Attention, ce jeu est très beau, mais frustrera les joueurs qui cherchent à avoir une réelle emprise sur le jeu.
On tire des cartes en nombre aléatoire, dont certaines sont visibles et d'autres pas. Il est aussi très difficile de gérer les points de corruption. Ceci dit le côté chaotique de ce jeu n'empêche pas de trouver un certain plaisir à jouer et à voir le palai s'ériger.
On peut aussi regretter un manque d'interaction entre les joueurs. Des échanges rendraient les parties plus vivantes.
Jeu très riche en matière de matériel, comprenant en outre un jeu de cartes très joli, des règles facilement compréhensibles, un jeu qui se renouvelle avec plaisir et des parties toujours plus acharnées. Comme toujours avec Days of Wonder, une merveille ! Reste que le jeu peut aussi se jouer à deux mais en enlevant certaines cartes qui forcément ne peuvent donner parfaite satisfaction !
Jeux avec beaucoup d'ambiance. C'est la re-jouabilité qui m'accroche un peu...pas trop. J'adore les pyramides on ne sait pas qui est "trop corrompu" avant la fin. Très innovateur.
Bon le matos est franchement bien, le jeu pas désagréable et facile d'accès...
Mais j'ai pas franchement été emballé. trop de hasard, trop long pour ce type de jeu et surtout pas d'interaction entre les joueurs.
J'ai peur que ce soit très répétitif... mais à essayer quand même.
...mais de bonnes idées.
Mais ça fini par faire un peu fourre tout à mon gout.
le seul point fort en dehors du matériel , superbe, c'est l'élimination du joueur le plus corrompu.
Cela apporte une certaine tension tout au long de la partie.
Un jeu accessible qui donne bien envie aux joueurs non habitués. Y a plein de matos, y a du relief sur la table, y a de l'utilisation astucieuse de la boite de jeu. Bref, une bonne introduction aux jeux de sociétés modernes.
Le jeu lui même est simple et intéressant. Les phases solitaires de collection de cartes sont ponctuées par des phases d'offrande qui mettent un peu de piment.
On part plein de bonne volonté en se disant qu'on ne sera pas corrompu, et petit à petit, on cède, on utilise marchands du nil et marchandise frelatée à tour de main.
Peut-être un poil trop de hasard, à la longue...
Ce jeu est beau et rien que pour ça, j'aime sortir la boîte et frimer devant mes amis. Et puis le plaisir de construire le temple pour Cléopatre...
Au niveau système, le jeu utilise des principes novateurs, certains sont d'ailleurs vraiment sympathiques (le coup des cartes à moitié à l'envers et l'autre à l'endroit), et la corruption comme élèment indispensable pour gagner, mais attention aux crocodiles.
Il y a dans ce jeu une pelletée de trouvailles fort intéressantes : la pioche qui intègre une partie de hasard, les points de corruption qui font le bonheur des crocodiles égyptiens, les différents types de constructions (mosaïque ou palais), les sanctuaires qui permettent de se débarrasser d'un certain nombre de points de corruption, les tirages de dés, les paris intermédiaires... Moi je m'ennuie pas ! Je n'ai pas été convaincu par l'utilité de toutes les cartes personnages mais bon... L'ensemble reste sympathique et accessible au plus grand nombre. Je ferai avec plaisir une partie chez un copain.
L'atout majeu du jeu est sa beauté. Rarement un jeu n'aura provoqué autant d'émois à chaque sortie.
Au niveau du jeu lui même, c'est un simple jeu de combinaisons de cartes. Avec la grande originalité de la corruption qui enverra aux crocodiles l'aérchitecte le plus veinal: une réussite.
C'est pour moi un bon jeu familial sans plus, à la rejouabilité quand même relativement faible.
**Catégorie :** Jeu de ressources à piocher.
**Pour gagner :** Un peu de chance (mais seulement un peu vu qu'une carte sur deux est face visible) et une trèèèès bonne gestion de la corruption pour éviter les crocodiles (et donc l'éviction sommaire à la fin de la partie, quel que soit le score).
Et pour ça, il faut prendre rapidement les bonnes places dans le palais avec les mosaïques pour s'assurer un pardon salutaire.
**ça me rappelle :** Die Sternenfahrer von Catan (Les colons de Catane dans l'espace font du ski) pour le côté manipulation rigolote des éléments de décor.
Le seul point négatif, c'est la débauche de matériel pour l'impact que ça a. A part la mosaïque qui a un impact sur le score selon son placement, le reste n'a qu'un rôle visuel et c'est un peu dommage. En effet, au final, on a plus l'impression de jouer à un jeu de cartes qu'autre chose. A quand la version light de voyage pour moins cher ?
Néanmoins, le jeu reste très sympa, il faut bien le dire.
