CHINATOWN est un jeu qui fait partie de ceux que j'aime moyennement. Non pas parce que la mécanique est complexe (bien au contraire), mais certainement parce que je n'ai pas ce coté négociateur, qui est quand même le fil rouge de ce jeu.
Le matériel est très correct bien que des couleurs différentes auraient été judicieuses pour différencier les billets (simplement différenciés par des portraits sur les billets).
Mais ceci n'est rien par rapport à la globalité du jeu.
Je trouve qu'en fin de partie, le jeu se referme car si les tirages ne sont pas pour soi, on se retrouve avec des jetons séparés et n'importe où.
Un jeu qui n'est pas pour moi,certe, mais qui, dans son domaine, remplie complètement ces objectifs!
La ville de chinatown avec ses commerces... et ses dessous de table.
Echanger vos emplacements et vos boutiques pour obtenir des conglomérats...
Le plus vils l'emportera
Philosophia a retravaillé les graphismes en mieux (avis personnel) pour ce jeu entièrement (ou presque) basé sur la négociation et le placement.
C'est facile et assez immersif, au final, bien réussi.
Chinatown est un jeu qui n'était plus édité mais qui faisait partie des boites recherchées par les collectionneurs. Filosofia a eu la bonne idée de lui refaire un graphisme tout beau tout moderne et de le rééditer. Et tant mieux, car il s'agit vraiment d'un très bon jeu. Un de ces jeux qui utilise un mécanisme, la négociation, et qui le raffinent et l'exploitent jusqu'à en exprimer la quintessence. Car Chinatown est un jeu de négociation par excellence. Il s'agit d'implanter des chaines de magasins dans le Chinatown des années cinquante et tous les échanges sont possibles : magasin batis ou à batir, emplacement, argent, promesses, etc. Peu de choses pour vous distraire de la négociation, d'ailleurs, c'est le coeur et l'essentiel du jeu. Si vous n'aimez pas les jeux de négociation, n'essayez même pas. Par contre, si vous aimez, ou que vous avez aimé même ponctuellement, il faut essayer Chinatown, ça tourne parfaitement, c'est beau, et l'ambiance vaut celle d'un marché ou d'une salle boursière, mais en version détendue.
Fluide, avec une grande liberté sur les négociations, Chinatown est un bon jeu pour joueurs de même niveau, c'est préférable. Car il faut bien faire attention à ne pas faire de transactions trop avantageuses au risque de faire gagner facilement un adversaire. Ça doit rester tendu jusqu'à la fin. Excellent!
Chinatown est un jeu hors norme par bien des aspects.
Premièrement, au niveau matos, l'énorme plateau plein de cases s'ouvre pour accueillir une énorme livraison de jetons, billets, marqueurs en tout genre... au début ça peut faire peur (mais faut pas).
Ensuite le jusqu'au-boutisme des règles force lui aussi le respect : ici la place du hasard est volontairement ultra minime. De prime abord on pensera que les règles sont un peu lourdes à digérer, mais en fin de compte tout s'intègre logiquement, et pivote autour du concept central du jeu : TOUT EST NEGOCIABLE !
Du coup, une fois accepté le fait que c'est un bon gros jeu d'enfoiré, on glousse à l'idée de négocier les emplacements, magasins ou sommes d'argent... la loi de l'offre et de la demande et la recherche du profit de chacun vous amènera aussi à coopérer avec certains de vos adversaires, pour mieux les faire chanter au tour d'après !
Vraiment tout est possible dans ce jeu de commerce et c'est ça qui en fait sa force. Après tout, mettre en scène les côtés les plus vicelards de notre personnalité, pour mieux vivre ensemble hors-le-jeu, c'est un des objectifs premiers de l'activité ludique, non ?
Cette catharsis opère à merveille dans Chinatown. Si vous aimez jouer les enfoirés (moi, j'adore), alors ce jeu est fait pour vous (pour peu que vous réussissiez à convaincre les novices de dépasser l'aspect "gros jeu plein de pions").
