Un jeu simple et agréable où le dosage de fun, coups bas et autre négoce est magnifiquement dosé.
Le jeu plaira, certes, et même beaucoup...
... mais cette impression qu'il était déjà à plein régime quand j'y ai joué alors qu'il lui manquait un je ne sais quoi pour en faire un jeu vraiment agréable (au point de le désirer dans ma ludo, par exemple) ne lui permettra pas d'obtenir son quatrième pouic en ce qui me concerne même si je soupçonne qu'il doit bien plus plaire que ça à la majorité...
La note reste un peu rude, le jeu tournant très bien et les joueurs prenant plaisir à saborder les plans adverses, mais le coup-de-coeur n'est pas là et cette réédition me donne l'impression de ne pas parvenir à masquer l'age du jeu.
Dispensable, sauf si votre préférence va sur les jeux de diplomatie qui ne se prennent pas trop au sérieux.
Oui, il y a comme un esprit des années 80...Supergang, Gang des Tractions avant, Rencontres cosmiques etc...la belle époque :)
Alors autant le dire tout de suite, on joue à C'est moi le Patron avant tout pour rigoler un bon coup et se faire des crasses...avec les joueurs idoines ;)
Amateurs de cubenbois abandonnez ;)
Le calvaire s'annonce à la lecture de la regle, pas longue mais ohhh combien cahotique
Au fait pares un moement de desorientation qui s'acheve avec quelque relecture ici la, le jeu commence à tourner. On rate quelque peu la regle mais si on fait attention on arrive à jouer correctement, et alors le jeu se revele agreable, avec plein plein d'interaction entre les joueurs. Mieux par contre éviter de jouer avec des inconnus, les coups tordus sont au rendez vous !!!
Voila un jeu que je range dans la partie des jeux à picole.
Lors d'une soirée un peu arrosé, c'est assez rigolo, le marchandage en devenant presque ubuesque. A jeun, c'est moins... passionnant.
L'alcool étant à consommer avec modération, on le sait tous.
Jeu au design discutable, le patron est un jeu d enchères et de lutte d influence.
si des cartes comme "c est moi le patron " ou "part en voyage!" pimentent le jeu, la partie la plus fun est celle de la négociation, en supposant que vous jouez avec des gens qui ont un petit Bernard Tapi(e) au fond de leur cervelle et savent le faire ressortir.
pas désagréable mais une fois suffira
Contre toute attente, je me suis bien amusé avec ce jeu dans une partie à 6 joueurs !!
Ce qui m'a franchement plu, c'est le "combat" de carte durant la phase de négociation, rendant le jeu beaucoup plus fun que chinatown par exemple !!
Il faudra être bien diplomate, patient, jouer ses cartes au bon moment !!
Avec ce type de jeu de négociation et d'ambiance, l'intérêt des parties dépendra beaucoup de la personnalité des joueurs.
Il ne faut pas hésiter à en rajouter et à hurler plus fort que ses adversaires: on passe alors un bon moment de rigolade, sans l'amertume et le ressentiment que l'on peut avoir après une partie de "intrigue".
J'ai un peu de mal avec **C'est moi le patron !**, parce que j'ai le sentiment que le jeu a "le cul entre deux chaises".
D'un côté on est face à un vrai gros jeux d'enchères libres avec des beaux moment de négociations et de calcul conspirateur dedans, et d'un autre on est face à une sorte de jeu familial type "années 80" qui sent un peu le moisi, avec des cartes aux graphismes (trop) old school et des mécaniques elles aussi trop archaïques pour ce genre de jeu (le lancer de dé pour tourner autour d'un plateau, les cartes stop, etc... ça me rappelle trop de jeux foireux).
Bref, un jeu frustrant au final, car qui laisse entr'apercevoir de beaux moments de négoces bridées par tout un tas d'à côté douteux.
Comme à Can’t Stop, l’auteur nous gratifie d’un jeu aux règles pures. Malheureusement, si Can’t Stop peut être considéré comme un incontournable dans sa catégorie, il n’en va pas de même ici.
