Mon premier achat Pearl Games. Il m'a attiré par son graphisme (atypique pour du Pearl Games), intéressé à la lecture des règles... et convaincu après une première partie sur boiteajeux !
Un très bon jeu, qui sort facilement et qui se renouvelle sans cesse. Des tas de façons de marquer des points, on doit toujours savoir s'adapter aux cartes qui viennent et aux actions des adversaires
Au premier abord, on peut se sentir "coincé" de ne pas pouvoir faire exactement ce qu'on souhaite et d'être "obligé" de se défausser pour aller chercher ce qu'il nous faut. Mais on s'aperçoit très vite qu'on a pas été désavantagé du tout par cette défausse. Parfois même il est largement plus intéressant de défausser plutot que de construire. Par exemple à court terme défausser sa main pour récolter 5 ressources est plus intéressant que de construire un batiment qui en coute 1 pour en rapporter 2 !
On fini donc par sélectionner avec soin des cartes compatibles entre elles et on s'adapte à l'évolution du plateau
Deus est un jeu de cartes avec d'un coté 4 à 7 petits plateaux continents contenant des régions dans lesquelles on va s'implanter avec des pions bâtiments pour gagner des ressources, marquer des PV et encercler des villages barbares pour les attaquer et scorer, de l'autre un plateau personnel de "développement" ou l'on place des cartes pour en activer les effets tout en restockant en pions bâtiments.
Ce jeu est servi par une règle ultra courte et intuitive, du matériel de qualité, je trouve les illustrations des plateaux continents assez moches et surtout je comprends pas le bug des couleurs avec du marron qui représente du vert, du brun qui ne l'est pas vraiment etc qui fait qu'on s'en tient aux icônes des types de bâtiments pour ne pas s'embrouiller. Mais bon ceci n'a pas vraiment d'importance, fort heureusement.
Nous avons la un jeu de gestion et stratégie accessible qui fait réfléchir certes, mais sans faire fumer le cerveau.
Le thème est bien évidemment plaqué/absent mais la mécanique est attrayante, bien huilée et le jeu est fun.
Une petite part de hasard : la pioche mais il est relativement facile de la dompter et de refaire sa main afin de tomber sur les cartes que l'on convoite.
Un jeu rapide ( 45/50 min à 2), fluide, tactique sur le plateau.
Une belle surprise pour un jeu + riche et plus fun que Ginkgopolis dont il reprend la mécanique de colonnes de cartes à activer de bas en haut , ce Pearl Games est également plus accessible qu'un Bruxelles ou un Troyes, il est pour moi le pearl games le plus facile à sortir et le mieux dosé en terme de complexité/difficulté.
Les points négatifs ou qui posent question
- le tirage et le hasard impliqué pour un jeu de gestion car même en faisant tourner sa main, on peut parfois attendre pour avoir la bonne carte qu'on convoite et cela peut en rebuter certains. (mes voisins ont critiqué ce point)
- on ne choisit pas l'ordre dans lequel on va avoir les cartes, en ça pour un jeu de gestion c'est problématique, exemple il ya une carte maritime qui permet de vendre jusqu'à 2 lots de pierre et blé pour 6 pv. si j'ai cette carte en premier et que je la place, le paye son cout. Je fais d'autres actions etc. Puis la je pioche une nouvelle carte maritime qui me permet d'acheter jusqu'à 3 ressources pour 1 or chacun, et la elle va etre placé apres la 1ere. Dans deus sauf si on mise tout sur la production au depart, on va vite se retrouver sans ressources car on ne peut pas se permettre de sans arret perdre un tour pour defausser toutes ses cartes (y en a qu'on veut garder) pour activer le dieu qui permet de piocher des ressources. Du coup frequement ca va etre dur d'activer sa carte de commerce et vu qu'on est obligé de suivre un ordre d'activation si on a placé sa carte de vente avant sa sa carte d'achat dans la colonne maritime et qu'on a plus de ressources, on ne peut alors pas activer son pouvoir ce tour ci. et du coup va falloir attendre, et au final c'est embêtant. peut-être faudrait il instaurer une variante pour pouvoir réagencer l'ordre de ses cartes dans ses colonnes à certains moments donnés du jeu ?
- la pioche des cartes temples, voila si ça correspond à une stratégie qu'on a développé, et bim on tombe sur la carte temple ad hoc, sinon c'est mort. Certaines cartes temples ont des objectifs clairement + faciles à réaliser que d'autres.
- il est n'est pas évident pour un jeu de gestion d'optimiser à cause de la partie conquete sur le plateau (village barbare). Au final le jeu n'aurait il pas été meilleur ou plus gérable en l'absence du plateau (à savoir pur jeu de cartes) ?
nouveau pearl games, nouveau hit (annoncé). Peut être un peu moins intéressant graphiquement que les merveilles que sont Tournay et Bruxelles. Peut être un poil moins original mécaniquement que Troyes et ginkgopolis. Deus n'en est pas moins une petite perle. C'est ultra simple, rapide et très tres profond. Comme d'habitude avec Pearl games toutes les mécanismes du jeu se répondent et s'imbriquent a en perdre la tête. Il faut penser à tout, mais comme le tour de jeu est ultra simple, on fait des choix, on essaie des trucs, on réfléchis mais on ne se fait jamais mal au crâne. Comme toujours chez Pearl games ça fonctionne parfaitement à deux. Bravo Monsieur Dujardin.
