin bon. A part ça, qu’avons-nous ? Un jeu où l’on engrange des points facilement au début en prenant le contrôle de villes, tout en prévoyant l’avenir puisque les villes rapportent des sous ; au bout d’un moment, on se dit qu’il est grand temps de se battre, et ce sont souvent les Arabes qui s’y mettent, et on voit une vague blanche (les villes arabes sont blanches) déferler sur l’empire perse dont tout le monde se fout éperdument et qui sert de défouloir aux velléités belliqueuses des différents joueurs. Puis vient le temps de l’empoignade entre les forces arabes et byzantines, parfois cela tourne à l’avantage des Arabes plus puissants au début, s’ils sont bien gérés, parfois à l’avantage des Byzantins, beaucoup plus riches au début. Ceci est évidemment une façon possible de déroulement des événements, je ne doute pas une minute que d’autres joueurs aient pu voir des évolutions assez différentes. Il faut en cours de partie tenter de conserver ses villes byzantines, pour conserver ses revenus et avoir des points à la fin, développer ses Arabes pour leur donner une manne financière et leur permettre de prendre des points, bref, jouer sur les deux tableaux, car il ne faut pas oublier qu’un trop fort développement byzantin par rapport au développement arabe serait préjudiciable. A côté de cela, tout un tas de petits mécanismes annexes qui ont cela dit une importance certaine et qui pimentent bien le jeu tout en lui donnant son lustre historique. Ca bouge, c’est dynamique, il y a des combats, du sang, des larmes, de la gestion, des coups tordus, des alliances, bref, que du bon, et gare aux Bulgares…

Meeeuuhhh

10/01/2007

10
Byzance brûle-t-elle ?
Après Liberty, Martin Wallace récidive avec Byzantium. On ne change pas une équipe qui marche puisqu'on retrouve le principe de la mort subite et le contrôle de piles de tuiles. Il faut cependant ajouter des idées originales qui démontrent une fois de plus que, contrairement à d'autres, Wallace est capable de se réinventer à chaque nouveau jeu qu'il crée. Ici la nouveauté repose sur le double tableau de progression qu'il faut équilibrer sous peine de perdre la partie. Le système est bien pensé et fonctionne tout au long des trois tours que durent la partie. Le jeu souffre cependant de quelque défaut. Le premier étant l'une de ses qualités : il est trop riche et donc difficile à expliquer aux autres joueurs. A titre d'exemple, chaque joueur peut durant son tour accomplir plus d'une dizaine d'actions différentes qu'il faut donc retenir. L'autre point noir repose sur le matériel car force est de constater que les tuiles présentées dans le manuel ne sont pas les mêmes que celles présentes dans la boîte. Celles-ci sont d'ailleurs moins pratique car plus petites et plus épaisses, elles ont donc tendance à s'écrouler au moindre choc. Enfin, il est difficile sans beaucoup d'expériences de lire la partie dès le premier tour, il faut en effet attendre le second pour commencer à établir une stratégie correcte. Byzantium est un bon jeu que je place volontier à côté d'un Res Publica. Johan HUBER

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31/05/2006

8
Presqu'aussi bien que Struggle et Conquest
Autant le dire tout de suite, j'ai mis 5 à ce jeu, alors que je pense qu'il vaut 4. Mais trouvant le 1 noté par un autre joueur à cause d'un "soit-disant" bug particulièrement injuste (il n'y a pas de bug, il faut gérer correctement les bulgares et les arabes), j'ai mis 5 pour contre-balancer la moyenne de ce jeu qui est vraiment excellent. Dabord il faut signaler que c'est le premier warfrog que je vois avec un matériel esthétique. Le plateau et les illustrations sont vraiment très belles et cela nous change de la laideur habituelle des Ages of Steam et autres Struggle of Empires. Ensuite les mécanismes du jeu sont ... Comment dire ?... C'est du Wallace quoi !... C'est à dire que c'est super bien pensé et que ça tourne comme une horloge. Wallace et Knizia sont les deux concepteurs de jeu que je connaisse qui me font régulièrement cet effet. Je reste souvent pantois devant la beauté et l'efficacité des mécanismes de leurs jeux. De plus Byzantium n'est pas une refonte d'un jeu précédent mais utilise des concepts vraiment originaux. Le fait que tous aient à gérer les mêmes peuples (Byzantins, Arabes et même Bulgares) est un concept assez génial que je ne pense pas avoir vu ailleurs. Le danger des Bulgares est encore un point de règle trés original et efficace (non, ce n'est pas un bug ! grrrrrr). Comme dans tout bon jeu de conquête qui se respecte, il y a un peu de hasard pour les combats, mais là encore le système est très ingénieux et le hasard est totalement maîtrisable. ALors pourquoi est-ce que je pense que le jeu ne vaut que 4 en théorie ? He bien c'est une question de feelling. Il y a un côté gestion de cubes qui me casse un peu l'ambiance. De même, si le jeu est beau, j'ai du mal à m'imaginer que ces accumulations de pions en bois représente des villes et des armées. En terme de feelling je préfère assez nettement Struggle of Empire ou Conquest of the Empire, même si les mécanismes sont du même niveau de qualité que ces derniers, voir même meilleurs. Je ne suis pas trop fan des jeux de gestion (je n'ai mis que 3 à Porto Rico !!) et cela doit jouer. Rajouter de la gestion à un jeu de conquête, ça ne me branche pas des masses. Je préfère donc Struggle of Empires et Conquest of the Empire qui sont pour moi le must du jeu de conquête. Mais bon, Byzantium reste un excellent jeu qui vaut le détour. Bravo Wallace !...