Les règles sont simples : on peut tout négocier, tout imaginer dans les transactions, tout échanger, payer, troquer, à 2, à 3, à 4. Simple et efficace. L'évaluation du prix, la rareté recherché. On est bien sûr un peu dépendant du hasard de tirage des quartiers et commerce, et on pourra difficilement lutter contre une malchance chronique, mais généralement sur la durée d'une partie, les bons et mauvais tirage s'équilibrent. Tout l'art réside alors de négocier au plus juste ce dont on a besoin, sans laisser aux autres le soin d'occuper le quartier que l'on cherche à développer.
Excellent jeu, très bonne ambiance, interactivité au top. Un seul défaut : c'est un jeu de négociation et tout le monde n'aime pas.
Jeu de négoce et de placement et pas grand chose d'autre. Le thème ne sert pas particulièrement le jeu...Les négociations sont assez hasardeuse et on a du mal a cerner si les multiples propositions qui fusent dans tous les sens sont vraiment valables.
Bref pas pour moi.
Les jeux de négoce pur ne sont clairement pas mes préférés, et Chinatown ne déroge pas à la règle. Passer plus d'une heure à chipoter sur des transactions à gains quasi nuls entre les différents joueurs, je n'en vois pas l'intérêt, et ça ne m'amuse pas des masses...
Chinatown est un excellent jeu de négociation. Les règles sont extrêmement simples, les parties sont relativement rapides et le matériel de la nouvelle édition est vraiment agréable.
Il n'y a presque qu'une seule règle : tout est négociable. Les premiers tours sont excellents et créent une ambiance de vendeurs de tapis vraiment efficace. Le dernier tour est plus ennuyeux. Si on a bien observé la partie, le vainqueur devrait être assez visible. De fait, il n'y plus vraiment d'intérêt à négocier au dernier tour.
Au bout de plusieurs parties, le jeu finit quand même par lasser. Finalement, à quoi bon négocier puisque tout le monde sait que tout le monde cherche à tirer la couverture de son côté. Il n'y a jamais d'échange qui soit purement équivalent, aussi rentable pour les deux partis. Bref, au bout d'un moment, on ne veut plus passer son temps à négocier et le jeu perd en intérêt. Cependant, rassurez-vous, il y a de la marge avant de se lasser !
Le concept du jeu avec négociations à outrance me paraissait particulièrement intéressant, et les premiers tours étaient très prenants. On attend le tirage des immeubles et des commerces en croisant les doigts pour avoir un bon combo, on inspecte les tirages des adversaires et on se prépare à négocier sec.
Et je m'attendais à ce que la pression monte au fur et à mesure avec un dernier tour très tendu et aux possibilités de négo multiples. Raté....
Les tuiles "inutiles" se multiplient sur la fin, tout comme les coins "fermés". Les possibilités de négo diminuent au fur et à mesure et le jeu devient une sorte de "bingo" où le tirage des commerces et des immeubles détermine le vainqueur final.
*Chinatown* est un jeu de commerce, un vrai. Un jeu avec de la palabre, de la tractation, et des négociations de marchands de laveries tout comme on aime. Le jeu bénéficie de règles particulièrement épurées, fluides, et le tout s’enchaine sans temps morts, avec une interaction au beau fixe.
Le gros inconvénient, c’est qu’il est difficile de faire le beau parleur et de chercher à embrouiller son monde dans un jeu à information complète. Lorsqu’il est aussi facile d’estimer les gains potentiels de chaque négociateur, les transactions ont tendance à devenir mécaniques, et l'issue du marchandage aboutit souvent à couper la poire en deux. Pas de place ici pour les entourloupes, bluff et autres empapaoutages : les échanges se font dans une ambiance relativement sage et sans surprise, gouvernée par la logique. Au final, il me semble que les différences se font donc plutôt sur les tirages de cartes et tuiles que sur les négociations réelles. L’édition est quant à elle de bonne qualité, même si les billets de banque de la même couleur peuvent parfois être source d’erreur. Bref, *Chinatown* est pour moi un jeu assez agréable, mais que j’aurais espéré un peu moins prévisible et peut-être un peu plus méchant.