Je n'ai que trois parties pour l'instant, mais j'ai hâte d'y rejouer.
La mécanique de ce jeu est excellente, bravo Monsieur Sebduj !
Je n'ai pas de comparaison quand à la frustration que procure ce jeu, on a tout de suite envie d'en faire une autre.
Il est vrai qu'on joue un peu dans son coin, mais je pense que cette sensation va s'estomper en multipliant les parties. Car la bataille sur le plateau central pour avoir les bonnes positions pèse dans la balance pour la victoire.
J'ai par contre moins accroché sur l'esthétique du jeu, il faut dire que j'étais très accaparé par la mécanique. Par contre c'est clair et bien fait. Il y a, comme je l'ai lu sur le forum, quelques détails qui auraient pu être améliorés, mais qui ne nuisent pas vraiment au jeu.
Sur les 8 amis qui ont eu la chance d'y jouer, un seul n'a pas complètement été convaincu, il n'a fait qu'une partie.
@v@
Deus aime casser les idées préconçues en opérant une mutation des genres. Optimiser un tour actuel, c'est une façon de penser qui se base sur un mécanisme de pur worker placement. En s'approchant d'un choix fermé de possibilités, on va "optimiser" son coup en prenant celui qui donne le plus de resources, de cartes, de PV immédiats, etc. Bref une vision tactique, calculatoire et précise du gros gamer.
Deus est un hybride avec beaucoup de charme... Il crée le quintuple worker placement, grâce á ses 5 worker différents, et un jeu de carte dont chacune a un pouvoir spécifique ( sont texte), un pouvoir général cumulatif ( son gain á la défausse) et est aussi une resource joker pour chaque pouvoir cumulatif( peut être cumulé á toute autre défausse)... Le tout sur un plateau commun impliquant de positionner ses worker en compétition avec les autres.
C'est un jeu abordable de manière familiale, qui s'explique vite avec des règles fluides et un matériel coloré...
Mais je pense que c'est aussi un jeu de gestion stratégique vraiment profond, auquel il faut compter sur sa planification des besoins et des placements pour les prochaines tours.
J'ai appris avec quelques parties á ne plus virer mes cartes en boucle pour en chercher une particulière, mais á me préparer á ouvrir mes resources, á toujours avoir suffisamment d'or pour combler les resources manquantes et de jongler entre ultra spécialisation d'un type de worker ou couvrir les 5 pour poser rapidement les puissants temples.
Une autre particularité du jeu est qu'il n'implique pas de s'étendre vite pour "bloquer" les autres ou posséder du territoire, mais qu'il encourage aussi les gens qui possèdent de nombreux bâtiments sur peu de cases. On a l'habitude de conquérir et s'étendre en pensant á Smallworld, mais le jeu nous apprends á construire et collaborer entre plusieurs bâtiments dans des petites cases devenant des petites villes. Le plateau est néanmoins de plus en plus présent avec l'expérience de jeu, et on n'hésite plus á payer pour se placer devant un adversaire, á la fois pour l'enfermer mais aussi pour contrôler un type de territoire qui fera grimper au ciel un décompte posé devant soi, ou a l'inverse affaiblir celui de l'adversaire.
Au final, je pense que c'est un jeu qui apporte l'originalité de penser et jouer différemment, qu'il jongle entre l'opportunisme et gestion stratégique des resources, entre spécialisation et ouverture, entre expansion territoriale et développement localisé, entre hasard et flexibilité. Pour moi, c'est un cocktail frais de jeu qui j'apprends á déguster avec beaucoup de plaisir.
jeu relativement épuré au niveau du plateau de jeu et de son matériel, qui
Mécaniques simples (les règles s'apprennent en quelques minutes!), mais qui se révèlent complexes en cour de partie. Le vrai point fort du jeu se situe dans le faite d'activer les pouvoirs des bâtiments déjà construits pour en tirer les bénéfices (ressources, argent, points de victoire). Rien de neuf... sauf que nous sommes limités à 5 bâtiments dans chacune des 5 cathégories et de fait, ils ne seront activés que maximum 5 fois (pour le premier, 4 pour le second... ainsi de suite!). Attention donc de bien placer ses bâtiments dans le bon ordre, pour en tirer les bénéfices à bon escient.
La rejouabilité est présente et les interactions ne sont certes pas très importantes, mais on garde toujours un oeil sur l'expension de ses voisins et des territoires encore disponible.
Le jeu se joue rapidement (compter 20-30 minutes par joueurs).
Comme chaque année depuis maintenant 4 ans, j’attends avec une certaine impatience le dernier PearlGames qui sort au salon d’Essen.