Logan

26/02/2006

10
Le plus beau Wallace
Aahhh... Enfin ! Martin Wallace se met à penser à l'esthétique de ses jeux... Et ce n'est pas trop tôt ! Rien qu'à penser à un plateau d'Age of Steam devant moi et je suis mortifié par ces couleurs ternes et appliquées à la spatule. Ici, rien de tout ça : les plateaux de jeu individuels sont décorés à la manière d'église orthodoxe et le plateau de jeu est à la fois fonctionnel et regardable. L'appréciation du jeu en lui même ne se fond pour le moment que sur une première partie mais Byzantium a un bon goût de "revenez-y". Préparez-vous une aspirine avant la lecture et l'explication des règles (à moins que quelqu'un ne connaisse déjà le jeu) car la règle est assez indigeste et comprend beaucoup de cas particuliers. Mais, comme souvent, tout s'arrange en jouant. On se rapproche d'un Struggle of Empire : à vous le plaisir des conquêtes en sachant qu'il faut soit viser un relatif équilibre entre les deux forces en présence dont chaque joueur contrôle une armée, soit faire gagner un camp de manière unilatérale (en faisant par exemple tomber Constantinople). Le jeu superpose une mécanique guerrière : combattre pour conquérir des territoire à une mécanique financière : les villes conquises rapportent selon leur niveau de développement et cet argent peut-être réinvesti en puissance militaire ou converti en points de victoire. Ce qui fait aussi le charme du jeu, c'est l'aspect planification militaire : non seulement il faut savoir 'où frapper et quelles actions entreprendre dans quel ordre pour préparer cette attaque' mais il faut également organiser son armée en termes de capacité de mouvement et de répartition de ses forces... Sachant qu'en fin de tour, ce qui reste de l'armée pourra servir au tour prochain mais devra également être entretenue sous peine de sévères impacts sur les points de victoire. Un bon jeu de conquête, original avec son double compteur de points de victoire, à essayer pour les amateurs.

Actorios

04/02/2006

8
La pression monte...
Avec « Bizantium », Martin Wallace met un brique supplémentaire à son œuvre. A travers ce jeu on sent clairement la philosophie de l’auteur et l’évolution des concepts développés dans ces jeux des dernières années. Tout d’abord, Wallace a l’habitude de nous pondre un plateau légèrement chaotique. Aucune règle ne s’applique à l’ensemble de celui ci. Ici les règles de déplacement et les rapports de force sont différents selon les endroits de la carte selon que vous jouiez les byzantins et les arabes, et selon l’endroit ou ils se trouvent. Le système de placement et de combat est par contre assez classique. La nouveauté vient principalement du fait que vous disposez d’une armée dans chacun des deux empires et que vous allez essayer d’influencer ces deux puissances à votre convenance. La mécanique du jeu en elle même demande d’être assez patient et se donner les moyens d’attendre pour exploiter les opportunités de fin de tour a l’air de s’imposer comme la stratégie gagnante (ce qui me semble un peu trop "automatique"). Mais si vous êtes largué, pas de problème. Wallace à prévu comme dans son précédent jeu « Liberté », la possibilité de gagner grâce à des évènements exceptionnels (typiquement la prise de Constantinople par les bulgares). Au final, ce jeu au matériel soigné très intéressant sans être révolutionnaire propose à l’instar de « Struggle of Empire », une nouvelle exploration de l’univers des jeux de combats et d’influence à la mode Wallacienne. On sent clairement la qualité monter dans les jeux de cet auteur (La qualité moyenne est déja tres bonne.)Par le passé, l'auteur nous avait sorti la perle "Age of Steam". J’attend avec impatience ses prochaines productions. Il y'a un chez d'oeuvre qui se prépare...