Le matériel pléthorique tape tout de suite dans l'oeil, du moins quand on aime le bon plastique... Qui dit matériel accrocheur dit en général jeu pas terrible, limite jouet. Sauf qu'ici, c'est quand même du Days of Wonder, ce qui est un gage de qualité ludique. En effet, la règle, comparable à celle des Aventuriers du rail, est simple à expliquer dans ses grandes lignes (je pioche ou je pose). Le matériel sert alors à sublimer cette règle, à plonger le joueur dans l'ambiance, et j'avoue que cela fonctionne. On se prend au jeu, comme on dit.
Cléo est un jeu qu'il fait bon sortir en famille ou avec des joueurs débutants. Dans ce contexte, il emporte l'adhésion des joueurs, et déçoit rarement. La tension est présente: qui sera jeté aux crocodiles, qui a accumulé le plus de talents d'or? Ce point de règle d'élimination du joueur le plus corrompu, conjugué au principe des sanctuaires purificateurs, est une bonne trouvaille.
Cléopâtre et la société des architectes est donc pour moi un jeu très agréable, qui se pratique de préférence en famille ou avec des amis joueurs débutants, toujours dans la joie et la bonne humeur.
*Nbre de parties jouées: 5*
... et pas seulement !
-Le jeu est trop long.
-Difficile de rentrer dans le système des points de corruption (je préfère le système si proche du petit jeu de cartes auquel on a subtilisé l'idée : "Animalement votre")
-Aucun plaisir ludique durant la partie
-Interaction catastrophique.
Bref, le jeu est beau mais il n'y a rien a sauvé...
On ne trouvera que du vide à l'intérieur de cette boite tellement bien remplie !
Chère Maman,
Fini l’Iran, je suis arrivé il y a quelques jours en Egypte.
Toujours aussi beau, toujours aussi chaud.
Tu ne me croiras jamais, j’ai trouvé un nouveau job. Je lutte contre la criminalité. Papa serait fier de moi. Non, plus sérieusement, j’ai été embauché par une grande compagnie de travaux publics pour étudier les fraudes aux matières premières. Une véritable plaie là-bas.
La propriétaire de la compagnie est une des grandes figures de la jet set locale (la reine des nuits Egyptiennes qu’ils l’appellent). Très belle femme, difficile de lui donnée un âge, bien conservée, mais un nez … un nez … on dirait …Cyrano. T’as du déjà voir sa photo dans Voilà. A sa place j’aurais déjà fait un peu de chirurgie esthétique. Entre nous, ça n’aurait pas changé la face du monde.
Bref, cette dame a décidé de se faire construire une villa sur la côte. Et elle a décidé de faire plancher ses architectes dessus. Une sorte de concours du meilleur architecte. Et là je dois dire, les mecs, ils ont fait les choses en grand. Sphinx, obélisques, jardins suspendus tout y passe, y’a même un trône ... Grandiose. Vraiment. Une merveille. J’ai eu l’occasion de visiter la carrière ou sont entreposés ces monuments, chapeau bas messieurs.
Le problème ici c’est que les matières premières sont assez rares sur le marché. D’ailleurs en parlant de marché c’est assez folklorique, je n’ai jamais vus ça. Les matières premières sont récupérées par lots par les architectes. Seulement tous les lots ne sont pas identiques et les gars ne connaissent même pas forcément l’intégralité de ce qu’ils contiennent. Ce ne sont plus des lots, c’est de la loterie. Pire qu’un souk. (Et je sais de quoi je parle.) En plus y’a une loi qui empêche la thésaurisation des matières premières (bien sûr y’a toujours moyen de contourner la loi). Gérer ses matières premières, c’est le premier boulot d’un architecte d’ici. Et là c’est la grande démmerde. Tout le monde est corrompu. Ce n’est pas le problème. Il n’y a que comme ça que ça fonctionne ici. Le problème c’est qu’on ne sait pas si votre voisin est plus corrompu que vous. Même le contrôleur du ministère (le Grand Prêtre qu’ils l’appellent derrière son dos) on peut le soudoyer pour qu’il efface votre ardoise et noircisse celle des autres (encore faut il qu’il se déplace se fainéant). Même la patronne elle est corruptible. Son violon d’Ingres c’est son jardin. Une mosaïque particulièrement réussi, un joli petit nain de jardin et hop l’ardoise s’efface un peu plus.
Non, le problème c’est que ça gangrène tout et c’est pour ça que la patronne, elle veut faire un exemple. Et c’est là que j’interviens. Dès les travaux achevés, je lui fais un petit topo et hop l’architecte le plus corrompu au CROCO (je ne rappel plus la traduction de cette acronyme en Egyptien mais c’est l’équivalent de notre ANPE).
Bon bein au final je ne vais peut être pas rentré de si tôt.
Je t’embrasse fort,
Ton Glaude.
PS : j’ai découpé la photo d’un journal local avec la villa en construction. En second plan tu peux apercevoir ma patronne. Malheureusement elle est de 3/4 dos … tu ne peux donc pas bien voir l’engin.