Je ne vous présenterais plus ce magnifique (cela est très objectif ^^) éditeur qui, pour les joueurs avertis, est une référence du genre. Il faut bien avouer que jusqu’à présent, PearlGames n’a fait aucune faute en lorgnant sur plein de mécaniques différentes pour chacun de ses jeux...
Quant à l’auteur, il a « déjà prouver sa valeur » avec un très bon Venise du Nord, qui, là encore utilise des mécaniques innovantes.
Cessons de jeter des fleurs et entrons maintenant dans le vif du sujet.
Deus est un jeu de civilisation (et je vois déjà les puristes sauter au plafond !... mais il faut quand même avouer qu’ils n’auraient pas tout à fait tort), où le but du jeu sera de marquer le plus de points de victoires (ces fameux PV, qui effectivement, reviennent sans cesse chez les jeux PG). Mais la particularité de ce jeu est qu’il va se jouer en 1h si les joueurs connaissent bien la mécanique du jeu (ce qui permet d’enchaîner les parties).
Je commence d’abord par la qualité du matériel qui me rappel certains jeu PG, de par les couleurs employée, aussi bien au niveau des pions que du design (couleurs de chaque dieux). Des plateaux épais, jolis sans que cela une claque graphique, mais surtout très compréhensible au niveau de l’iconographie (et je dois bien avouer que c’est ce qui est le plus important dans le jeu) ! Des cartes en très grand nombre (96) aussi jolies. Sur ces dernières, je soupçonne d’ailleurs Mr Dujardin de ne pas avoir réitéré l’erreur de ne faire que de l’iconographique, avec une feuille de référence à côté. En effet, ici tout est sur les cartes, aussi bien l’iconographie que l’explication en texte ! Plus besoins de retourner sur les pages de règles où sur un feuillet à part. Ici, tout est sur la table. Des pions en bois viennent compléter le tableau, représentant chaque ressources au nombre de quatre.
Donc. Deus est un jeu de civilisation se jouant donc principalement avec des cartes. Chaque carte représente un type de bâtiment (aussi représenté en pion en bois), les ressources nécessaires à sa construction, ainsi que l’effet du bâtiment. Chaque bâtiments (au nombre de six) équivaut à un dieu à qui nous pourrons faire des offrandes pour gagner des bonus et des bâtiments. Et c’est avec ces cartes que les joueurs vont établir une civilisation et tenter de remporter la partie.
A son tour de jeu, un joueur a le choix entre deux actions possible :
- Construire un bâtiment (donc jouer une carte) qui sera posé au-dessus de votre plateau personnel, dans la colonne concernée par le type de bâtiment que vous construisez.
où
- Faire une offrande a un dieu particulier (se défausser d’autant de carte que l’on souhaite, et appliquer le pouvoir du dieu correspondant à la couleur de la dernière carte placée sur la défausse).
- Et voilà...
De ce fait, la mécanique est on ne peut plus simple. Mais bien évidemment, le sel du jeu se fera sur les combos que vous pourrez faire entre les cartes que vous activerez, sachant que si vous construisez un bâtiment dans une colonne qui en possède déjà, vous activerez (où réactiverez) tous les bâtiments de cette colonne en finissant par celui que vous venez de poser !
Deus est pour moi un jeu très malin, qui nécessite de la réflexion mais donne aussi de l’importance à l’ordre dans lequel vous allez poser les cartes d’un même bâtiment. Les tours de jeu s’enchaînent vite, et la fin peut venir très rapidement ce qui implique de ne pas faire de stratégie sur du très long terme. Il faudra être opportuniste, prévoyant tout en essayant de bloquer les tactiques de ses adversaires.
Vous aurez donc compris que j’ai pris du plaisir à jouer avec ce nouveau PearlGames et je pense que ce dernier ressortira souvent car il allie tactique, stratégie, dans une durée de jeu plus que convenable !
[EDIT]
J'édite ma critique car après quelques parties, je dois bien reconnaître un fait, c'est que même si la mécanique est bonne, il y a trop peut d'interaction directe. Chacun joue dans son coin et optimise ses combos de carte. Je me sans donc obligé de baisser sa note de quelques points.
voila un super jeu de combo, ou pour une fois, refaire sa main n'est pas une perte de temps, cela fait même partie des stratégies du jeu. De ce fait, il n'y a pas de mauvais départ. j'ai personnellement refait ma main à deux reprise lors les trois premiers tours, et cela ne m'a pas empêché de gagner à la fin.
Les + :
* Règles simples,
* Durée raisonnable pour un jeu de civilisation même à 4 joueurs,
* De jolis graphismes,
* Des plateaux modulables pour varier chaque partie,
* Une très bonne lisibilité des cartes : Iconographie + Texte,
* Des dilemmes constants car il n'y a que 2 actions,
Les - :
* Le jeu reste un "card-driven". Nos choix sont guidés par les cartes, donc si on n'a pas les cartes adéquates ...