J’ai l’impression justement que les règles sont trop pures, il manque une ou deux règles complémentaires pour donner du sel à ce jeu. Car souvent, à part leur présence nécessaire ou obligatoire, les participants au deal n’ont pas grand-chose à monnayer auprès du patron. Bien souvent celui-ci n’aura d’autre choix que de recruter les moins gourmands.
Si vous voulez jouer à un jeu de négociation et que vous vous êtes frités à Intrigue, alors foncez, il n’y a pas de risque de friction ici.
Mais Chinatown a prouvé qu’il était possible de faire un bon jeu de négociation avec différentes monnaies d’échange sans devoir créer une ambiance détestable.
J'ai regretté l'insuffisance des règles. Pour ne pas passer à côté de la 1ère partie, il convient de lire sur BGG les réponses aux questions qui peuvent se poser à la lecture des règles (il y a du flou). Sinon dans le genre je préfère, de très loin, Chinatown. Il y a un côté "1000 bornes" qui me gêne un peu (c'est moi le boss, ah non c'est moi finalement !). Les négociations sont assez limitées finalement puisqu'on est limité par les cartes en main. Pas désagréable mais quelque part insuffisant à mes yeux.
Le jeu est bien pensé, sauf en fin de phase de négociations. Lorsque tout le monde a envoyé ses coups fourrés, et que le sort de l'affaire en cours semble se concentrer sur les quelques joueurs ayant encore de quoi investir, cela se termine bien trop souvent à qui fera l'offre d'investir pour seulement un million... Aurais-je raté un point de la règle ?
négociation et rapidité.
Beaucoup de négociations mais parfois un peu le bazarre car tout le monde crie dans tous les sens...mais c'est ça qui est fun aussi
Si "Art Moderne" est la quintessence du jeu d'enchères, "C'est moi le patron" est son pendant pour ce qui concerne l'art subtil de la négociation commerciale.
Car au final, et comme le dit si bien Joëlle Milquet, les préliminaires, c'est bien, mais encore faut-il savoir conclure... Et disons le tout net, c'est pas si évident, quand les tiers à la négociation peuvent faire tout foirer et vous forcer à tout recommencer en jouant une carte "voyage" au bon moment.
Je viens de voir que je n'avais même pas donné d'avis sur un de mes jeux préféré.
Les jeux de négoces, c'est vraiment quelque chose que j'adore, et la on a du grand jeu pour les fans du genre.
On négocies des affaires, on essaye de prendre des parts du gâteau, et même si on est exclu des festivités, on a toujours la possibilité de faire capoter une affaire, voir de se l'approprier...
Vive les retournements de situation !
Amateurs de maitrise tactique, grands calculateurs et autres, passez votre chemin.
Bref, on aime ou on aime pas, mais pour ma part j'en redemande.
On m'en avait souvent parlé, on me l'avais présenté comme le "Jeu de pu..." par excellence...
Et bien effectivement, même si ma première partie ne m'a pas permis de réellement exploiter toute la profondeur diabolique du mécanisme, j'ai nettement pu comprendre la raison de la réputation de ce jeu!
Les négociations sont âpres, rudes, mouvementées, chamboulées par l'arrivée d'un nouveau Boss, re discutées, parfois abandonnées... C'est avec plaisir que je rejouerai à ce jeu, mieux armé pour y briller! :-)
Qui sera le plus riche? Le jeune bigleux? La vieille veuve? Le mafieux? Le meilleur tchatcheur, sans doute.
**I'm the boss** n'a pas un système de jeu riche comparable à un jeu de gestion. J'ai même lu une comparaison entre ce jeu et la bataille (mais si le jeu de hasard avec un jeu de 32 cartes classique) et ce n'est pas totalement faux.
Sauf qu'il y a moins de hasard, une pioche, et des atouts (chefs de famille) qu'on peut garder en jeu, et qu'il n'y a pas de plis, mais des arrangements commerciaux.