Pac

08/01/2006

8
Le meilleur du jeu de conquêtes !
Alors que je ne supporte d'habitude pas les gros jeux de conquêtes de l'école américaine, longs, lents, déséquilibrés et tous axés sur le hasard et la diplomatie au détriment de la tactique et la stratégie, j'ai trouvé ici avec Byzantium un bonheur rarement atteint. Martin Wallace semble être l'auteur le plus original du marché du gros jeu pour joueur, et il nous sort ici un véritable chef d'oeuvre, sans doute meilleur encore que le longuet Struggle of Empires. Après 4 parties, j'ai encore envie d'en refaire une, là, maintenant, tout de suite. Les dernières fois que ça m'était arrivé, c'était sur Age of Steam, Funkenschlag et Puerto Rico. Tous les ingrédients qui plairont aux amateurs de jeu de conquêtes, mais avec ici une véritable profondeur tactique et stratégique, le tout très dynamique, tendu, où chaque décision compte, et tout ça condensé en 2 ou 3 heures de jeu. Un peu de hasard dans les lancers de dés lors des combats, mais franchement on est loin des brouettes des Risk-Like. Tout est parfaitement contrôlable. La réalisation est aussi largement au dessus de ce à quoi nous avait habitué Warfrog. Il n'y a même pas de plateau en papier ou de pions en carton !

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28/12/2005

10
Vive Wallace
Je rejoindrai la critique précédente pour dire qu'effectivement Wallace fait des jeux qui me correspondent totalement. Une fois de plus il apporte des mécanismes novateurs qui collent parfaitement à un thème. Là ou le jeu est vraiment génial c'est que Wallace place les joueurs dans le role de manipulateurs d'empires qui cherchent à installer leurs influences entre arabes et Byzantins en jouant de leurs divisions. Le joueur est sans arrêt tiraillé entre son désir de gérer l'empire Byzantin plus que les califats arabes ou l'inverse or dans la plus part des cas la victoire viendra d'un subtil mélange des deux tout en ne laissant jamais l'un des joueurs se détaché sur l'une des pistes de score. J'ai bien dis dans la plupart car les joueurs vivent en permamence avec une épée de Damoclés au dessus de la tête qui est la prise de Constantinople par les bulgare ou les Arabes. Une telle situation mettant fin à la partie mais surtout rendant inutile tous les efforts de tous les joueurs pour marquer des points avec les Byzantins. Alors que dire sinon que c'est rapide (2 heures pour une partie à trois) que le jeu n'a pas de déséquilibre flagrant et que chaque joueur a toujours une chance de filer vers la victoire. Il y a un peu de chance via les lancements de dès et cela peut arriver à faire la différence mais pour moi cette touche de hazard est nécessaire pour obliger les joueurs à peser clairement leurs décisions concernant les déclarations de guerre et les combats. Comme à Struggle on retrouve la notion d'ordres spéciaux mais cette fois-ci ils sont à usage unique durant un tour de jeu c'est à dire que dans chaque tour (il y a en 3 maximum dans une partie) chaque ordre ne pourra être utilisé qu'une fois par un joueur (ce qui là encore offre des choix bien cornéliens :o) Enfin le matériel est vraiment joli et le plateau relativement intéressant ce qui change des Warfrog habituels. A essayer d'urgence de 2 à 4 joueurs pour un jeu de conquête très intéressant en moins de deux heures trentes.

Stouf

10/12/2005

8
C'est Byzance ?
Plus les années passent, plus je réailse avec chaque nouveau millésime que je suis un inconditionnel de monsieur Wallace. Pour revenir à notre sujet, Byzantium impressionne moins que ses prédécesseurs (Struggle of Empires ou Princes of Renaissance) tout en étant un jeu de conquête. En effet, on ne guide pas un peuple à la victoire mais on contrôle une faction/famille qui a des intérêts chez les arabes et les byzantins. Donc pas vraiment d'armées qui déferlent sur le monde. De plus, il faut que les dits intérêts soit relativement équilibrés (on ne met pas tous ses oeufs dans le même panier) sinon seul les meilleurs comptent. Cette fois, la carte est belle et fonctionelle. Elle sert à gérer les actions spéciales chères à monsieur Wallace. Donc c'est jeu avec beaucoup de possibilités mais qui l'énorme avantage, de mon point de vue, d'être plus rapide que Struggle of Empires et moins chaotique que Princes of Renaissance. Surtout plus rapide. Et c'est un jeu que l'on découvre partie après partie. Donc c'est pas Byzance...mais presque.

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21/11/2005

8