Après les "Aventuriers du rail", "Mystère à l'Abbaye", la "Crique des pirates", et les "Chevaliers de la Table Ronde", c'est dur pour Days of wonder de présenter mieux. Ben justement, c'est loupé!
"Cléopatre" n'est pas un mauvais jeu. On construit les batiments : obélisques, fresques, jardins, portes et sphinx pour finaliser un plateau de jeu superbe et agréable à manipuler.
Mais la mécanique en elle-même a un côté 'déjà vu' et surtout abstrait qui colle moyen avec l'univers transcrit. Quelque chose fait qu'on ne s'imprègne pas dans l'univers comme dans la "Crique des Pirates" par exemple.
Un des rares DOW a m'avoir déçu, et à avoir déçu ma copine pourtant passionnée de tout ce qui tourne autour de l'Egypte, à cause d'un système de jeu pas assez innovant à notre gout.
Les + :
Règles riches mais qui restent simples et fluides
Points de règles originaux (la pioche, les dés du prêtre, les pions de corruption dans la pyramide (j’en ai combien ?))
Pour tous types de joueurs
Quel matériel ! Le résultat en 3D est superbe
Le thème colle bien au principe du jeu
Gestion de sa main, choix tactique, mémoire, prise de risque (offrande au prêtre)
Les - :
Même s’il y a du beau matos, il reste cher
Je pioche ou je construis
Pas (ou très peu) d’interaction entre les joueurs
Donc :
De la même veine que les Aventuriers (on pioche ou on construit et ensuite on attend son tour) mais le matériel et les points de règles originaux font que ce jeu est quand même plus agréable.
Cléopatre c'est mon deuxième jeu de chez DoW après Chevalier de la Table Ronde. Le premier j'avais vraiment accroché à tout: matos, système, ambiance, tout...
Mais là...Je suis sincèrement très déçu!!! Le matériel est certes superbe. Il me semble impossible de faire un repproche là-dessus. Mais ça s'arrête là : le jeu est ennuyeux. Chacun joue dans son coin pour faire ses constructions et gagner ses petits points pèpère. Aucune interraction entre les joueurs, c'est mou. Au final j'ai hate que la partie se termine...
Pourtant il y a plein de bonnes idées, notemment la construction de la mosaïque que je trouve très interressante...mais au final celle-ci est aussi très limitée.
Déçu...
Après deux parties, je trouve ce jeu sympatique, même si ce n'est pas le jeu du siècle.
Comme la plupart des jeux de DOW, il s'adresse à tout type de joueurs et permet aux non passionnés de jouer car l'explication de règles est brêve puisque les mécanismes sont simples.
A chaque tour, on effectue une action parmis deux possibles :
- Aller au marché pour prendre des ressources
ou
- Construire un ou plusieurs éléments du Palais avec les ressources qu'on a en mains
Pour construire rapidement vous serez amenés à utiliser des ressources corrompues et donc accumuler des points de corruption (qui sont stockés, cachés sous la pyramide de chaque joueur). C'est ce qui est plutôt amusant dans ce jeu car à la fin de la partie le plus corrompu des joueurs est envoyé aux crocodiles.
Donc pour gagner il faut être le plus riche mais pas le plus corrompu.
Sur les deux parties que j'ai joué, j'ai à chaque fois été le plus riche mais j'ai été balancé aux crocos la première fois. La deuxième fois j'ai compté le nombre d'amulettes de corruption de mes adversaires.
Mes deux conseils :
- compter la corruption des autres joueurs
- construire les éléments par 2 ou 3, pour obtenir des bonus
Un des points négatif pour moi est qu'il y a finalement assez peu d'interaction entre les joueurs.
Le doublet n'est pas passé avec moi.
J'ai eu l'impression que c'était le jeu de trop DOW/Cathala.
Peut être du à une attente trop forte.
1) L'abondance du materiel est excessive : pas de forte valeur ajouté et chiant à ranger
2) L'originalité du jeu est modéré
3) L'interaction entre les joueurs assez faible
Je reste néanmoins un fan de Cathala et de DOW mais on ne peut pas faire mouche à chaque fois.
Décors somptueux, éléments en nombre et constructions majestueuses et pourtant ce jeu reste accessible...
On se replonge dans un monde égyptien où coéxistent constructions, richesses, esclavage et corruption. Très bon mélange pour un bon moment.
Même si beaucoup de règles ponctuent le jeu, tout est fait pour simplifier le jeu. Une petite carte résumant les éléments du jeu est à disposition de chacun des joueurs afin de ne rien oublier!
Le matériel est certes beau , la mécanique plutôt fluide mais au final on s'ennuie ferme, le jeu souffre de trop peu d'interaction , chacun faisant dans une solitude grandiose ses propres comptes d'apothicaire , quant à la décision finale elle se décide en apothéose arithmétique ...c'est le second jeu days of wonders auquel je n'accroche pas (aprés le cluedo new age à l'abbaye).