Parce que c'est ça le but du jeu : faire les meilleurs deals, le plus fréquemment possible, et éviter que les autres n'en fassent autant. Et pour y arriver : c'est la tchatche qui paie.
"Mon Wadsworth est mieux que le sien" "Ouais mais moi c'est pas un chef de famille, j'y perds mec!" "oui mais il a déjà pleins de sous" "Si c'est ça, c'est moi le boss!"
Chaque deal est régi par un boss, à tour de rôle, lequel s'en fout généralement plus dans les fouilles que les autres. Mais on peut aussi lui piquer son rôle... Et là c'est la foire d'empoigne.
Malgré son aspect purement capitaliste, ce jeu n'est pas un jeu d'enfoirés. Il repose sur la négociation, la lèche, et les cartes. Et donc pour cela il faut jouer avec des tchatcheurs embrouilleurs patentés.
Pour faire simple : c'est un jeu d'ambiance. Et à partir de là, si les joueurs jouent leur rôle, ce jeu est excellent. Mais comme les parties ne reposent que sur ça et que le fond de jeu est simpliste, si les joueurs n'y sont pas, c'est vide, creux et inintéressant.
Un très bon jeu si on est bien accompagné.
I'm the Boss est un excellent Sid Sackson ! Rapide (moins d'une heure), enormement d'interaction entre les joueurs, voila un jeu comme je les aime, un jeu d'embrouille, un jeu fun ou on se prend pas trop la tete. Les cartes action apporte enormement au joyeux chaos du jeu et c'est du tres bon !
Quelques regles necessaires pour eviter que ca ne tourne au n'importe quoi : les negociations ne commencent que quand le boss le signale, les cartes Famille sont placees sur la table et y reste jusqu'a la fin du deal si le joueur veut y participer, et les negociations ne se terminent que si on serre la main et declare "Marche conclu". En ajoutant ces quelques regles, le jeu tourne tres bien, est tres rapide et passe bien meme avec des joueurs un peu timide. Un bijou.
Ce qui impressionne le plus dans l'oeuvre de Sid Sackson, c'est sa précocité. Alors que Reiner Knizia n'avait que 5 ans, l'auteur américain créait ce qui restera probablement son chef d'oeuvre, *Acquire*, jeu encore joué et apprécié aujourd'hui. *A contrario*, ce qui est désolant dans l'oeuvre de Sid Sackson, c'est que, si elle avait pris fin en 1962, nous n'aurions quasiment rien perdu. Et ce n'est pas *I'm the Boss* qui me convaincra du contraire.
Reposant sur des cartes, les mécanismes du jeu sont simplistes, si élémentaires qu'ils évoquent le *1000 Bornes*. Les pannes d'essence et les crevaisons ont été remplacées par des départs en voyage et les stations services par des « Stop ». Les cartes sont bien sûr tirée aléatoirement et leur variété est extrêmement limitée. Les parties de *I'm the Boss* ont donc tendance à toutes se ressembler.
Cet effet de répétition est accentué par le fait que le jeu manque totalement de profondeur. Très peu de choix (difficiles) à faire. Il n'y a pas trente six façons de jouer. Etre sur tous les coups, quitte à gagner peu à chaque fois. A cette superficialité, s'ajoute le chaos, chaque joueur pouvant agir sur tous les autres à n'importe quel moment.
Peu d'intérêt.
(1 partie)
Mes impressions après une rapide première partie de ce petit jeu d'enchères et surtout de négociations: on n'est jamais à l'abri que quelqu'un vienne fourrer le nez dans nos petites affaires en cours. Comme à Cambio (du même genre mais en encore plus simpliste et échevelé), tout le monde crie, c'est frénétique, bordélique...
J'avais des doutes sur ce jeu...et j'avais tort. Ce n'est pourtant pas mon type de jeu en général la diplomatie et les enchères. Ici tout fonctionne naturellement. Vraiment une bonne surprise. A réserver à 5 ou 6 joueurs (4 c'est un peu juste).