Mon premiere jeu de Negociation et j ai beaucoup aime l'interactivité entre les joueurs.
Ca parle, ca propose, ca charme, ca fait le sourire commercial. Tout est bon pour faire des echanges !
Ce n'est pas forcément celui qui a les plus gros ou les plus importants commerce qui gagne
Bonne franche rigolade a ce jeu
J y rejouerai avec un grand plaisir
ps: a eviter d y jouer avec des mauvais joueur mauvais perdant, ca peux vite faire foirer le jeu et l'ambiance ( ca sens le vecu :) )
Après la plantation des haricots et leur récolte, il faut bien pouvoir les vendre. Ce jeu est l'illustration à mon avis parfaite du jeu de négoce où toutes les transactions sont permises. Seules règnent les lois du marché.
Le matériel est impeccable, les illustrations excellentes, et pour une fois, pas de faux caractères chinois bidons juste pour faire joli (même si les enseignes sur la couverture ne veulent strictement rien dire !) mais qui ne trompent que ceux qui n'ont jamais vu de Chinatown de leur vie. Ici, les détails sont soignés et cela donne irrémédiablement envie de jouer.
Après la distribution des magasins et le choix des emplacements, place au grand marchandage dans le plus bel esprit des marchés cantonais. On parle fort, on rit, on essaie d'embobiner son adversaire. Et ça marche ! (Enfin, pas avec tout le monde, il faut éviter de jouer avec les personnes inflexibles qui tiennent mordicus à leur prix de vente par exemple.) On y prend plaisir, même si cela ne dure que 6 tours jusqu'à la clotûre du jeu. La réflexion est de mise, car il faut opter pour les emplacements et les boutiques appropriés pour devenir le roi du quartier. Il faut aussi savoir miser sur les parcelles les mieux situées pour les adversaires, afin de susciter leur intérêt, puisque le but est de s'en mettre plein les poches !
Voici un jeu frais, très sympathique, juste de la durée qu'il faut pour une soirée-jeux en famille et une réédition qui mérite sa place dans votre ludothèque. En tout cas, je l'aime beaucoup (le jeu, même si ma ludothèque aussi je l'aime beaucoup).
Le jeu repose sur deux phases: une ou on tire des cartes au hasard en espérant avoir des quartiers bien placés (phase de chance) et une phase ou on s'engueule avec les autres pour qu'ils nous laissent les emplacement et les commerces qui nous permettront de gagner, ceux qu'il n'ont aucun intérêt à faire (phase d'engueulade) Au bout d'un moment, un joueur en a marre et accepte d'en faire gagner un autre. Ca ne m'a pas plus.
Je n'ai essayé ce jeu qu'à 4 ou 5 joueurs et toujours le même constat: des bonnes poilades de rire si les joueurs se prêtent au jeu de la négociation sinon celui-ci reste terne.
Sinon j'ai des doutes sur la qualité du jeu avec moins de 4 joueurs...
Bref Chinatown est à appréhender comme un party game ; )
Après 3 parties le jeu se serait vu attribué un joli 5 tant le plaisir était au rendez-vous, mais au fur et à mesure des parties le plaisir s'efface et j'ai l'impression de jouer au bingo, avoir du bol pour les emplacement et les tuiles l'emporte sur l'art de négocier.
P-e devrais-je le pratiquer avec d'autrtes joueurs pour varier? Dommage que la magie s'estompe car j'avais vraiment bien aimé.
A réessayer dans quelques mois!
Un bon jeu de négociations, tres simples mais qui a certaine subtilités. Par exemple, il y a deux façon de gagner de l'argent:
-Construire en se laissant de grand espace pour agrandir le commerce au maximum.
-Se faire une énorme réserve de tuiles et les négociés contre de l'argent.